Plusieurs activités s’organisent en novembre à notre syndicat, en parallèle de notre négociation avec l’employeur. Un conseil syndical sur la mobilisation en deux modes : en visioconférence, le 8, et en présence, le 17; un 5 à 7 pour la Journée nationale des chargées, chargés de cours le 22 novembre; deux ateliers-retraite : un pour les plus jeunes le 23 et le second, pour les moins jeunes, le 24; deux activités de visibilité le 25 novembre. Et le 1^er novembre, le Syndicat a demandé la nomination d’un médiateur-conciliateur. Du côté de l’UQAM, le conseil d’administration a désigné un nouveau président; il s’agit de Simon Prévost, un économiste, qui est actuellement vice-président, clientèle institutionnelle et service de la paie à la Fédération des caisses Desjardins du Québec. Nous transmettons nos félicitations à monsieur Prévost. Espérons qu’il saura amener le comité patronal de l’UQAM à négocier plus sérieusement avec le SPPEUQAM et aussi avec nos collègues des autres syndicats de l’université.

Ont contribué au contenu : Olivier Aubry, Cathy Beausoleil, Laurence Castonguay Emery, Raphaël Crevier, Guillaume Forest-Allard, Violaine Gasse, Nancy Turgeon.

Jean Régnier
Vice-président à l’information

Le 1^er novembre 2021, le Syndicat des professeures et professeurs enseignants de l’UQAM (SPPEUQAM-CSN) a demandé la nomination d’un médiateur-conciliateur, nommé par le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, afin de tenter de dénouer l’impasse actuelle pour le renouvellement de notre convention collective. Après onze mois de négociation, force est de constater que les demandes syndicales ne sont toujours pas prises au sérieux et que seul le comité de négociation syndical se prête à l’exercice de contre-propositions afin d’arriver à un règlement satisfaisant.

Le comité exécutif a récemment appris que la direction de l’UQAM s’obstinait à refuser de s’entendre avec le SPPEUQAM sur le changement d’assurances collectives. Nous vous rappelons que notre volonté de ce changement résulte de deux résolutions adoptées à l’unanimité en assemblée générale en 2018 et en 2021. Cette fermeture de la direction de l’UQAM est incompréhensible et marque un mépris condescendant envers l’ensemble des membres de notre syndicat et aussi pour nos collègues chargées, chargés de cours du réseau de l’Université du Québec (UQ).

Le 1^er novembre, douze membres de l’équipe syndicale tenaient, entre 12 h 30 et 14 h, un kiosque face à l’Agora du pavillon Judith-Jasmin. Arborant fièrement les couleurs de la campagne de mobilisation avec le slogan « Place à notre valorisation », l’équipe a offert aux multiples personnes de passage de délicieuses pommes, des gourdes et surtout, un tract expliquant nos demandes pour le renouvellement de notre convention collective, tout en s’entretenant avec les personnes qui s’arrêtaient pour prendre de l’information.

Cette année, le 22 novembre sera le théâtre d’un événement spécial. Pourquoi? Avec le rapport « L’université québécoise du futur - Tendances, enjeux, pistes d’action et recommandations » remis à la ministre McCann en février dernier par le scientifique en chef, Rémi Quirion, les chargées et chargés de cours (et professeures, professeurs enseignants) s’interrogent sur ce que l’avenir leur réserve. Qu’est-ce qui nous caractérise aujourd’hui? Quels sont nos défis actuels? Comment nous inscrivons-nous dans ce futur universitaire? Quelle place occuperons-nous?

La FNEEQ sera présente et vous invite à rejoindre les milliers de travailleuses et de travailleurs qui marcheront le samedi 6 novembre prochain partout dans le monde pour dénoncer le manque d’ambition climatique de nos gouvernements et réclamer des mesures suffisantes pour atteindre la cible de réduction des gaz à effet de serre de l’Accord de Paris. Événement familial et pacifique organisé dans le cadre de la COP26, la marche québécoise s’inscrit dans la foulée de près de 75 manifestations et actions qui auront lieu à travers le monde! 

Le Devoir nous apprenait dans son édition du 27 octobre dernier que le gouvernement québécois a annoncé qu’il n’imposera la vaccination obligatoire contre la COVID-19 ni au personnel des écoles ni à celui de l’enseignement supérieur. Il justifie cela par le fait que la situation pandémique s’améliore et que « les mesures en place et le contrôle des éclosions dans les établissements d’enseignement supérieur sont suffisants ». Pour lire l’article du Devoir, c’est par ici.

Alors que les 11 000 salariées, salariées de CPE affiliés à la CSN débrayent pour une troisième journée de suite, le 4 novembre, les porte-paroles des deuxième et troisième groupes d’opposition pour la famille, Christine Labrie et Véronique Hivon, ainsi que la vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), Lucie Longchamps, enjoignent le gouvernement à améliorer considérablement les conditions de travail dans les CPE. On peut consulter un article sur le site Internet de la CSN par un simple clic.

Camille Robert, chargée de cours (professeure enseignante), étudiante au doctorat en histoire et études féministes à l’UQAM et agente de relations de travail au SPPEUQAM, vient de se mériter une bourse de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) et de la Fondation de BAnQ, pour son projet « Femmes en grève : tournant néolibéral et travail de reproduction sociale dans le secteur public québécois (1980-1990) ». Pour plus d’infos, on peut lire ce communiqué de la BAnQ. Toutes nos félicitations, Camille!

Nous venons d’apprendre que Dominique Sirois-Rouleau, chargée de cours (professeure enseignante) particulièrement impliquée à son Département d’histoire de l’art à l’UQAM, a été engagée à titre de directrice générale de Vidéographe, à la fin de l’été dernier. Vidéographe, une institution artistique de premier plan au Québec, et dans le monde, fête en 2021 ses 50 ans d’engagement soutenu envers la recherche en art vidéo et le rayonnement des pratiques expérimentales de l’image en mouvement. Bravo pour ton nouveau défi, chère collègue!