Nouvelles du SPPEUQAM – 16 janvier 2025 ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏
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Entre vous et moi
Le recteur nous a écrit ce matin : « J’aimerais dire un mot à l’ensemble des très nombreuses personnes qui m’ont demandé de m’impliquer personnellement dans la négociation avec le SPPEUQAM sur l’enseignement en ligne. Je tiens à vous dire que je suis à la table de négociation depuis ce mardi et que j’ai bon espoir d’un règlement avant le 3 février. » C’est la preuve qu’il nous lit, mais est-ce qu’il nous entend? Cette infolettre était prête vers 14h cet après-midi, soit un peu à la même heure que d’habitude, puis j’ai retenu son envoi et la rédaction de mon Entre vous et moi en me disant : tout d’un coup que le recteur arrive avec de bonnes nouvelles. Pour la première fois en un an il a été question en décembre et aujourd’hui de baliser la taille des groupes-cours en parlant de moyenne-cible, mais les balises du développement de l’enseignement en ligne ne sont toujours pas considérés comme un sujet de négociation légitime et ils refusent toujours de reconnaitre la surcharge occasionnée par la préparation et l’encadrement des cours en ligne. Mais au moment d’écrire ces lignes les négociations se poursuivent. D’autres séances de négociation sont prévues les 20, 21 et 23 janvier et d’ici là il faut maintenir la pression. Je vous invite à lire la foire aux questions sur la grève et les conditions financières de notre arrêt de travail et à participer au conseil syndical ouvert à toutes et tous les membres le mercredi 22 janvier à 12h15. Nous ferons le point sur la négo et la suite des choses. Bonne lecture, Richard Bousquet Vice-président à l'info du SPPEUQAM
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Conseil syndical élargi le mercredi 22 janvier
Comme annoncé le mercredi 8 janvier, et devant le constat que la négociation sur l’enseignement en ligne stagne, la grève du Syndicat des professeures et professeurs enseignant de l’UQAM (SPPEUQAM) sera déclenchée le 3 février, à moins d’une entente satisfaisante d'ici là. En préparation à la grève, nous vous convions à un Conseil syndical élargi le mercredi 22 janvier à 12 h 15 à l'Espace Quartier latin – 1280, rue Saint-Denis. Un lunch sera servi dès 11 h 45. Veuillez noter que toutes et tous les membres du SPPEUQAM sont invité.es à se joindre à cette instance. Vous avez des questions sur l'évolution des négociations, sur les fonds de grève et les conditions pour y être éligible, les lignes de piquetage ou vous désirez vous impliquer dans un comité d'organisation de la grève, cette rencontre est pour vous.
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Foire aux questions sur la grève
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La résolution pour le déclenchement d’une grève au moment jugé opportun a été votée à 86 % lors de l’Assemblée générale du 2 décembre 2024. Le SPPEUQAM a annoncé par communiqué son déclenchement à compter du 3 février, jusqu’à l’obtention d’un règlement satisfaisant, à moins qu’une entente intervienne avec l’UQAM d’ici là. La partie patronale refuse de donner une réponse satisfaisante aux demandes de négociation adoptées par les membres en Assemblées générales en novembre 2023; le cahier de revendications en fait un résumé. Vous pouvez consulter les chroniques de négociation des infolettres. Vous pouvez aussi contacter le Comité de négociation. Voici une foire aux questions tentant de répondre à la plupart de vos interrogations face à la grève : • Qui est concerné • Quelle partie de votre travail • Qu’est-ce que vous devez faire ou ne pas faire d’ici le déclenchement • Qu’est-ce que vous pourrez et ne pourrez pas faire durant la grève • Qu’arrivera-t-il de vos accès à l’UQAM ou aux services institutionnels • Qu’en est-il des dispositions anti-briseurs de grève • Qu’arrivera-t-il avec l’affichage des cours d’été, avec les demandes d’EQE, avec le perfectionnement et les projets d’intégration et avec la reprise des cours s’il y a lieu. Nous vous proposons également un message type à programmer en réponse automatique à partir du 3 février. L’ESSENTIEL Qui est concerné par la grève ? Toutes les personnes chargées de cours couvertes par notre certificat d’accréditation.
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La grève, comment ça se passe financièrement ?
Dès que la grève débute, des prestations de grève (non assujetties à l’impôt) peuvent vous être versées en fonction de votre participation aux lignes de piquetage. Le Fond local de grève et de lock-out (FLGL) du SPPEUQAM prévoit que toute personne inscrite sur au moins une liste de pointage départementale même si elle ne donne pas de charge de cours à l’hiver, personne chargée de cours donnant une charge de cours avec ou sans reconnaissance des EQE ou bénéficiant de la clause réserve (pour le trimestre en cours seulement) peut en bénéficier. Pour ce faire, cette personne doit être présente sur les lignes de piquetage au moins 4h par jour, pour un minimum de 3 jours. Durant la première semaine, elle recevra, pour chaque journée de participation, un montant de 200$, pour un maximum versé de 600$. Les semaines suivantes, ce montant sera de 100$ par jour pour un maximum de 300$ par semaine. Pour plus de détails.
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Chronique de la négo : Nouvel interlocuteur, mêmes mandats décevants
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Votre Comité de négociation était de retour au ministère du Travail le 14 janvier dernier pour la reprise de la négociation sur l’enseignement en ligne. Très peu de développement a eu lieu, mais en voici néanmoins un compte-rendu. Lorsque vous lirez ces lignes, le Comité de négo sera à la table avec la partie patronale, la séance suivante ayant lieu ce 16 janvier en après-midi. Rappelons d’abord que nous arrivions à la table de négo fort de l’annonce du déclenchement de la grève à compter du 3 février si l’employeur ne répond pas de façon satisfaisante aux demandes des membres d’ici là. Nous nous étions quittés le 19 décembre sur une offre patronale très décevante, à peine inchangée, à la suite de 3 séances en mode exploratoire sur les priorités des membres, soit les balises à la taille des groupes, le maintien de l’offre en présence et la rémunération de la surcharge. La séance de négociation du 14 janvier a été chamboulée par l’annonce de la visite du recteur. À notre surprise et à notre grande déception, celui-ci n’est pas arrivé avec davantage d’informations sur la marge de manœuvre de la Direction ni de nouveaux mandats pour que nous puissions répondre aux demandes des membres. Nous avons plutôt entendu mardi dernier le même discours sur l’impossibilité pour l’UQAM de mettre des balises au développement de l’enseignement en ligne et à la taille des groupes. Les cordons de la bourse n’ont pas été davantage déliés non plus, dans l’optique de compenser la surcharge en préparation de ces cours.
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Déclenchement de la grève : Couverture internationale
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Rentrée syndicale 2025 : Une tendance antisyndicale qui s’accentue
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Les manœuvres antisyndicales se sont accentuées dans le monde du travail en 2024, tant de la part des patrons que des gouvernements. C’est le constat principal dressé par la CSN lors de sa conférence de presse de début d’année, tenue lundi matin. « Nous observons une tendance préoccupante chez plusieurs employeurs à recourir à des manœuvres antisyndicales musclées pour tenter d’affaiblir les syndicats », précise Caroline Senneville, présidente de la CSN. Lors des 12 derniers mois, 17 lockouts ont été décrétés auprès des syndicats affiliés à la centrale, du rarement vu au cours des dernières années. Le recours aux briseurs de grève a aussi constitué un enjeu. De nombreux cas ont été confirmés par des décisions du Tribunal administratif du travail (TAT). Cela est sans compter ceux qui n’ont pas fait l’objet d’une décision. « Le traitement des plaintes est beaucoup trop long. À cela s’ajoutent les pénalités quasi inexistantes pour les employeurs jugés coupables. Le gouvernement doit mieux protéger les droits des travailleuses et des travailleurs », exige la présidente. De surcroît, les décisions du ministre fédéral du Travail de recourir à l’article 107 du Code fédéral pour mettre fin à des conflits de travail, ainsi que la déclaration récente du ministre québécois concernant ces recours, n’augurent rien de bon. • FTQ : Bilan et perspectives 2024-2025. • SPGQ : Le cadeau empoisonné du gouvernement caquiste.
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Grève des 13 000 travailleuses des CPE de la CSN le 23 janvier
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Les près de 13 000 travailleuses des CPE affiliées à la CSN exerceront une première journée de grève le 23 janvier pour atteindre leurs objectifs de négociation. Les travailleuses et les travailleurs exigent une entente permettant d’obtenir des gains significatifs pour contrer la pénurie et valoriser les emplois en CPE. La négociation se déroule depuis plus de huit mois, alors que la convention collective est échue depuis le 1er avril 2023. La CSN représentant 80 % des CPE syndiqués, il est étonnant de constater que le gouvernement a pris la décision de régler avec d’autres organisations syndicales avant les Fêtes. Pour la CSN, la négociation se poursuit afin d’obtenir des améliorations permettant de freiner la pénurie importante qui touche les CPE. Rappelons que les travailleuses des CPE affiliées à la CSN ont un mandat de cinq jours de grève adopté à 94 %. Les travailleuses demandent notamment : • une charge de travail moins lourde; • une meilleure rémunération pour assurer l’attraction et la rétention; • des primes de disparité régionale pour les employé-es de certaines régions éloignées; • des mesures pour améliorer la qualité des services aux enfants, entre autres par des ratios bien balisés et respectés entre le nombre d’éducatrices et d’enfants, ainsi que par un meilleur soutien pour les enfants ayant des besoins particuliers. Autres textes liés au monde syndical : • Une première convention CSN aux Cuisines gaspésiennes. • Les cols blancs de Trois-Rivières entérinent l'entente de principe.
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Commission scolaire Kativik : Quelque 450 enseignants amorcent une grève
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Quelque 450 enseignants de la Commission scolaire Kativik ont amorcé, jeudi à 11 h, une grève jusqu’à mardi prochain à 11 h, rapporte La Presse canadienne. Ces enseignants du Nunavik, représentés par un syndicat de la CSQ, s’étaient prononcés à 88 % en faveur d’un mandat de grève. Ils sont toujours en négociation pour le renouvellement de leur convention collective, un an après que celles du secteur public, au Sud, ont fait l’objet d’ententes entre le gouvernement du Québec et le front commun intersyndical. Et ces enseignants ne sont pas les seuls à attendre un règlement, puisque leurs collègues employés de soutien et professionnels de l’éducation, aussi représentés par la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), n’ont toujours pas conclu d’entente de principe non plus. Parmi les points en litige, on trouve les primes d’attraction et de rétention, puisque les difficultés de recrutement pour les communautés nordiques sont encore plus aiguës que dans le Sud, souligne M. Gingras. Le syndicat demande également de mieux encadrer les incidents violents en classe.
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500 postes coupés en santé : Il faut tourner le dos à l’austérité
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Réaction de la présidente de la CSN, Caroline Senneville, à l’abolition de 500 postes dans le réseau de la santé d’ici la fin janvier : « La direction de Santé Québec avoue du bout des lèvres qu’elle pourra difficilement couper 1,5 milliard dans le réseau de la santé tout en maintenant les services à la population, comme le demande le gouvernement. Ces jours-ci, ce sont 500 postes d’aides de service en hébergement, de préposé-es à l’entretien ménager et d’infirmières auxiliaires qui seront coupés. Le gouvernement sait que ces abolitions auront des impacts directs sur la population car il dit vouloir les minimiser le plus possible. Il ne faut pas travailler à minimiser ces impacts, il faut absolument les éviter. Et la seule façon de les éviter est de tourner le dos à l’austérité. » Autres textes sur la santé : • Compressions de 1,5 milliard : Santé Québec devant l’impossible. • Compressions de 1,5 milliard : « Une mission difficile, mais pas impossible », assure Dubé. • Santé Québec : Le réseau doit se rapprocher des citoyens, selon un rapport. • Pourquoi autant de chirurgies sont-elles annulées ?
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Menaces de tarifs de Donald Trump : « Œil pour œil, dent pour dent », dit la FTQ
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Face aux menaces de tarifs de Donald Trump contre le Canada, ce dernier doit y aller « œil pour œil, dent pour dent » et ne pas se mettre en position de faiblesse face à lui, en évitant de répondre à chacune de ses affirmations « farfelues », plaide la présidente de la FTQ, Magali Picard. À l’occasion de sa traditionnelle conférence de début d’année, la présidente de la FTQ a fait état de la crainte de ses grands syndicats affiliés et de leurs membres face aux menaces de tarifs de 25 % lancées par le président désigné des États-Unis, rapporte La Presse canadienne. Des emplois sont en jeu. Les Métallos, Unifor et les Teamsters, tous de grands affiliés de la FTQ, seraient particulièrement touchés par ces éventuels tarifs américains, puisqu’ils sont très présents dans les mines, la métallurgie, le bois, la forêt et le transport. « Faut lui faire mal ; il veut nous faire mal ; il veut nous impressionner » en jouant à « ce jeu dangereux », s’est exclamée Mme Picard. Elle note que, comme syndicaliste, « il faut toujours bien analyser avec qui on négocie ». Et avec Donald Trump, c’est l’exercice du rapport de forces qui marche, soutient-elle. • La FTQ s’inquiète d’une prise de pouvoir de Pierre Poilievre.
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Monde social et de l'Éducation
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Cégeps à Montréal : Des coupes forcent la fermeture de programmes
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Près de 350 élèves du collège Ahuntsic ont sursauté lorsqu’ils ont appris, en décembre, que leur programme serait suspendu dès janvier. Et ils sont loin d’être seuls : plus de 25 cohortes de différents cégeps montréalais ont vu leur formation annulée en raison d’une directive de Québec, rapporte La Presse. Depuis l’année 2022-2023, le Ministère a augmenté de 91 % son financement aux programmes qu’il désigne comme prioritaires. Ces formations, dont les attestations d’études collégiales (AEC) en robotique, en sécurité informatique ou encore en éducation à l’enfance, sont visées parce qu’elles « répondent aux enjeux de main-d’œuvre priorisés par le gouvernement », explique le Ministère. Mais le financement accordé aux autres formations a été réduit de près de moitié (44 %) durant la même période, révèlent les chiffres du Ministère. Résultat : « pratiquement tous les cégeps ont dû couper dans leur offre », affirme Céline Parent, directrice de la formation continue au cégep de Saint-Laurent. Les coupes affectent au moins 700 élèves dans la région métropolitaine, selon les chiffres fournis par le cégep du Vieux Montréal, le cégep de Saint-Laurent et le collège Ahuntsic. En outre, plusieurs programmes ont complètement disparu cette année à Montréal.
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Les cégeps réclament 300 millions dans le prochain budget pour le maintien de leurs bâtiments
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L’intolérance face à la diversité sexuelle en hausse chez les jeunes
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Les jeunes affichent un inconfort de plus en plus grand face à la diversité sexuelle, renversant une tendance à la baisse observée depuis des décennies au Québec. C’est ce que révèle une étude menée par l’organisme GRIS-Montréal, qui pointe du doigt la montée de la polarisation et des discours masculinistes sur les réseaux sociaux, rapporte La Presse. C’est la première fois que l’organisme observe une hausse de l’inconfort des jeunes depuis qu’il a commencé à colliger ces données, il y a plus de trente ans. Dévoilée jeudi, l’étude a été réalisée à partir de plus de 35 000 questionnaires complétés par des élèves du secondaire dans plusieurs régions du Québec. Le constat est « préoccupant » : le niveau de malaise des jeunes face à la diversité sexuelle a bondi en l’espace de quelques années seulement. En 2017-2018, 25 % des répondants disaient éprouver un malaise face à l’orientation sexuelle d’un ami gai, contre près de 40 % en 2023-2024. Pour une amie lesbienne, la proportion est passée de 15 % à près de 34 %.
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Faut-il revoir les cours de littérature au cégep ?
La nécessité de dépoussiérer la formation générale au cégep, dont les cours de littérature, refait périodiquement surface au Québec. Le programme est-il aussi désuet que certains le prétendent ? La Presse en a discuté avec Karine Cellard, professeure récompensée pour ses travaux sur l’enseignement de la littérature québécoise. « C’est un programme qui pourrait être rénové, sans le transformer radicalement. Je pense qu’il pourrait être plus ouvert, avec des approches plus variées. Il a des vertus, notre programme. Il n’est pas à mettre à la poubelle. Quand on parle de réforme, on a toujours une petite crainte, parce qu’on ne sait pas ce qui va en ressortir. Je souhaiterais quand même qu’il y ait un message qui soit envoyé aux professeurs pour qu’ils favorisent la diversité des types de travaux. »
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Une politique d’éducation des adultes de plus en plus nécessaire
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Au cours des derniers mois, de nombreuses personnes et organisations ont dénoncé le sort réservé aux gens inscrits dans les cours de francisation, en particulier des personnes immigrantes, soulignant l’incohérence des actions gouvernementales les concernant. Même si la Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le français, adoptée en mai 2022, a consacré le droit d’apprendre le français sans distinction d’âge, des décisions récentes ont conduit à réduire le nombre de cours offerts dans les centres d’éducation des adultes et à laisser en plan de nombreuses personnes dans leur apprentissage du français. « Toute personne domiciliée au Québec a droit aux services prévus et offerts en vertu des articles 88.12 et 88.13 pour faire l’apprentissage du français. […] Cet enseignement du français doit permettre à la personne qui l’a reçu pendant tout l’enseignement primaire, secondaire et collégial d’avoir acquis des compétences suffisantes pour utiliser le français comme langue commune afin de pouvoir interagir, s’épanouir au sein de la société québécoise et participer à son développement » (Charte de la langue française, art. 6.1). La francisation dans les centres d’éducation des adultes est mise à mal depuis que les règles budgétaires ont changé, dénonce l’Institut de coopération pour l’éducation des adultes, dans un texte publié dans Le Devoir.
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Des milliers de professeurs non légalement qualifiés au Québec
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Aux prises avec un manque de main-d’œuvre, le Québec compte de plus en plus sur les professeurs non légalement qualifiés dans le réseau de l’enseignement, rapporte La Presse canadienne. Un professeur non qualifié peut détenir un diplôme universitaire dans une discipline autre que l’enseignement ou même ne pas en avoir un. Ils proviennent d’une grande diversité de domaines, mais ils ont tous une chose en commun : aucun n’a le brevet d’enseignement. En décembre, le ministère de l’Éducation comptait 9184 enseignants non légalement qualifiés dans les écoles publiques de la province, une hausse de 3,5 % par rapport à mai 2024 et de 38 % par rapport à mai 2023. Ce nombre n’inclut pas les milliers d’enseignants suppléants qui n’ont pas de brevet d’enseignement non plus. En 2023, la vérificatrice générale du Québec avait indiqué qu’au cours de l’année scolaire 2020-2021, le nombre d’enseignants non légalement qualifiés s’élevait à plus de 30 000, principalement des suppléants, soit plus du quart des enseignants. • Drainville demande à une école de revoir ses restrictions sur le sport-études.
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Rentrée culturelle : Du Québec ou provenant d'ailleurs, que nous réserve 2025 en littérature
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Plus du quart des personnes tuées par la police en 2024 au Canada étaient autochtones
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Au moins 19 Autochtones ont trouvé la mort au terme d’une interaction avec la police au Canada au cours de l’année qui vient de s’achever, selon un recensement d'Espaces autochtones, soit plus du quart des personnes mortes lors d'interventions policières, une proportion jamais vue en au moins 25 ans, rapporte Radio-Canada. Alors qu’ils ne constituaient que 5 % de la population au dernier recensement, les Autochtones ont représenté 26 % des 72 décès liés à des interventions policières au pays l'an dernier. Un record, selon les statistiques de Tracking (In)Justice, un projet des universités Queen's, Carleton et de Toronto qui collecte et publie des données des 25 dernières années sur les décès liés à des interventions policières. Entre 2000 et 2024, moins de 17 % des interventions policières fatales ont touché un Autochtone, indique la base de données. En 2024, proportionnellement à leur population, les Autochtones ont couru deux fois plus de risques d'être tués lors d'une intervention policière que les Afro-Américains aux États-Unis, dont la surreprésentation dans les interventions policières fatales est hautement médiatisée. Autres textes en lien avec les Autochtones : • Hydro-Québec condamnée pour « mauvaise foi institutionnelle ». • Les Innus traversent une sorte de révolution tranquille.
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Vie numérique : L’arme de combat contre les milliardaires
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Aux claviers, citoyens ! Pour déjouer ce qu’ils considèrent comme une prise de contrôle par Elon Musk, Jeff Bezos et Mark Zuckerberg des plateformes numériques et de l’internet, des chercheurs et entrepreneurs du Canada et d’Europe vous proposent de vous joindre à une nouvelle plateforme entièrement participative, rapporte La Presse. Le projet a un nom : FreeOurFeeds. Libérez nos fils sociaux. Des milliardaires. Ou en tout cas, des dirigeants qui ont manifestement les mains dans la pâte, et qui semblent s’activer ces jours-ci pour promouvoir leur propre vision du monde et privilégier le rendement financier au détriment de l’expérience d’utilisation. Ce projet est lancé quelques jours à peine après que le grand patron de Meta, Mark Zuckerberg, a rejoint Elon Musk dans le groupe très sélect des milliardaires de la techno qui semblent privilégier les profits et la désinformation à la modération des contenus. M. Zuckerberg a annoncé au début janvier que ses plateformes, Facebook, Instagram et Threads, laisseraient leurs utilisateurs déterminer eux-mêmes la véracité des faits présentés dans leurs fils d’actualité.
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L’intelligence artificielle menace 810 000 emplois au Québec
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Comme toutes les nouvelles technologies, l’arrivée de l’intelligence artificielle dans nos vies fait craindre des pertes d’emplois dans plusieurs secteurs d’activité. Au Québec, 810 000 personnes, soit 18 % de la main-d’œuvre totale, occupent un emploi vulnérable au développement de l’intelligence artificielle, selon une étude de l’Institut du Québec, rapporte La Presse. Les applications d’intelligence artificielle se distinguent par la rapidité avec laquelle elles ont été adoptées, souligne Emna Braham, présidente-directrice générale de l’Institut du Québec qui a réalisé l’étude en collaboration avec un autre centre de recherche, le Centre des compétences futures. L’intelligence artificielle a tout ce qu’il faut pour devenir une technologie de rupture qui n’épargnera aucun métier ni aucun secteur d’activité, a-t-elle souligné lors d’un entretien avec La Presse. Les exceptions sont peut-être l’enseignement, le travail social et les arts et la culture, « moins vulnérables parce que ces activités requièrent des compétences plus difficiles à informatiser, comme l’intelligence émotionnelle », précise-t-elle. Autres textes sur l'intelligence artificielle : • Intelligence artificielle : Le Barreau du Québec plaide la prudence. • L’IA montréalaise en faveur d’une souveraineté numérique.
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Le stress financier des Canadiens s’accentue
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Selon le rapport trimestriel de MNP sur l’endettement des consommateurs publié lundi, la moitié des Canadiens sont à 200 $ ou moins de ne plus pouvoir payer leurs factures mensuelles et leurs dettes. « Malgré la baisse des taux d’intérêt, les gens demeurent inquiets », observe Grant Bazian, président du cabinet d’insolvabilité MNP. L’enquête, menée par Ipsos, révèle que moins de Canadiens s’attendent à ce que leur situation d’endettement s’améliore au cours de la prochaine année, tandis qu’un nombre croissant d’entre eux pensent qu’elle va s’aggraver, rapporte La Presse canadienne. Plus de la moitié d’entre eux expriment leurs inquiétudes quant à leur capacité à assurer leurs dépenses courantes et familiales au cours de l’année à venir sans s’endetter davantage. L’indice des dettes à la consommation de MNP, qui mesure l’attitude des Canadiens à l’égard de leurs dettes et leur capacité à payer leurs factures, a chuté au deuxième niveau le plus bas depuis le début de son suivi en 2017. Pendant ce temps, la cote d’endettement personnel des Canadiens a atteint un creux historique. Un tiers des répondants ont déclaré être insolvables, les femmes étant plus susceptibles que les hommes d’être à 200 $ ou moins de l’insolvabilité.
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Exposer l'action : une série d'oeuvres d'art action communautaire sur le logement
Une exposition de photos sur des projets d'arts participatifs sur la question du logement se tient jusqu'au 7 février à la nouvelle Maison des arts participatifs, située au Centre Calixa- Lavallée, au cœur du parc Lafontaine. On y retrouve des projets de différent.e. s artistes, dont celui de l'ex chargée de cours Claude Majeau, Lumière sur le droit au logement, réalisé en 2018 avec le FRAPRU et plusieurs de ses groupes membres, alors que se tenait la Marche de villes en villages pour le droit au logement. Deux des grandes lanternes réalisées alors se retrouvent à l'exposition.
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Logement social : Pour espérer une sortie de crise en 2025
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La solution à la crise du logement et à la hausse des loyers passe inévitablement par les logements sociaux, dont il faudrait doubler le nombre d’ici 15 ans, soutient le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) dans un texte publié dans La Presse. Depuis quelques années, la crise du logement locatif prend de l’ampleur. En 2023, la pénurie a atteint un niveau rarement vu, touchant durement toutes les régions du Québec. La timide remontée des taux d’inoccupation constatée dans le plus récent rapport de la Société canadienne d’hypothèques et de logement pour certaines municipalités est accompagnée d’une hausse vertigineuse du loyer moyen. Les nouveaux logements privés, souvent hors de prix, renforcent l’inabordabilité, désormais au cœur de cette crise. Il semble maintenant évident qu’une simple augmentation de l’offre, sans tenir compte du type de logements, ne permettra pas d’enrayer le problème de l’inabordabilité croissante. Autres textes en lien avec l'itinérance et le logement (avec la collaboration du RAPSIM) : • Déclaration commune : Pour renverser la tendance en itinérance. • Un refuge d’urgence ferme malgré la forte demande. • Les coops d’habitation s’adaptent à la crise du logement. • Un homme imaginé : la tendresse radicale d’un regard sur l’itinérance. • Fusions, restructurations : les HLM en mode « efficacité ». • La nouvelle directrice nationale de la DPJ « nettoie les toiles d’araignée ». • Comment fonctionnent les banques alimentaires ? • Pas la faute aux immigrants: les vraies causes (et solutions) de la crise du logement. • Les acheteurs québécois sont confiants malgré les tensions géopolitiques.
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La charité, ou l’entretien de la misère
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Il va sans dire qu’il est essentiel de donner aux banques alimentaires et aux autres organismes de bienfaisance, car il faut une réponse immédiate aux besoins urgents des personnes démunies, de plus en plus nombreuses au Québec. Néanmoins, il convient de se demander pourquoi la charité joue un si grand rôle dans une société riche comme la nôtre. L’État ne devrait-il pas s’occuper davantage des gens dans le besoin ? Bien sûr, répondront les porte-parole des diverses œuvres caritatives, tout en ajoutant avec conviction que, puisque l’État n’a pas les moyens d’éliminer la pauvreté, il n’y a d’autre option que de s’en remettre à la charité privée. Compter sur la charité et le bon vouloir de la sphère privée pour atténuer la pauvreté relève de l’utopie. La charité perpétue les inégalités, car elle ne menace en rien la richesse des riches et ne diminue en rien la pauvreté des pauvres. Elle force les démunis à dépendre des banques alimentaires et autres organismes de bienfaisance. En somme, la charité pérennise la pauvreté. Un texte d'opinion publié dans Le Devoir. • La réponse de Centraide : Éradiquer la pauvreté pour tous et avec tous.
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Réchauffement climatique : +1,5 °C : Nous y sommes
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Le réchauffement planétaire a pour la première fois dépassé le seuil de 1,5 °C en 2024, confirment les grandes agences climatiques du monde. Un rappel qu’il faut accélérer l’action climatique, disent les experts, qui voient néanmoins de bonnes raisons d’être optimistes, malgré un déluge d’évènements extrêmes. Il n’y a plus aucun doute possible : avec un réchauffement moyen de 1,6 °C, 2024 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée. C’est aussi la première fois que les principales agences chargées de mesurer les températures sur Terre décident, d’un commun accord, de communiquer leurs résultats la même journée. Une décision historique pour envoyer « un message clair », estiment les experts. Un dossier de La Presse. Autres textes reliés à l'environnement : • Un réchauffement de 3,9°C à Montréal en 2024 par rapport à l’ère préindustrielle. • Le Canada en voie de rater ses cibles climatiques des 10 prochaines années. • Transport routier : Vers un sommet d’émission de CO2 en 2025 plutôt qu'en 2050. • Rio Tinto écope d’une amende de 2 millions $ pour des infractions environnementales. • Fait que… il y a une nouvelle plateforme pour parler d’action climatique sans écoanxiété. • Réchauffement planétaire : L’année 2025 parmi les plus chaudes en vue. • Comment évoluent les GES du Québec? • Oxfam dénonce les «pollutocrates» du climat. • L’actualité verte de la semaine.
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La privatisation tranquille de l’électricité ou comment échouer sa transition énergétique en 4 étapes faciles
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Tout électrifier (ou presque). Voilà une des principales recommandations des organisations internationales pour la lutte aux changements climatiques. Mais cela implique en même temps de décarboner toute la production électrique (37,5 % des émissions de GES à l’échelle mondiale). Or, à travers le monde, si l’installation des panneaux solaires et des éoliennes connaît une croissance importante, elle masque souvent la croissance aussi importante du charbon et du gaz « naturel » dans le secteur électrique. Encore aujourd’hui, 59 % de l’électricité produite dans le monde repose sur des carburants fossiles. Pourquoi la décarbonation du secteur électrique n’a pas lieu, ou du moins pas suffisamment vite ? Dans son livre The price is wrong (Verso, 2024), l’économiste Brett Christophers nous livre des clés pour comprendre la situation internationale, mais aussi pour analyser au Québec les dangers du projet de réforme de la loi sur l’énergie (PL69), rapporte cette publication de l'Institut de recherche et d'informations socioéconomiques (IRIS). • L’autre personnalité de l’année 2024 de l'IRIS : le conteneur.
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Un monde sous «tensions suralimentées»
Les conflits armés et l’escalade des tensions géoéconomiques seront les principaux dangers auxquels fera face le monde ces prochains mois, craint le Forum économique mondial (FEM), ou Forum de Davos, rapporte Le Devoir. Cela ne facilitera pas non plus les choses du côté des risques environnementaux, qui restent la plus importante menace à long terme. « Nous connaissons malheureusement un nombre record de conflits dans le monde », a relevé lors d’une conférence de presse mercredi Mirek Dušek, un responsable du FEM cité par l’Agence France-Presse. Les conflits militaires directs entre les pays ou par pays interposés, les guerres civiles, les coups d’État et les attaques terroristes sont, « de loin », les plus importants et les plus graves dangers que courra le monde cette année et l’an prochain, conclut le Forum de Davos dans la 20e édition de son rapport annuel sur les risques mondiaux, qu’on venait de dévoiler.
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Les Québécois se sentent nord-américains et loin de la France, révèle un sondage
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Les étudiantes et étudiants d'Éric Daoust contribuent au projet Métamorphose
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Au cours du trimestre d’automne 2024, des étudiantes et étudiants en management et en design ont développé des idées en lien avec le projet Métamorphose. Lancé en janvier dernier, cet ambitieux projet vise à adapter les espaces de la Bibliothèque centrale aux nouveaux besoins de la communauté universitaire. À la suite de la consultation auprès de la communauté universitaire du printemps 2024, des étudiantes et étudiants en design ont manifesté leur intérêt à participer au projet Métamorphose. Le chargé de cours de l’École de design Éric Daoust a accepté d’y consacrer le cours Atelier thématique: objets et espaces intégrés, offert au trimestre d’automne dans le cadre du baccalauréat en design de l’environnement. Les projets des équipes étudiantes ont abordé des enjeux clés pour la transformation de la bibliothèque universitaire, notamment l’optimisation de la lumière naturelle, la création d’espaces adaptés pour le travail individuel et en équipe ainsi que la réutilisation d’objets existants pour un mobilier renouvelé et écoresponsable.
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Nouveaux visages de l’itinérance… issus de l’immigration, un texte de Maryse Poisson
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Le Canada devrait-il faire sa « souveraineté numérique » ? Jonathan Bonneau commente
Le Canada devrait-il réduire sa dépendance aux géants américains comme Microsoft, Google et Amazon pour mieux résister aux menaces de Donald Trump ? Et si oui, peut-on réellement atteindre une « souveraineté numérique » ? Certainement, répondent des spécialistes interviewés par La Presse. Mais l’exercice impliquerait d’énormes sacrifices. D’emblée, la principale limite, c’est la structure de base de l’internet qui est entièrement établie aux États-Unis, rappelle le chargé de cours associé au Laboratoire de recherche en médias socionumériques Jonathan Bonneau. « On sera toujours obligés, pour cette raison, de recevoir nos données des États-Unis, et donc, on est dépendants par définition. Cela dit, il y a des solutions de rechange et beaucoup de niveaux qui peuvent être plus locaux. On a des serveurs au Québec qui sont prêts à recevoir plus de demandes, mais qui ne sont pas connus ou populaires », fait-il valoir.
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Bénédicte Ramade parle de jardinage à la rencontre de l'art contemporain
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Pièces ministérielles vulnérables sur un échiquier électoral mouvant, selon Frédéric Castel
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Carton rouge pour Canada Soccer, commente Philippe-Antoine Lupien
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De l’espionnage aux JO en passant par la signature d’une entente commerciale controversée, une culture d’opacité s’est installée depuis des années au sein de Canada Soccer. Malgré les récents succès des équipes nationales masculine et féminine, cette fédération sportive, l’une des plus importantes au pays, navigue en eaux troubles et cumule les scandales. On peut se poser des questions sur comment ces droits sont négociés et si c’est à l’avantage de la fédération et des athlètes, estime de son côté le chargé de cours Philippe-Antoine Lupien, spécialiste de l’économie sportive, rapporte Radio-Canada. Ce dernier comprend cependant l’intérêt marqué d’hommes d’affaires dans le monde du soccer canadien. Il y a un marché intéressant, quelque chose qui sent bon l’argent. Ils ont certainement l’intérêt du beau sport, mais aussi l'intérêt pécuniaire. Parce qu’au Canada, ce marché-là est en pleine expansion, spécifie Philippe-Antoine Lupien. • 'Where does the money go?' Canada Soccer gets a red card for its finances.
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Le jeu de pouvoir d’Elon Musk, selon Nadia Seraiocco et Laurence Grondin Robillard
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Quel est le véritable objectif d’Elon Musk ? Avec sa nomination au ministère de l’efficacité gouvernementale, il est difficile d’écarter même les scénarios les plus improbables. Une photo du milliardaire aux côtés de Nigel Farage, figure de la droite de Reform UK, devant un portrait de Trump, illustre que ses initiatives disruptives pour la démocratie ne sont pas terminées. Ce projet semble désormais s’inscrire à l’échelle internationale. L’excentrique homme d’affaires, célèbre pour ses stratégies imprévisibles, a misé gros sur Twitter, rebaptisé « X », pour s’imposer comme l’unique alternative viable aux médias d’information qu’il juge désuets, commentent les chargées de cours Nadia Seraiocco et Laurence Grondin Robillard dans un texte publié sur The Conversation. Pendant que le quatrième pouvoir s’effrite à mesure que la confiance du public envers le journalisme diminue, Musk en profite pour gonfler son influence. Les autres piliers de la démocratie (législatif, judiciaire et exécutif) apparaissent comme les prochaines cibles à conquérir et à transformer pour ce milliardaire iconoclaste.
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Peut-on cesser d’entretenir la folie du « 51e État » ?, questionne Rafael Jacob
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Annexion du Canada : Donald Trump est à prendre au sérieux, selon Julien Tourreille
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Chronique américaine avec Christophe Cloutier-Roy
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Montée de la tension au Venezuela : Les explications de Ricardo Peñafiel
À la suite de l'élection frauduleuse de Nicolas Maduro en juillet dernier, des manifestations ont eu lieu la veille de son investiture le 10 janvier. Le chargé de cours Ricardo Peñafiel a commenté la situation à l'émission Ça nous regarde, à l'antenne de Radio-Canada.
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Un séisme de magnitude 7,3 s’abattait sur Haïti il y a 15 ans, Chalmers Larose se souvient
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André Lamoureux : What a Bloc Québécois official opposition could look like
The status quo of Liberals and Conservatives at the helm of Canadian federal politics may soon be disrupted. Conservatives are leading the polls in every province except Quebec. But the Bloc Québécois, a party that only contests seats in Quebec, could emerge as the official opposition. The latest 338Canada data suggests the party could place second with 45 seats, far behind the Conservatives’ projected majority of 237. The Liberals, polling at a historic low, are on pace for 37 seats, while the NDP is hovering in fourth place with a projected 22 seats. However, one defining feature of present-day Quebec nationalism is the fight against multiculturalism, according to UQAM political science professor André Lamoureux. “The Bloc is fighting against the multiculturalism conception of the federal states. The Bloc Québécois has a more universalist conception of society,” he said, defining “universalism” as assimilation into Quebec culture.
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