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Entre vous et moi
La ronde des assemblées d'unité se poursuit, surveillez l'agenda qui suit pour ne pas manquer la vôtre. D'autres dates s'ajouteront en avril. La semaine de relâche est à nos portes et j'en profiterai pour prendre une semaine de vacances, mais je produirai tout de même une infolettre minimaliste la semaine prochaine. Je vous laisse avec une demande, soit de prendre quelques minutes de votre précieux temps pour répondre à un sondage sur le contenu de l'infolettre que je vous fais parvenir à toutes les semaines. J'ai besoin de votre avis sur ce que vous aimez ou non pour l'améliorer, pour qu'elle réponde davantage à vos intérêts et préoccupations. En vous remerciant à l'avance, je vous souhaite une bonne lecture. Richard Bousquet Vice-président à l'info du SPPEUQAM
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La ronde des assemblées d'unité : L'occasion de vous voir et de discuter entre collègues
Le comité mobilisation-intégration du SPPEUQAM a commencé cette semaine la ronde des assemblées d'unité. Une trentaine sont à l'horaire (voir l'Agenda ci-dessus). D'autres s'ajouteront dans les prochains jours. C'est l'occasion de discuter entre collègues d'un même département ou école autour d'une bonne bouffe de sujets concernant votre travail dans votre département et de partager plusieurs informations sur notre vie syndicale et les dossiers en cours. Vous recevrez un bref rapport de vos représentant.e.s siégeant aux diverses instances ou comités de votre département et procéderez à l'élection de vos représentant.e.s locaux pour la prochaine année. C'est un excellent moment pour vous initier à la vie départementale, s'il s'agit de votre première fois. Vous devez vous inscrire parce qu'un dîner vous est offert.
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Saviez-vous que… à propos de notre maison, notre bureau, nos impôts!
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En raison de notre statut d’enseignant.e contractuel.le, beaucoup d’entre-nous effectuent plus de 50% de leur tâche à la maison et ce, malgré la prétention de l’UQAM de nous fournir un local et le matériel nécessaire. En réalité, une personne chargée de cours ordinaire monte et prépare ses cours chez elle, effectue la correction chez elle, rencontre souvent ses étudiant.e.s par Zoom chez elle, organise et réalise l’ensemble de ses tâches chez elle. Pour se faire, elle utilise ses propres outils (bureau, ordinateur, connexion Internet, papier, carnets, crayons, etc.), et pour certaines personnes des logiciels qui coûtent chers. Que dire alors si on enseigne en ligne, ce qui est de plus en plus le cas! Dès lors, saviez-vous qu’il est possible d’obtenir des déductions fiscales parce qu’on travaille chez soi? C’est pour cette raison que le Service de la rémunération globale de l’UQAM nous a envoyé le 25 février dernier un courriel à propos des formulaires T2200 et TP64.3, le premier concernant les impôts canadiens et le second les impôts québécois. Nous vous conseillons d’en prendre connaissance et de lire ce courriel dans les plus brefs délais d’une manière soutenue, puisque des dates de disponibilités des formulaires ainsi que des conditions d’utilisation doivent être respectées. Vous serez en terrain connu car il s’agit de formulaires similaires à ceux que nous avions reçus pendant la pandémie. En remplissant ces formulaires et en les joignant à vos documents pour vos déclarations d’impôts, vous serez ainsi en mesure de vous faire rembourser certains frais de bureau et de matériels indispensables au bon accomplissement de vos tâches d’enseignement et de recherche. Le saviez-vous que… est constitué de petites chroniques dédiées à de courtes questions que les membres posent régulièrement aux agent.e.s du CAART. N’hésitez jamais à les rejoindre si vous avez d’autres questions. Amel Aloui, Benoît Coutu, Jean-Baptiste Plouhinec, pour le Comité des agentes et agents de relations de travail (CAART)
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Cours sur la Palestine : La ministre Déry est intervenue dans un autre cégep
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En plus du collège Dawson, la ministre de l’Enseignement supérieur a ciblé des cours traitant de littérature palestinienne dans un autre cégep, a appris La Presse. Des pressions externes auraient également été exercées relativement au contenu d’au moins un autre cours du genre. Un cours d’anglais offert l’automne dernier au cégep Vanier était dans le collimateur de la ministre Pascale Déry, qui a questionné la direction du cégep quant au sujet choisi pour ce cours. Peu de temps avant son intervention, des représentants du Centre consultatif des relations juives et israéliennes (CIJA), une organisation de lobbying juive dont la ministre a été une administratrice de 2016 à 2022, avaient tenté d’intervenir dans le contenu du même cours, a appris La Presse en consultant des documents. Il s’agit du deuxième incident de ce genre à faire surface : la ministre a récemment admis avoir posé des questions sur un cours de français portant sur la littérature palestinienne offert au cégep Dawson1. • Liberté académique et interférence ministérielle : Réaction de Benoit Lacoursière, président de la FNEEQ. • « Une fois, c’est peut-être une erreur. Deux fois, c’est vraiment abusif », dénonce le président de la FNEEQ, Benoît Lacoursière.
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Mandat de grève : La fin de session de l’Université Concordia en péril
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Plus de 2 000 assistants de recherche et d’enseignement de l’Université Concordia ont adopté ce samedi un mandat de grève à la hauteur de 95% qui pourrait aller jusqu’à une grève générale illimitée, mettant en péril la fin de session. Plus de 3 000 travaux dirigés, conférences et laboratoires pourraient être affectés. En négociation depuis un an, le Syndicat des travailleuses et travailleurs en recherche et enseignement à Concordia (STTREC–CSN) réclame un salaire viable et des mesures de sécurité d’emploi qui leur permettraient de planifier leur vie d’une session à l’autre. La grande majorité des travailleurs et des travailleuses représentés sont des étudiants des cycles supérieurs. «En raison de la hausse constante des frais de scolarité et de l’augmentation générale du coût de la vie, c’est la pire période pour être étudiant depuis que Concordia existe. L’amélioration des conditions de travail des auxiliaires d’enseignement et de recherche nous permettrait non seulement de vivre dans la dignité, mais aussi de rendre l’enseignement supérieur plus accessible », explique Ria Mayer, membre du comité de négociation et étudiante à la maîtrise en philosophie. Autres textes liés au monde syndical : • Vote de grève chez Cascades Viau. • Une nouvelle ère s’ouvre dans les relations de travail au zoo de Granby. • Des gains historiques pour les travailleuses et les travailleurs de Sonaca. • Urgence d’agir pour les personnes en RPA et pour les résidents de Mont-Carmel. • La réforme Boulet sur les grèves change complètement les règles du jeu, selon des experts. • Projet de loi 89 – Un projet de loi pour faire plaisir aux patrons. • Les agents d’EXO ne peuvent plus assurer la sécurité de l’ensemble du réseau. • Postes Canada : les négociations vont reprendre avec le syndicat. • Phénix : Des syndicats de fonctionnaires rappellent que des problèmes subsistent. • La FTQ-Construction met en demeure le Journal de Montréal. • SCFP | Quatre initiatives inspirantes récompensées. • Nouvelle convention pour les pompiers et pompières de Saint-Jérôme. • SCFP | Nouvelle convention pour la section locale 2578 de Saint-Maurice. • Les pompiers et pompières de Saint-Sulpice ratifient leur première convention. • Saison 3, épisode 5, balado de la CSQ | Notre invitée: Josée Boileau. • 571 offres de départ chez Telus : le couperet continue de tomber. • Le Syndicat du personnel aquatique de la Ville de Québec réagit aux mises à pied annoncées. • Le Syndicat des employés manuels de la Ville de Québec suspend sa grève. • Manifestation devant le siège social d'Hydro-Québec. • Une semaine de grève à Laval.
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Nous avons les moyens de notre État-providence
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La présidente de la CSN estime que le Québec a les moyens de ses ambitions en matière de services publics et de programmes sociaux, à condition de faire les bons choix. En réponse à un éditorial de Stéphanie Grammond, la présidente de la CSN estime que le Québec a les moyens de ses ambitions en matière de services publics et de programmes sociaux, à condition de faire les bons choix. Dans un récent éditorial intitulé « Avons-nous encore les moyens de notre État-providence ? », Stéphanie Grammond remet en question notre capacité à nous offrir collectivement des services publics et des programmes sociaux adéquats et adaptés à nos besoins. Certes, les défis devant nous sont importants et il ne faut pas les nier. Le vieillissement de la population en est un. Cela dit, Mme Grammond exagère largement à nos yeux lorsqu’elle suggère que « Québec et Ottawa sont dans le rouge de façon chronique ». Au sens comptable, le Québec a atteint l’équilibre budgétaire sur le cumul des 10 dernières années budgétaires (2015-2016 à 2024-2025). Le Québec est aussi l’un des rares États en Occident à consacrer une part des revenus de l’État au remboursement de la dette publique (par le Fonds des générations). Ces sommes ne vont donc plus au financement des services publics, ce qui met sérieusement ces services sous pression et qui érode constamment leur capacité à remplir leur mission. Dans ce contexte, pouvons-nous vraiment nous étonner de l’essoufflement de nos réseaux publics, qui vivent sur le respirateur artificiel depuis tout ce temps ? Surtout, est-il encore justifié de continuer sur la même voie ? • Texte d'opinion de Camille Robert : Que reste-t-il de l’État-providence?
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Intégration nationale : Près d'une centaine d’organisations expriment leurs vives inquiétudes
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La Ligue des droits et libertés et 87 organisations de la société civile dont le SPPEUQAM s’alarment des menaces que le projet de Loi sur l’intégration nationale (PL84) représente pour les droits humains de tous les Québécois-e-s, et en particulier pour les membres des groupes ethniques et racisés et les personnes issues de l’immigration. Le PL84 s’inscrit dans un contexte où le gouvernement multiplie les amalgames entre l’immigration et divers problèmes sociaux, qui sont en réalité des conséquences des politiques néolibérales et du désengagement de l’État (crise du logement, itinérance, manque de places en garderie, délitement du réseau de la santé, etc.). Le gouvernement ne doit pas alimenter une rhétorique dangereuse faisant des immigrant-e-s des boucs émissaires, dans un Québec que nous souhaitons inclusif, juste et respectueux des droits de toutes et tous. Le PL84 et sa Politique nationale feraient porter aux personnes immigrantes le fardeau individuel de leur intégration à la société québécoise, et ce, en pleine période de compressions budgétaires. Pourtant, une réelle possibilité d’intégration dépend d’abord de conditions favorables : notamment, des politiques publiques et des programmes d’éducation et de francisation accessibles, ainsi qu’un engagement profond du gouvernement dans la lutte contre le racisme systémique, la discrimination et les autres formes d’exclusion.
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Amazon : un arbitre du travail sera saisi de la négociation à l’entrepôt syndiqué de Laval
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Vivre et travailler dans l’ombre : la difficile coexistence dans le métro de Montréal
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Dans les couloirs du métro de la métropole, un drame prend de l’ampleur. Cet organe vital pour la mobilité des Montréalaises et des Montréalais est devenu le théâtre d’une tragédie dans laquelle les acteurs impuissants espèrent collectivement qu’une aide opportune permettra de ramener la lumière dans ces souterrains devenus trop obscurs. Si la situation ne date pas d’hier, depuis quelques jours, les témoignages abondent. Pour beaucoup, le métro est devenu un refuge non par choix, mais par nécessité. La crise du logement, amplifiée par des loyers toujours plus élevés et une pénurie criante de logements abordables, se conjugue à l’insuffisance des ressources allouées aux organismes communautaires et aux services sociaux. C’est aux enjeux de dépendance, de santé mentale, de solitude et de faim que font face les travailleuses et les travailleurs du métro, peut-on lire dans une lettre ouverte de la CSN, la FEESP, la FSSS, le CCMM et trois syndicats. Constables spéciaux, personnel d’entretien et d’opération, toutes et tous se retrouvent malgré leur volonté et leur empathie à jouer un rôle qui n’est pas le leur, celui d’intervenants de première ligne pour ces personnes aux parcours semés d’obstacles, pour les plus vulnérables de la société. Autres textes liés à l'itinérance et au logement : • Avis de l'UQAM sur l’itinérance et la cohabitation sociale à Montréal. • La difficile cohabitation dans le métro de Montréal. • Laurentides : De nombreux obstacles pour des femmes toxicomanes. • Le gouvernement caquiste accusé de mettre en péril le milieu de vie des plus vulnérables. • Québec jumèle des policiers à des intervenants sociaux pour aider les personnes vulnérables. • Un ancien refuge pour sans-abri converti en complexe de 142 appartements à Québec. • Côtoyer l'itinérance : Petit guide de comportements à adopter. • Opinion | Où est-ce qu’on s’en va quand la crise du logement fait rage? • Opinion | De l’urgence d’inverser la tendance au prochain budget. • Crise de l’habitation : La construction freinée par les égouts et l'aqueduc. • Le Canada, champion des pièces vides. • L’itinérance en hausse «exponentielle» chez les femmes à Québec. • La réduction des méfaits est-elle efficace pour réduire les décès? • Consultations sur l’itinérance et la cohabitation sociale à Montréal.
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Le privé est tout, sauf santé!
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Depuis plusieurs mois, des dizaines d’organisations issues des milieux communautaire autonome, de défense des droits de la personne, syndical et médical dénoncent la place grandissante du privé dans le réseau de la santé et des services sociaux québécois. Au-delà des nombreuses promesses faites par les gouvernements successifs, des faits alarmants persistent : augmentation des délais d’attente, précarisation des organismes communautaires, centralisation excessive, etc. Du même souffle, on assiste à une augmentation de la place occupée par le secteur privé à but lucratif. C’est dans cet esprit que des centaines de personnes des quatre coins du Québec se sont donné rendez-vous les 21 et 22 février derniers au Collège de Maisonneuve à Montréal. À l’agenda? Une quinzaine de conférencier-ière-s du Québec, du Canada et de l’international réuni-e-s pour parler de privatisation, pour s’inspirer des expériences d’ailleurs et proposer des leviers possibles pour faire barrière à cette privatisation galopante. « Nous croyons profondément que le bien commun de la population passe par un accès universel aux soins et aux services dont elle a besoin, sans égard à l’épaisseur de son portefeuille », de déclarer Sophie Verdon, coordonnatrice à la Coalition solidarité-santé et porte-parole de l’ensemble des organisations présentes à l’événement. Autres textes liés à la santé : • Manifestation éclair pour dénoncer l’octroi de permis aux cliniques privées en santé. • Situation des urgences au Québec : « Le pic hivernal est atteint ». • Hôpital Maisonneuve-Rosemont : Des urgences sous pression continue. • Maisonneuve-Rosemont : il faut s’attaquer au recrutement, dit la PDG de Santé Québec. • La Presse en Suède | État-providence : Soigner mieux, gaspiller moins. • Les pédiatres inquiets de l’utilisation par les enfants de véhicules hors route. • Des infirmières aux urgences reçoivent des étoiles pour avoir réorienté des patients. • Incursion au cœur de cliniques d’avortement. • L’obésité n’est pas une maladie, selon Québec. • Abolissons les PREM si l’on veut améliorer l’accès aux services médicaux. • Un service maintenu in extremis pour des femmes enceintes vulnérables.
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Les moments forts de l'histoire du Syndicat du transport de Montréal en vidéo
Le syndicat des employé-es d'entretien de la STM a obtenu un mandat de grève à 97%. Dans leur négociation, ils se battent contre le recours à la sous-traitance et pour de meilleures conditions de travail et salariales. Si ces travailleurs et ces travailleuses ont les conditions qu'ils ont aujourd'hui, c'est grâce à leur mobilisation historique. Ces deux vidéos (1 et 2) retracent les moments forts de leur histoire syndicale. La lutte continue pour de meilleurs transports collectifs! Le conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN) fête ses 105 ans.
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Quelques pages d'histoire syndicale et politique en février
Nous publierons une fois par mois un texte recensant quelques pages marquantes de l’histoire syndicale et politique. Ce texte est réalisé en collaboration avec l’Association internationale des machinistes et des travailleurs et des travailleuses de l’aérospatiale et le chargé de cours Michel-Philippe Robitaille. 3 février : Adoption de la Loi sur les relations ouvrières (1944) Le gouvernement libéral d’Adélard Godbout fait adopter la Loi sur les relations ouvrières, qui reconnaît juridiquement les organisations syndicales et obligent les deux parties à négocier de bonne foi et attribue au syndicat le monopole de la représentation des travailleurs de l’unité de négociation pour laquelle il est accrédité. La loi sur les relations ouvrières est l’ancêtre du Code du travail, adopté en 1964. Pour plus d’information sur la Loi sur les relations ouvrières et sur le Code du travail qui lui a succédé, voir cette publication du Ministère du travail du Québec.
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Monde social et de l'Éducation
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Il faut prendre nos distances de l’exemple américain en matière de liberté pédagogique
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C’est avec inquiétude que nous avons appris que la ministre de l’Enseignement supérieur était à nouveau intervenue pour censurer la liberté pédagogique, cette fois en s’en prenant à des contenus de cours de français au cégep traitant de la littérature de la Palestine. Il y a quelques mois, elle avait bloqué la nomination de la chercheuse Denise Helly comme membre du conseil d’administration de son établissement universitaire, un blocage sans précédent. Plusieurs menaces planent aujourd’hui sur la science et les « institutions du savoir », dont font partie l’école, le cégep, l’université, mais aussi les médias, peut-on lire dans une lettre signée par près de 300 enseignants et publiée par Le Devoir. Ces institutions, composantes essentielles des démocraties, jouent un rôle fondamental dans le développement et l’accès aux savoirs, à l’information et à la science, permettant de garantir un ensemble de droits, dont : la liberté pédagogique, le droit à l’éducation, la liberté d’expression, mais aussi le droit à une information juste. Or, l’ingérence des gouvernements, les pressions idéologiques et autoritaires, la désinformation, la propagande sont parmi les grandes menaces actuelles qui mettent à mal ces droits et libertés.
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Baisse du nombre d’étudiants étrangers : Québec promet d’aller plus loin malgré la grogne
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L’imposition de quotas pour limiter le nombre d’étudiants étrangers au Québec sème la grogne dans les universités et les cégeps. Malgré cette levée de boucliers, le gouvernement Legault promet d’autres baisses dans les années à venir, rapporte La Presse. « Ce n’est pas reçu avec beaucoup de bonheur parce que cela a déjà des conséquences qu’on est capable de mesurer, et c’est un environnement qui va rendre le processus d’admission très difficile », déplore le recteur de l’Université de Montréal, Daniel Jutras. Après avoir légiféré pour s’octroyer le pouvoir de réduire le nombre d’étudiants étrangers, le gouvernement est passé à l’acte mercredi : il réduit de 20 % le nombre de demandes pouvant être faites par des étudiants étrangers voulant fréquenter un établissement d’enseignement dans la province. Québec limitera le nombre de certificats d’acceptation du Québec (CAQ), un document essentiel à l’obtention du permis d’études délivré par Ottawa. Comme le rapportait La Presse mercredi, Québec serre la vis en particulier aux collèges privés, où certains programmes de formation « servent de voie rapide à la résidence permanente ». Le gouvernement impose également des plafonds aux cégeps et aux universités. • Étudiants étrangers : Québec décrète une baisse de 20 % des admissions.
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Îlot Voyageur : Près de 200 nouveaux appartements réservés aux uqamien(ne)s
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L’UQAM compte fournir près de 5 millions de dollars au projet d’Îlot Voyageur, annoncé par la Ville de Montréal le 27 janvier dernier, afin de réserver près de 200 des 430 logements étudiants qui y seront construits, rapporte le Montréal Campus. « L’appel aux projets a été lancé et nous avons tout de suite su qu’il fallait trouver une façon d’impliquer [l’UQAM] dans le projet », s’exclame Olivier Simard, vice-recteur à l’Administration et aux finances. Un contrat de gré à gré a été conclu entre la Ville de Montréal et l’entreprise Mondev, l’organisme UTILE (unité de travail pour l’implantation de logement étudiant) et la Maison des gens de lettres, pour la construction de logements dans la partie sud de l’Îlot Voyageur, autour des rues Berri et De Maisonneuve. Des 1000 logements qui devraient être construits, plus de la moitié seront des logements abordables, hors marché. « Environ 430 unités seront construites pour la clientèle étudiante, dont une partie sera réservée pour les étudiants et étudiantes de l’UQAM, parce qu’on travaille en partenariat avec l’UQAM », indique Élise Tanguay , directrice des affaires publiques d’UTILE. En effet, l’UQAM compte investir près de 5 millions dans le projet. Une « modeste » somme pour un projet d’une centaine de millions de dollars, mais un montant qui pourrait aider à accélérer certaines étapes, explique Mme Tanguay.
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Université Féministe d’été : Face à la montée des droites, mobilisations et agentivités féministes
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Cette vingt-deuxième édition de l’Université féministe d'été (UFÉ) qui se tiendra du 19 au 23 mai 2025 s’intéresse à la montée des droites et à ses conséquences sur les pratiques politiques et sociales, sur l’expérience qu’en font les groupes sociaux et les personnes prises pour cible ainsi que sur les stratégies et moyens d’action mobilisés pour y résister. Comment les personnes minorisées sont-elles touchées dans leur corps, leurs conditions de vie, leurs droits et leur capacité à prendre la parole dans l’espace public ? Comment y résistent-elles au quotidien et comment se mobilisent-elles collectivement pour y faire face et retrouver du pouvoir sur leur vie, sur celles de leurs proches et au sein de leur communauté ? Dans ce contexte hostile, comment les mobilisations et agentivités féministes peuvent-elles générer des contre-discours porteurs d’émancipation ? Autant de questions que cette 22e édition de l’UFÉ propose d’aborder collectivement pour contrer cette redoutable montée des droites. Des formules créditées et non créditées sont offertes. Les inscriptions pour la formule créditée (FEM 2000 et 7003) sont ouvertes du 27 mars au 3 mai 2025. Les inscriptions pour la formule non créditée sont ouvertes du 5 février au 1er mai 2025. Faites vite les places sont limitées ! Pour plus d'information et inscription. Autres textes liés à des sujets connexes : • L’IREF souligne son 35e anniversaire avec la Foire Féministes dans la cité. • Hommage aux femmes architectes d’ici et d’ailleurs au Centre de design.
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Compressions budgétaires : Des travaux « mis sur pause » dans les écoles
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Les compressions successives de Québec en éducation mettent « sur pause » des travaux prévus de longue date dans les écoles : des rénovations sont remises aux calendes grecques et même les classes modulaires sont devenues un luxe, rapporte La Presse. En novembre dernier, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a inauguré une nouvelle école secondaire dans l’est de Montréal et rappelé que l’année moyenne de construction d’une école au Québec était 1967, « l’année de l’Expo ». Or, la construction de nouvelles écoles et la rénovation de bien d’autres sont maintenant à l’arrêt en raison d’une succession de compressions budgétaires de Québec. « Actuellement, tout est mis sur pause, sauf les travaux urgents, et les éléments qui pourraient avoir une influence sur la sécurité des élèves ou du personnel. Tout le reste est mis sur pause. C’est énormément de projets », dit Kathleen Legault, présidente de l’Association montréalaise des directions d’établissement scolaire (AMDES). Ça va de la réfection d’un toit à la peinture dans les locaux ou à un changement de casier, illustre Mme Legault. • Collège Bois-de-Boulogne: la fenêtre du cégep tient avec de la broche.
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Deux fois plus de départs d’enseignants en 10 ans au Québec, toujours peu de suivi
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Les départs annuels d’enseignants ont plus que doublé au Québec au cours de la dernière décennie. Or, si les causes sont variées, elles sont toujours mal documentées par les centres de services scolaires (CSS) en raison du gel d’embauches dans leurs services de ressources humaines, a appris Le Devoir. Dans le réseau public, de 2137 au cours de l’année scolaire 2013-2014, le nombre de départs d’enseignants (tous motifs confondus) a connu depuis une hausse quasi constante pour atteindre 4519 en 2022-2023, indiquent des données obtenues par Le Devoir en vertu d’une demande d’accès à l’information auprès du ministère de l’Éducation. Ces données concernent « tous les membres du personnel enseignant », à l’exception des suppléants, dont les départs n’ont pas été inclus dans les informations fournies, précise le ministère. On compte des dizaines de milliers d’enseignants suppléants au Québec, et leur nombre a augmenté ces dernières années. • De futures enseignantes en francisation témoignent d’un « climat d’incertitude ».
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Parution du Projet de livre blanc citoyen sur l'éducation
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Le lancement officiel du Projet de livre blanc citoyen sur l'éducation se fera au moment de la mise en ligne de la consultation citoyenne « Pour améliorer l'école québécoise », le 17 mars prochain. Pour consulter et télécharger la version web du document, cliquez ici. Le Projet de livre blanc citoyen sur l’éducation est le fruit d’une volonté citoyenne d’exhorter les pouvoirs publics à résoudre les problèmes du milieu de l’éducation québécoise. Produit à partir des propos recueillis lors des forums citoyens et des ateliers Jeunesse de Parlons éducationau printemps 2023 ainsi que de la consultation qui a suivi, il s’appuie aussi sur de nombreuses sources documentées, dont on pourra bientôt trouver les références sur notre site web. Le document a été rédigé par Debout pour l’école, en collaboration avec plusieurs personnes de divers horizons. Il contient quatre revendications et huit orientations concernant le préscolaire, le primaire et le secondaire. Pour en apprendre plus sur le projet, consultez le site web de Debout pour l'école.
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Nos universités menacées
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De campus anglophone controversé à nouveau pavillon du collège de Bois-de-Boulogne
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Réforme du régime forestier : Nos Premières Nations lancent l’alerte
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Conférence VivaTech : L’IA canadienne en vedette à Paris l’été prochain
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Le Canada, pays de l’année en Europe. L’unifolié volera au-dessus de la porte de Versailles durant l’édition 2025 de la conférence VivaTech, qui aura lieu en juin à Paris, rapporte La Presse. L’IA canadienne sera la grande vedette de cette conférence technologique européenne de portée internationale. Dans le contexte politique qu’on connaît, ce sera une occasion comme il s’en fait peu pour les entreprises technologiques québécoises et canadiennes de développer leurs liens d’affaires avec d’éventuels partenaires étrangers qui ne sont pas américains. Le Canada aura droit à Paris à son propre pavillon, peut-être le plus grand de la conférence, aura une salle de rencontres exclusive et pourra mettre en vitrine, aussi bien durant VivaTech que dans des conférences en marge de l’évènement, l’expertise de plus d’une centaine de ses meilleures technologies. Autres textes liés à l'intelligence artificielle et au Web : • «Vous êtes avec nous, ou vous êtes contre nous». • Un dialogue socratique avec ChatGPT. • L’intelligence artificielle sur la ligne de front en Ukraine. • Enseigner la poésie, au secondaire, avec Instagram et les cellulaires. • Sécurité informatique : Six conseils pour parents pressés. • « J’ai vu à peu près 50 personnes mourir sur Instagram aujourd’hui ». • Entre IA et rôle gouvernemental, l’empreinte d’Elon Musk inquiète. • La Cour suprême du Canada quitte la plateforme de médias sociaux X.
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Un filet de sécurité essentiel pour nos artistes
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Les artistes du Québec traversent une période critique. Après les années de bouleversements causés par la pandémie et la précarisation croissante des conditions de travail dans le secteur culturel, les difficultés financières auxquelles ils font face ne cessent de s’accentuer. L’inflation, la rareté des contrats, la fermeture d’espaces de diffusion et la baisse des revenus autonomes plongent un nombre alarmant d’artistes dans une insécurité économique dramatique. Selon une étude de l’Observatoire de la culture et des communications du Québec, le revenu médian des artistes québécois se situe à environ 20 787 $ par année, bien en deçà du salaire moyen ; moins de 10 % des artistes professionnels au Québec réussissent à vivre confortablement de leur art, la majorité se trouvant dans une situation de précarité. La Fondation des artistes du Québec est témoin, chaque jour, de cette réalité, écrit sa directrice dans un texte publié par Le Devoir. Nous recevons des demandes urgentes d’aide financière de la part d’artistes qui n’ont plus les ressources nécessaires pour subvenir à leurs besoins de base. En 2024, la Fondation des artistes a reçu en moyenne 2,3 demandes d’aide par jour, soit plus de 860 artistes ayant sollicité un soutien financier et psychosocial d’urgence. Autres textes liés au même sujet : • Un barrage à l’obscurité. • Les universitaires en appui au Front commun pour les arts. • La culture est une urgence nationale au Québec. • Crise du milieu culturel : Qui a peur de la culture ?
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Camille Robert répond à la question : Que reste-t-il de l’État-providence?
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Un dossier récemment publié dans La Presse posait la question suivante : avons-nous encore les moyens de notre État-providence ? Un portrait assez sombre de l’état des finances publiques et des coûts entraînés par les programmes sociaux. À LCN, la chef d’antenne Julie Marcoux demandait si le Québec pourrait s’inspirer du département états-unien de l’Efficacité gouvernementale, ou DOGE, cet organisme sous la gouverne d’Elon Musk qui procède à des coupes massives dans la fonction publique américaine. Toutefois, si le Québec n’a pas connu exactement le même sort que les États-Unis, c’est notamment en raison d’un attachement de la population envers les services publics et grâce à la combativité de plusieurs mouvements sociaux (féministes, communautaires, syndicaux, étudiants). Les clivages qu’on tente, encore aujourd’hui, de nous imposer sont illusoires, soutient la chargé de cours Camille Robert dans un texte publié par Le Devoir. Par exemple, la population et les syndicats ne forment pas des groupes aussi distincts qu’on voudrait nous le faire croire. Le personnel des services publics est composé à 75 % de femmes, et plus d’une travailleuse québécoise sur quatre est employée du secteur public. Quant aux immigrants qui « surutilisent » les soins de santé (comme on a pu le lire), rappelons qu’ils forment une part importante de la main-d’œuvre dans les hôpitaux et les CHSLD. Alors qu’un vent de droite se lève, notre arme la plus puissante reste la solidarité.
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Dieudonné Ella Oyono nommé directeur du Service de développement économique de Montréal
D’étudiant au doctorat en économique, Dieudonné Ella Oyono est devenu chargé de cours en 2005, puis employé au gouvernement du Québec, pour ensuite gravir les échelons à la Ville de Montréal. Il vient d’être nommé directeur du Service de développement économique de la Ville. «Quand on vient d’un milieu modeste comme moi, nos parents influencent notre choix de carrière sans trop savoir de quoi il en retourne, raconte Dieudonné Ella Oyono à Actualités UQAM. À l’époque, ils m’avaient dit: tu peux être médecin, ingénieur ou faire de l’argent en étudiant l’économie!» Plutôt que d’effectuer des études doctorales en Europe, comme la plupart de ses compatriotes, il choisit le Canada. «J’étais parmi les pionniers au Gabon à aller étudier en Amérique», se souvient-il.
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Marie-Claude Lefebvre et Sylvio Arriola aident à délier la langue
L’étudiante au baccalauréat en science politique Salomé Leperlier a remporté la finale uqamienne de la troisième édition du concours d’éloquence Délie ta langue!. Au cours des semaines précédant la finale du 21 février, les huit membres de la cohorte 2025 se sont initiés aux techniques vocales avec la chargée de cours de l’École supérieure de théâtre Marie-Claude Lefebvre et ils ont participé à des ateliers de présence scénique offerts par le chargé de cours de l’École supérieure de théâtre Sylvio Arriola.
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