Nouvelles du SPPEUQAM – 23 mai 2024 ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏
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Entre vous et moi
Il y a des moments qui demeurent gravés dans l’histoire et pour lesquels rester neutre revient à prendre position. On peut penser à l’apartheid en Afrique du Sud, le génocide au Rwanda et celui qui se déroule actuellement en Palestine, selon moi, en fait partie. Les campements sur les campus universitaires ne sont pas sans rappeler la contestation de la guerre au Vietnam. Comme le disent des enseignantes et enseignants dans une lettre au recteur de l’UQAM, deux voies se sont offertes aux universités : celle de la répression juridique et policière, comme ce fut le cas à Columbia, ou celle de la discussion en vue d’arriver à une entente, comme à Berkeley. Il est encore temps pour le recteur de choisir la seconde, mais il a plutôt demandé une injonction à la Cour supérieure du Québec avec l’objectif à peine voilé de démanteler le campement. La Cour l'entendra demain et le SPPEUQAM ira y défendre la primauté de la liberté d’expression et d’association pacifique, l’importance du dialogue entre les étudiant.e.s et l’UQAM et l'assurance que le travail des chargé.e.s de cours n’est pas affecté par le campement. En attendant, on se revoit au barbecue et à l'assemblée générale du SPPEUQAM le 29 mai, parce qu'il est encore temps de venir appuyer votre comité de négociation et de venir discuter des développements à la table de négo. Enfin, n'oubliez pas l'affichage des charges de l'automne.
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Atelier d’information sur la convention collective : lundi 10 juin à 12h30 en ligne
Une séance d’information aura lieu en ligne le lundi 10 juin, dès 12h30 pour tous les membres qui souhaitent en savoir davantage sur divers aspects de notre convention collective. Comment fonctionne l’attribution des charges de cours? Comment dois-je remplir la demande de déclaration de statut d’emploi? Comment faire pour préserver mon lien d’emploi? Qu’est-ce que la probation? J’ai obtenu des EQE d’un autre département, que se passe-t-il maintenant? Cette séance est importante, car elle précèdera l’affichage principal des charges de cours, ayant lieu du 10 au 19 juin, charge(s) de cours que nous donnerons (peut-être…) à l’automne 2024. Les nouvelles personnes chargées de cours en apprendront ainsi beaucoup sur leurs droits. Tous les membres du Syndicat sont néanmoins les bienvenus, car seront abordées certaines nouveautés issues de la dernière négociation. La séance aura lieu par Zoom, mais on confirme sa présence en écrivant à Amel Aloui.
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Atelier-vélo : mécanique libre supervisée, préparez votre vélo avant les vacances
Le SPPEUQAM vous invite à une activité en partenariat avec l’atelier de vélo communautaire de l’UQAM, BQAM-E, le mercredi 12 juin 2024 de 10h à 12h30 au SH-R315, pavillon Sherbrooke, 200 Sherbrooke Ouest, où vous pourrez travailler sur votre propre vélo en compagnie de bénévoles qui sauront vous guider dans les rudiments de la mécanique. Outils et pièces de rechange disponibles sur place. Apportez votre vélo et de vieux vêtements. Gratuit pour les membres du SPPEUQAM. Lunch fourni après l’activité. RSVP : Places limitées. Veuillez confirmer votre présence, et spécifier si vous avez une restriction alimentaire, à leclerc.simon@uqam.ca.
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Supervision de stage : un calcul de rémunération complexe à vérifier
Superviseur.e de stage, avez-vous vérifié si vous avez le bon nombre d’heures dans votre fiche Accent et dans vos relevés de paie ? Cette chronique s’adresse aux personnes chargées de cours qui assurent la tâche de supervision de stage. Il existe une panoplie de stages à l’échelle de l’UQAM et la rémunération varie d’un stage à un autre en fonction du nombre d’étudiant.es, de la nature du stage, etc. Pour avoir une idée précise sur votre rémunération, il faut consulter le barème de correspondance au gabarit institutionnel des cours-stage du 1er ou du 2e cycle :
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Chronique de la négo : Une sixième séance, un deuxième petit pas
Dans cette chronique du Comité de négociation, vous trouverez : plus de détails sur la séance du 9 mai dernier ainsi qu’un avant-gout de ce qui s’en vient en mai-juin, toujours en termes de négociation des conditions de travail liées à l’enseignement en ligne (EEL). Suivi de la dernière séance de négo
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Discussion sur les enjeux socioécologiques dans la formation universitaire
Les personnes chargées de cours sont conviées à un groupe de discussion sur l'intégration des enjeux socioécologiques dans la formation universitaire, mené en vertu de la Politique no 37 en matière d'écoresponsabilité et organisé par le Groupe de travail en écoresponsabilité sur les curriculums. Nous organisons deux groupes de discussion, un en ligne le vendredi 31 mai à 10 h 30 et un en personne le mercredi 5 juin à 12 h 30 au local DS-8310, pour permettre une plus grande participation. L’inscription est obligatoire et peut se faire au lien suivant : https://uqam-ca.libcal.com/calendar/ecoresponsable Après les discussions tenues avec les personnes étudiantes, nous souhaitons maintenant consulter les membres du corps enseignant ainsi que les personnes professionnelles du secteur académique. Le but est de vous entendre sur vos expériences, mais également d’identifier vos besoins et vos aspirations par rapport à la formation universitaire.
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Assemblée générale et BBQ le 29 mai
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Atelier sur la retraite et assemblée annuelle du RRCCUQ
Un atelier d’informations sur la retraite sera présenté le mercredi 5 juin en présentiel au A-R540, dès 12 h 30. Cet atelier s’adresse particulièrement aux membres du Syndicat en fin de carrière à l’UQAM afin, entre autres, de choisir le bon moment pour en bénéficier le plus possible. Toutes et tous les membres du Syndicat peuvent y participer. L’atelier sera animé par Marie Bouvier, membre du Comité de retraite du Régime de retraite des chargés de cours du réseau de l’Université du Québec (RRCCUQ), ex-trésorière du SPPEUQAM, maintenant chargée de cours retraitée. Une période d’échanges et de questions est prévue à la fin de la présentation. On doit réserver par ce bref formulaire avant le 31 mai puisqu’il y aura un lunch de servi dès 12 h.
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Appui à la Palestine
Des étudiant.e.s tiennent des campements sur les terrains d’au moins trois universités québécoises (McGill, UQAM et Sherbrooke) en appui à la Palestine. Le SPPEUQAM n’a pas encore pris position sur le sujet, mais ses représentants ont approuvé une résolution de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec en février dernier dont voici le texte : Résolution du Conseil fédéral de la FNEEQ, du 31 janvier au 2 février 2024, sur la situation en Palestine
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La FNEEQ derrière les profs du Collège Regina Assumpta
En laissant s’éterniser le conflit qui oblige les profs du Collège Regina Assumpta à multiplier les jours de grève depuis l’automne, la direction fait preuve d’une méconnaissance de leur détermination, témoigne d’un certain mépris à leur endroit et risque de nuire durablement à la réputation de l’établissement. « Pour le bien de l’enseignement dispensé aux élèves, nous voulons 1) encadrer l’enseignement à distance et 2) nous assurer que les changements technologiques ne seront pas imposés sans entente avec le syndicat », affirme Patrick Lupien, président du syndicat. Des dizaines de profs du Collège Mont-Saint-Louis, faisant partie eux aussi de la négociation coordonnée de l’enseignement privé, et d'autres militants de la FNEEQ dont des membres du SPPEUQAM sont venus sur place appuyer leurs collègues grévistes dans leurs revendications le 17 mai.
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IA comme dans « Inaction Alarmante » de la ministre Pascale Déry
Quelqu’un peut-il nous indiquer où loge la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, dans le dossier du développement effréné et sans contraintes de l’intelligence artificielle ? Quelqu’un peut-il nous expliquer sa vision alors que l’IA déploie déjà ses tentacules dans nos téléphones ainsi que dans nos classes et métamorphose le quotidien du personnel enseignant tout comme celui des populations étudiantes ? Pourtant, les voix – pas seulement syndicales – se multiplient pour réclamer un encadrement urgent de cette technologie, que les ténors du gouvernement caquiste entichés d’économie semblent parfois confondre naïvement avec la huitième merveille du monde. Un texte de réflexion de la présidente de la FNEEQ-CSN, Caroline Quesnel.
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Sogesco et Transdev : des employeurs irresponsables ?
«Avec de l’argent 100 % public, il y a des boss qui agissent de manière que nous jugeons irresponsable et qui s’enrichissent démesurément sur le dos de celles et ceux qui conduisent les autobus scolaires… à qui l’on ne réserve que des miettes», affirme Josée Dubé présidente du Secteur transport scolaire de la FEESP–CSN. En cette courte semaine de quatre jours, pas moins de cinq syndicats affiliés à la Confédération des syndicats nationaux sont en grève dans quatre régions du Québec. Et ces cinq conflits de travail concernent deux employeurs, soit Transport scolaire Sogesco et la multinationale Transdev.
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Industrie aéronautique : Grève chez Safran
Les travailleuses et les travailleurs de Safran, spécialisés dans la fabrication de système d’atterrissage pour les avions, ont déclenché une grève dans la nuit de mardi à mercredi en raison d’une stagnation à la table de négociation après pas moins de 22 jours de pourparlers. Les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Safran–CSN avaient voté à 99,1 % en faveur d’une grève à exercer au moment opportun le 26 avril dernier. « La CSN estime qu’une multinationale comme Safran devrait pouvoir maintenir le pouvoir d’achat de ses employé-es. C’est encore plus vrai dans le secteur aéronautique, où le gouvernement du Québec s’attend à de bons salaires, comme il l’a réaffirmé cette semaine lors de l’annonce de Boeing », lance Caroline Senneville, présidente de la CSN.
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Le gouvernement doit faire (nettement) plus s’il souhaite éviter les bris de services en CPE
Avec les offres présentées aux travailleuses des centres de la petite enfance (CPE) du Québec, le gouvernement se dirige droit dans le mur, lui qui avait pourtant promis de recruter 18 000 nouvelles éducatrices d’ici 2026 pour être en mesure d’offrir les 37 000 places subventionnées prévues dans son Grand chantier pour les familles. Le ministère de la Famille présentait le mardi 14 mai ses offres aux travailleuses en CPE affiliées à la CSN. « Le gouvernement envoie un mauvais message aux travailleuses, qui sont de plus en plus nombreuses à quitter le secteur, déplore la représentante des CPE à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), Stéphanie Vachon. Les offres actuelles du gouvernement ne permettront pas de résoudre la pénurie de personnel ni les bris de services qui menacent les CPE de la province. »
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Amazon : le syndicat de l’entrepôt de Laval est officiellement accrédité
Un premier entrepôt d’Amazon est syndiqué au Canada : dans une décision rendue vendredi, le Tribunal administratif du travail (TAT) accrédite le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Amazon Laval–CSN. « Il s’agit d’abord et avant tout d’une très grande victoire pour des femmes et des hommes venus d’Amérique latine, du Tchad, du Maghreb et d’Asie, qui n’ont pas eu peur de se tenir debout pour faire respecter leurs droits », d’affirmer la présidente de la CSN, Caroline Senneville.
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Monde social et de l'Éducation
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Lettre de professeur-e-s adressée au recteur de l’UQAM
Monsieur le recteur, Face aux campements de solidarité avec la cause palestinienne qui se sont multipliés dans le monde entier ces dernières semaines, deux voies se sont offertes aux universités : celle de la répression juridique et policière, comme ce fut le cas à Columbia, ou celle de la discussion en vue d’arriver à une entente, comme à Berkeley. Par sa décision de demander une injonction à la Cour supérieure, la direction de l’UQAM a choisi la première. Ce choix nous plonge dans une grande colère, car non seulement il brime la liberté d’expression des étudiant·es, mais témoigne aussi d’un refus total de comprendre les enjeux qui sous-tendent ces mobilisations sans précédent à travers la planète.
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40 organisations demandent de participer aux discussions sur la transition écologique et sociale
Des représentant-e-s de 40 organisations de la société civile — elles-mêmes représentant plus de deux millions de membres — se sont rassemblé-e-s devant l’Assemblée nationale mercredi pour demander au gouvernement de planifier ensemble une véritable transition énergétique, écologique et sociale au bénéfice des Québécois et Québécoises. Se présentant sous le nom du Mouvement Pour la suite du monde, les groupes ont lancé un appel à l’action et à la mobilisation, qui culminera avec des manifestations à travers le Québec le 27 septembre prochain afin d’exiger la mise en place d’actions concrètes en faveur de la transition sociale et environnementale.
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Mythes et réalité de la pénurie de main-d’œuvre en santé et services sociaux au Québec
L’objectif principal de cette note de recherche de l'institut de recherche et d'informations socioéconomiques (IRIS) est de départager les mythes de la réalité et d’évaluer dans quelle mesure il est exact d’affirmer qu’il existe une pénurie de main-d’œuvre en santé et services sociaux. La présente analyse, qui tient compte du vieillissement de la population, démontre qu’à l’exception des infirmières et des médecins, pour lesquels on remarque une diminution ou une stagnation du nombre de professionnel·le·s par habitant·e, la main-d’œuvre totale en santé et services sociaux est actuellement plus abondante qu’au cours des 30 dernières années. Ce portrait de l’ensemble du marché du travail contraste toutefois avec un manque chronique de personnel au sein du système public de santé dans presque toutes les catégories d’emploi, confirmant ainsi l’existence d’un exode vers le secteur privé.
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Sécurité des élus : Un projet de loi qui compromet la liberté d’expression selon les médias
En tant que dirigeants des principales salles de nouvelles du Québec, c’est avec une grande inquiétude que nous avons pris connaissance du projet de loi 57 sur la sécurité des élus, déposé récemment par le gouvernement du Québec. Ce projet de loi vise un objectif fort louable : protéger les élus provinciaux et municipaux contre les menaces, le harcèlement et l’intimidation. Cependant, pour y arriver, le gouvernement propose à l’Assemblée nationale d’adopter des mesures qui compromettent la liberté d’expression des citoyens et des médias. Il est impératif que ce projet de loi soit davantage balisé et que des définitions robustes et en accord avec nos chartes y soient insérées.
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PL 57 Loi visant à protéger les élus… Des organisations tirent la sonnette d’alarme pour la démocratie
Plus de 134 organisations demandent à ce que le Chapitre I du projet de loi 57 soit retiré. Le PL 57 n’apporte pas de solutions nouvelles à la problématique de harcèlement, menaces et intimidation envers les élu-e-s car il existe déjà des recours (injonctions et infractions criminelles) dans le cadre législatif actuel. Il est à craindre une application arbitraire et abusive de la nouvelle loi proposée, particulièrement à l’égard des actions politiques et mobilisations citoyennes légitimes et essentielles pour défendre la justice sociale et les droits humains.
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Museler la critique? En tant que démocratie, le Québec doit faire mieux
En tant qu’organisations de la société civile interpellées par le projet d’une société inclusive et respectueuse de la dignité de toutes et tous, nous ne pouvons rester indifférentes devant la tentative d’un ministre de museler les voix critiques d’une loi discriminatoire. Le mardi 9 avril dernier, lors des consultations sur le PL 52, le ministre responsable de la laïcité, Jean-François Roberge, s’est dit « heurté, offensé » quand une organisation vouée depuis plus de soixante ans à la protection des droits humains a critiqué la Loi sur la laïcité de l’État, la qualifiant de raciste, sexiste et discriminatoire. Il a qualifié ces critiques d’insultes inacceptables et a refusé de poursuivre le dialogue. Le lendemain, Roberge a proposé une motion appelant à ce que « l’Assemblée nationale réfute et condamne toute accusation stipulant que la Loi 21 est raciste, sexiste ou discriminatoire ».
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Jeanne Leblanc, réalisatrice de la douceur
Les deux premiers épisodes de la série Bellefleur ont été diffusés le 16 mai dernier sur les ondes de Crave. Encensée par la critique pour sa douceur, sa bienveillance et ses personnages authentiques, la série propose un sujet rarement abordé dans les séries québécoises: l’amitié entre hommes et la masculinité positive. «C’est une série très différente, affirme la réalisatrice Jeanne Leblanc, chargée de cours à l’École des médias, en plus d’y avoir fait ses études en cinéma. Les personnages peuvent être à la fois gris, blancs, noirs, drôles, joyeux et tristes, sans que ce soit toxique. On ne mise pas sur des antagonistes forts, mais plutôt sur la subtilité, la finesse et la délicatesse.»
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Linda Brunelle reçoit le prix Jovette-Marchessault
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Champions en cybersécurité
L’équipe Hubert Hackin’, composé d’Uqamiens, d’amis et de collègues, a terminé en première position lors du NorthSec 2024, la compétition nord-américaine des professionnels et des amateurs en cybersécurité, qui avait lieu du 17 au 19 mai à Montréal. «Il s’agissait de la deuxième victoire de l’équipe en neuf participations depuis 2016», souligne le professeur du Département d’informatique Jean Privat, qui en fait partie depuis sa création. L'équipe Hubert Hackin’, nommée ainsi en référence au pavillon Hubert-Aquin de l’UQAM, a été créée en 2015 par le chargé de cours en informatique Philippe Pépos Petitclerc (M.Sc. informatique, 2019), alors étudiant au baccalauréat en informatique et génie logiciel.
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Ian Demers nommé juge à la Cour supérieure du Québec
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Les guêpes : mal-aimées, mais essentielles
Le rôle crucial de l’abeille comme pollinisatrice, qui permet aux humains de consommer pommes, fraises et autres concombres, est bien connu. Mais qu'en est-il de sa cousine malaimée, la guêpe? Afin de mieux la connaître, Le Reflet a fait appel au chargé de cours et entomologiste Olivier Aubry, qui rappelle que la guêpe a elle aussi son rôle en écologie. Certes, il est difficile d’avoir de la sympathie pour cet insecte qui aime venir à notre rencontre à l’extérieur, surtout lors d’un repas. Mais si elle se plaît à nos côtés, c’est un peu parce qu’elle nous ressemble.
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Éviction : Bien plus qu’une perte de logement
Ceci n’est pas un film sur la crise du logement. Enfin si, mais pas uniquement. Éviction, qui prend l’affiche ce vendredi, raconte surtout la perte d’un lieu mythique pour une communauté bien spécifique : la communauté queer. « Parthenais », comme l’appelait affectueusement sa demi-douzaine de joyeux locataires a été un véritable « point d’ancrage » dans Centre-Sud, un repère ou un pôle, si vous voulez, et ce, pendant plus de 10 ans. Chacha Enriquez, chargé de cours en sociologie (qui vient de publier Sexualités et dissidences queers aux éditions du Remue-Ménage), a été locataire des lieux, pendant six ans. Dans le film, iel* se présente à la blague comme le « cheval de Troie » de l’espace, où logeait à la base un groupe d’« anars ». « On en a fait un espace vraiment le fun », raconte Chacha Enriquez à Silvia Galipeau de La Presse.
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Ricardo Penafiel commente les élections au Vénézuela
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Minerai «vert» ou «pas vert»: du pareil au même pour l’acceptabilité?
Les projets miniers, c’est bien connu, soulèvent souvent une forte résistance populaire à cause de leurs impacts sur l’environnement. Mais quand une nouvelle mine contribue à la transition énergétique en produisant des minéraux essentiels pour faire des batteries de voitures électriques ou des panneaux solaires, cela doit bien améliorer son acceptabilité sociale, non ? En principe, c’est ce à quoi s’attendaient les auteurs de plusieurs projets de recherche présentés mardi au congrès de l’ACFAS (Association francophone pour le savoir). Mais ça n’est pas ce qu’ils ont observé. Quand on est sur le terrain et qu’on parle à des gens qui vont vivre le projet dans leur cour, là [l’aspect «vert» d’un projet minier] ne joue plus tellement», a dit au journal Le Soleil la doctorante et chargée de cours de l’UQAM Justine Lalande, qui a présenté un des projets de recherche à l’ACFAS.
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Logements abordables : abordables pour qui?
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La sandale Birkenstock, à l’épreuve de la mode et du temps
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L’ostéopathie, bientôt enseignée à l’université
Après des avancées majeures en vue d’obtenir un ordre professionnel, l’ostéopathie deviendra bientôt une discipline enseignée à l’université. Le vendredi 17 mai, lors du 91e Congrès de l’Acfas, un colloque se penchera sur le rôle que peut jouer l’ostéopathie dans le système universitaire et sur les stratégies pédagogiques pour enseigner la discipline. Au printemps 2022, l’Office des professions du Québec a déposé un avis favorable en ce qui a trait à la création d’un ordre professionnel qui viendrait encadrer la pratique de l’ostéopathie. Une avancée majeure en vue de faire reconnaître et légitimer la pratique, selon François Lalonde, chargé de cours à l’UQAM, coresponsable du colloque, interviewé par Le Devoir.
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Un partage des acquis pour des interventions adaptées
Comment mieux former les intervenants en travail social et augmenter leur rétention sur le marché du travail ? Comment repenser des interventions en protection de la jeunesse dans d’autres contextes culturels ? Un premier colloque en travail social en contexte de protection tentera d’apporter des pistes de réflexion et de réponse à ce type de questions et aux défis entourant le domaine dans la province. « Il y a une grande pénurie de personnel et des défis de rétention », constate dans un texte du Devoir la chargée de cours Nathalie Plante, qui est coresponsable de l’événement.
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Enfants à défi particulier : les rassembler ou les entourer d'enfants neurotypiques ?
Demi-victoire pour les parents d’enfants qui fréquentent l’une des deux classes pour élèves ayant une déficience intellectuelle moyenne (DIM) de l’école primaire Saint-Jean, à Granby, qui devaient être déplacées dans un autre établissement où cette clientèle serait en majorité. «Je suis contente qu’ils écoutent notre demande pour cette année, mais on va quand même travailler pour ne pas que ça se produise», indique Carolanne Gaudreau, dont le fils Noah fréquente l’école Saint-Jean. La mère de Bromont estime que son fils trisomique progresse davantage à son école actuelle, où il est entouré d’enfants «neurotypiques». Médiatrice dans ce dossier, la chargée de cours Lorraine Doucet juge elle aussi que de rassembler une majorité d’élèves à besoins particuliers dans une même école équivaut à les «tirer vers le bas».
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Santé numérique à louer
Cette semaine s’enclenche une étape cruciale du prochain dossier numérique de santé. Or, il y a quelques jours, des chercheurs de l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’intelligence artificielle et du numérique offraient des constats experts qui soulevaient des inquiétudes sérieuses quant à sa performance. Des enjeux économiques et politiques nous préoccupent aussi. Pourtant, à quelques exceptions près, l’attention publique dirigée vers l’implantation du Dossier santé numérique (DSN) par Epic Systems est quasiment inexistante. Le chargé de cours Samuel Cossette cosigne un texte dans les pages Idées du Devoir.
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Présidentielle au Venezuela : Le scrutin à haut risque de Nicolás Maduro
Le président vénézuélien, Nicolás Maduro, qui dirige le pays d’une main de fer depuis 2013, sollicitera un nouveau mandat à la fin du mois de juillet. Les principaux partis de l’opposition font front commun et promettent, ce faisant, de transformer le scrutin en exercice à haut risque pour le politicien, même s’il a les rênes du pouvoir bien en main. Le chargé de cours Ricardo Penafiel, spécialiste de l’Amérique latine, note, dans un texte de La Presse, qu’on ne peut exclure non plus la possibilité que le régime reconnaisse le résultat des urnes s’il est négatif pour Nicolás Maduro. L’opposition, dit-il, avait remporté les élections législatives de 2015, ce qui suggère que le processus électoral ne peut être réduit à un simple exercice de façade.
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Le souffle écocitoyen au Québec
Pillage d’eau, fracturation du sous-sol, contamination de l’air, danger de l’industrie nucléaire, privatisation des montagnes, érosion de la biodiversité… Si le Québec a pu échapper jusqu’ici à diverses tentatives d’agressions envers son territoire, c’est grâce à des groupes mobilisés, qui demeurent en alerte. Voilà la thèse défendue par l’ouvrage collectif L’héritage des luttes environnementales au Québec. Un souffle écocitoyen, publié sous la direction de la professeure émérite du Département de didactique Lucie Sauvé, de la chargée de cours en sciences de l’environnement Denise Proulx et de l’historienne Johanne Béliveau (M.A. histoire, 2010).
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Dominique Sirois-Rouleau à la tête de Momenta Biennale de l'image
La chargée de cours du Département d’histoire de l’art Dominique Sirois-Rouleau (Ph.D. histoire de l’art, 2014) a succédé à Audrey Genois comme directrice générale de Momenta Biennale de l’image. Celle qui était jusque-là directrice générale de Vidéographe, un centre d’artistes voué à la recherche et à la diffusion de l’image en mouvement, cumule presque 20 ans d’expérience dans le milieu de l’art contemporain, notamment à titre de commissaire d’expositions et de critique d’art. Elle a siégé au sein de différents comités et jurys, entre autres pour la politique d’intégration des arts à l’espace public du ministère de la Culture et des Communications du Québec.
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