Infolettre du Syndicat des professeures et professeurs enseignants de l'UQAM - 26 septembre 2019 ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­
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Une première édition de la Semaine de l’environnement sous le signe de l’urgence et de la mobilisation

La première édition de la Semaine de l’environnement de notre syndicat tire à sa fin et force est de constater que les enjeux environnementaux sont non seulement nombreux et pressants, mais suscitent les passions et les débats enflammés.

Les cinq tables rondes tenues cette semaine au Salon orange (Alimentation et agriculture; Aménagement du territoire; Pacte de la transition vers l’action directe?; Écocitoyenneté, croissance et effondrement civilisationnel; Gaz à effet de serre et aviation) dressaient un portrait alarmant, soit, mais aussi très mobilisateur devant la catastrophe à laquelle nous sommes toutes et tous confronté.e.s et aux moyens à prendre pour y faire face.

Le combat à mener ne s’annonce pas facile et il devra en être un collectif, solidaire et immédiat si nous voulons y arriver. Comme pour beaucoup d’enjeux sociaux, c’est à travers la force du nombre, l’engagement total et la volonté de penser à autrui avant soi-même que se trouvent les solutions.

Décroissance, changement drastique de mode de vie, redéfinition des paradigmes temporels, psychologiques, sociétaux et géographiques qui modulent notre existence et désobéissance civile sont autant de thèmes qui ont été abordés par nos divers intervenant.e.s, personnalités publiques, militant.e.s engagé.e.s et chargé.e.s de cours.

Cette première édition de notre Semaine de l’environnement a permis non seulement de mettre notre planète au coeur des discussions, mais aussi de positionner notre Syndicat comme acteur engagé dans la recherche et l’application de solutions et de sensibilisation en matière d’enjeux climatiques planétaires.

Le succès de cet événement n’aurait pas été possible sans la contribution essentielle de nos collègues du SEUQAM à la technique et à la logistique, de l’équipe syndicale dans son engagement à réaliser cet ambitieux projet, mais aussi et surtout de Rosianne Arseneau et de Pierre Trudel, deux personnes chargées de cours ayant donné sans compter en énergie et en heures tout au long du processus d’organisation et de tenue de l’activité.

Merci.

À l’année prochaine pour une deuxième édition et, d’ici là, à demain pour la marche pour le climat!


* Si vous n’avez pas pu assister à ces échanges en personne, il vous est toujours possible de visionner ceux-ci en vidéo sur la page Facebook de notre Syndicat. Les enregistrements seront aussi déposés sur la plateforme UQAM.tv.

Dans deux semaines, vous serez appelé.e.s à mettre vous-mêmes la main à la pâte dans une série d’ateliers pratiques qui permettront de mettre en application certains des principes évoqués par nos invité.e.s. Restez à l’affut pour plus de détails.

 
 
À mettre à votre agenda

27 septembre 2019 – Marche mondiale pour le climat
1er octobre 2019 –
Assemblée générale spéciale
6 au 12 octobre 2019 –
Semaine de sensibilisation aux maladies mentales
23 octobre 2019 - Disponibilité des affichages sur ACCENT
23 octobre au 1er novembre 2019 -
Période pour enregistrer les candidatures sur ACCENT
9 novembre au 14 novembre 2019 -
Période de réponse à la proposition des cours attribués par ACCENT

* Surveillez nos babillards, notre infolettre et nos pages médias sociaux pour ne rien manquer
 
 
SPPEUQAM
 
 
Mot de votre présidente

L’UQAM a déjà un demi-siècle d’existence.  Il est donc normal de faire un bilan critique de notre Université à laquelle nous tenons tant. Sur la page d’accueil de l’UQAM il est clairement défini qu’elle est née d’une volonté de démocratisation et d’accessibilité à l’enseignement universitaire. 

Nous connaissons et nous aimons l’UQAM, notre Université innovatrice, francophone, populaire et accessible. La pépinière des débats sociétaux et la communauté uqamienne est revendicatrice et engagée. 

La cohésion et la solidarité interne entre les différents groupes existent et elles étaient notamment visibles pendant la grève de SEUQAM.

Mais quelle université voulons-nous ? Quels modèles voulons-nous pour l’UQAM ?

Après réflexion, voici nos réponses : une université mieux financée, une université inclusive et collégiale qui reconnaît tous les acteurs de la communauté uqamienne, une université qui garantit à tous les groupes, enseignants, chercheurs, étudiants et employés de soutien, une pleine participation aux orientations et décisions universitaires.

Mais ce modèle idéal n’est pas facile à réaliser car les intérêts des différents groupes entrent en conflit. La situation des membres du SPPEUQAM, les personnes chargées de cours, reste un exemple vivant de cette ambiguïté. Pour réaliser cet idéal d’une université moderne, il faut donc une volonté institutionnelle et collective.

L’Université reconnait que les chargé.e.s de cours représentent 42% des employés de l’UQAM et dispensent environ 60% des cours au premier cycle. Elle nous reconnait même, par notre convention collective, comme partenaires à part entière dans le développement de la mission de formation et dans l'amélioration de la qualité de l'enseignement.

Et pourtant, l’emploi des personnes chargées de cours reste très précaire. Une simple modification de programme fait quelques fois en sorte qu’un.e enseignant.e de longue date perd son emploi. La diminution des effectifs d’étudiants affecte en premier lieu les personnes chargées de cours car moins d’étudiants égal moins de travail pour nos membres.  

La question se pose ici : si nous nous préoccupons de la qualité de l’enseignement de nos étudiants, ne faut-il pas trouver un moyen pour stabiliser l’emploi de leurs enseignant.e.s ? La réponse est oui. C’est un projet ambitieux qui a été élaboré par notre comité militant sur la stabilisation de l’emploi.  Nous considérons que c’est tout à fait dans l’intérêt de l’UQAM de stabiliser notre tâche afin de permettre une continuité et un meilleur enseignement à nos étudiants.  

La véritable reconnaissance qui accorde aux membres du SPPEUQAM une place collégiale dans la gouvernance universitaire n’est pas encore au rendez-vous. Il aura fallu 40 ans de luttes pour obtenir un droit de vote aux comités de programmes de 1er cycle. Combien de temps faudra-t-il encore pour obtenir un droit de vote aux assemblées départementales ?  Force est de constater que les personnes chargées de cours ne sont pas encore des actrices et acteurs véritables des décisions au sein de leurs départements et, plus largement, de notre institution. 

En conclusion, pour répondre à la question : quel modèle d’université les personnes chargées de cours veulent-elles ? Nous voulons une université qui reconnait les personnes chargées de cours comme des professeur.e.s enseignants à part entière, une université qui stabilise nos emplois et qui nous accorde une place équitable dans la gouvernance universitaire.  

*Ce mot de la présidente est une transcription du discours prononcé par celle-ci dans le cadre du “OFF 50e” de l’UQAM
 
 
Assemblée générale spéciale du 1er octobre 2019

Une assemblée générale spéciale aura lieu le mardi 1er octobre 2019 à 13h à la salle Marcel-Pépin (Salle 100) du Centre Saint-Pierre (1212, rue Panet).

Le seul point à l’ordre du jour est le suivant : Maraudage (période de changement d’allégeance syndicale)

Un lunch sera servi dès 13h.

Nous vous attendons nombreuses et nombreux pour cette assemblée.

 
 
OFF 50e de l’UQAM

Le OFF 50e de l'UQAM ayant pour titre "L'UQAM, 50 ans plus tard : Bilan critique" a eu lieu le mardi 24 septembre dernier à la salle D-R200 du Anasthase-David (1430 Saint-Denis).

Cet évènement comportait la participation de Marianne Di Croce, Georges Leroux, Geneviève Pagé et Sandrine Ricci comme invité.e.s autour d’une table ronde animée par Camille Robert et suivie d’un petit cocktail.

Il s’agissait d’une occasion de souligner, en marge du 50e anniversaire de l’Université, 50 ans d’implication, de luttes et d’actions des différent.e.s actrices et acteurs qui composent la communauté uqamienne..

Notre présidente, Yvette Podkhlebnik, a d’ailleurs prononcé un discours pour l’occasion que vous pouvez lire dans notre rubrique “Le mot de votre présidente”.

Cette activité était organisée conjointement par les syndicats de l'UQAM (SEUQAM, SÉTUE, SPPEUQAM et SPUQ).

 
 
INVITATION : Semaine de sensibilisation aux maladies mentales

Du 6 au 12 octobre prochain se déroulera la semaine de sensibilisation aux maladies mentales.

Prenant un peu d’avance, le Vice-rectorat au développement humain et organisationnel est heureux de vous inviter à une conférence intitulée « Fier de faire une différence ! », le jeudi 3 octobre prochain, de 12 h 30 à 14 h, à la salle Pierre-Mercure du Centre Pierre-Péladeau.

Présentée par Jean-Philippe Dion, porte-parole du Réseau Avant de craquer, cette conférence vise à sensibiliser les membres de la communauté aux impacts de la maladie mentale et à les amener à se reconnaître comme un élément positif dans le rétablissement d'un proche touché par la maladie mentale.

Cette conférence est organisée par les Services à la vie étudiante (SVE) et le Service du développement organisationnel (SDO).

Pour consulter l’annonce de l’évènement, cliquez ici.

 
 
Environnement
 
 
INVITATION : Marche mondiale pour le climat

Description officielle de l’évènement :

Le 15 mars dernier, alors que nous étions plus de 150 000 étudiantes et étudiants officiellement en grève au Québec et plus encore dans les rues de Montréal, Québec, Alma, Baie-Comeau, Cap-aux-Meules, Carleton-sur-Mer, Gaspé, Gatineau, Joliette, La Pocatière, Magog, Mont-Laurier, Rimouski, Rivière-du-Loup, Rouyn-Noranda, Saguenay, Saint-André-Avellin, Saint-Félicien, Saint-Hyacinthe, Sept-Îles, Shawinigan, Sherbrooke, Trois-Rivières, Valcourt et Warwick, on s’était lancé une nouvelle invitation: le 27 septembre.

On s'était dit que même si ce que l’on venait d’accomplir était beau, cette date-là, elle, serait encore plus grandiose.

On s’était dit que ce serait encore plus gros, plus puissant.

C’était un rendez-vous.

Ce rendez-vous est aujourd’hui marqué à l’agenda.

Le 27 septembre, à midi, on se retrouvera au monument George-Étienne Cartier sur le Mont-Royal à Montréal. Promis, nous, nous y serons.

Entre le 15 mars et le 27 septembre, 196 jours se seront écoulés. Et tout nous pousse à croire que sans mobilisation de plus grande envergure, nos décideurs et décideuses ne prendront pas d’initiatives en vue d’éviter le pire, mais aussi en vue de nous proposer un monde plus respirable. Habitable. Un monde tout simplement plus désirable.

Le 27 septembre, la planète est en grève. Pas seulement les étudiantes et étudiants, mais aussi les travailleuses, travailleurs, citoyennes, citoyens. Parce que la crise climatique n’épargne personne, nous devons toutes et tous nous mobiliser. Faisons de cette date un moment historique. Celui du véritable changement.

Parce qu’il est grand temps que l’on prenne les choses en main.


Vous êtes toutes et tous convié.e.s à joindre cette grande marche mondiale pour le climat le 27 septembre 2019 pour la journée La Planète en grève.

La marche a comme point de départ le monument Sir George-Étienne-Cartier au pied du Mont-Royal à 12h, mais une délégation de l'UQAM partira de la Place Pasteur à 11h00 et un point de rencontre du Syndicat est prévu dès 11h30 au coin des rues Duluth et de l’Esplanade avec bannières et ronds de feutrine verte pour pouvoir marcher toutes et tous ensemble.

C’est un rendez-vous!

 
 
Déclarer l’urgence climatique

L'UQAM et neuf autres universités québécoises joignent le mouvement mondial pour lutter contre les changements climatiques.

À l’invitation du Réseau universitaire québécois en développement durable, l’UQAM et neuf autres universités québécoises joignent le mouvement mondial des établissements d’enseignement supérieur visant à déclarer une situation d’urgence climatique. Par cette déclaration, les universités reconnaissent la nécessité d’un changement social pour lutter contre la menace croissante des changements climatiques en prenant trois engagements fermes:

- atteindre la carboneutralité pour 2030, ou 2050 au plus tard;

- mobiliser davantage de ressources pour la recherche axée sur les mesures pour remédier aux changements climatiques et faciliter le développement de compétences;

- acccroître l’accès à l’éducation relative à l’environnement et au développement durable dans les programmes d’enseignement, sur les campus et dans les programmes de sensibilisation des communautés.

Pour lire le reste de cet article dans Actualités UQAM, cliquez ici.

 
 
Virage vert pour les cafés étudiants

Les cafés étudiants de l’UQAM se surpassent en terme de politiques vertes et ont de quoi faire saliver plusieurs entreprises par leurs pratiques environnementales. La transition n’est toutefois pas achevée, dévoile un questionnaire que le Montréal Campus leur a envoyé.

Pour lire les conclusions de cette enquête menée par le Montréal Campus, cliquez ici.

 
 
Pourquoi la majorité d’entre-vous n’a jamais entendu parler d’Autumn Peltier ?

Le 22 mars 2018, Autumn Peltier, jeune activiste autochtone pour le climat s’adressait du haut de ses 13 ans aux leaders mondiaux aux Nations Unies. Son allocution portait sur la nécessité d’agir pour la protection de l’eau.

C’est sans doute la première fois que vous lisez son nom. À l’inverse, vous avez très certainement entendu parler de l’allocution de Greta Thunberg aux Nations Unies ce lundi 23 septembre. Pourquoi ce fossé de représentation médiatique entre ces deux jeunes activistes qui font toutes deux un travail remarquable de conscientisation ?

Qu’est-ce que cela dit de la prégnance des structures racistes dans nos sociétés et en quoi la visibilisation des premièr.e.s concerné.es est un enjeu primordial pour aborder le plus correctement la question du changement climatique ? Décryptage.

Pour lire ce texte de la Fédération des femmes du Québec, cliquez ici.

 
 
Un projet zéro déchet à l’UdeM

L’UdeM se lance dans un projet visant à réduire au maximum la quantité de déchets et de gaspillage alimentaire dans ses restaurants Local Local. Experts, étudiants et membres du personnel se rassemblent pour trouver des solutions durables.

Le projet est né d’une collaboration entre le directeur de la division Résidences, hôtellerie et restauration à l’UdeM, Pascal Prouteau, et l’organisme de lutte contre le gaspillage alimentaire Préserve. L’informatrice de l’organisme, Eva Murith, également ancienne étudiante en droit international à l’UdeM, propose à l’Université de s’entretenir avec les étudiants et les membres du personnel pour mettre en place des mesures concrètes afin de réduire les déchets.

Près de 53 % des produits, selon M. Prouteau, sont perdus entre le champ et l’assiette. « Par tonne, ça représente 530 kg d’aliments jetés, c’est énorme, affirme-t-il. Ce projet passe donc par une prise de conscience individuelle et collective. »

Pour lire le reste de cet article de Quartier libre, cliquez ici.

 
 
Les écologistes demandent une taxe sur le carburant pour les grands voyageurs

Pour réduire l’effet croissant des avions sur le réchauffement climatique, l’industrie aéronautique doit imposer une taxe sur les carburants aux voyageurs assidus et limiter la construction d’aéroports dans le monde entier, a demandé mardi une coalition pour l’environnement.

Une surcharge de carburant sur les vols internationaux et domestiques, qui serait plus élevée pour les voyageurs d’affaires et de première classe et les passagers qui voyagent plus fréquemment, dissuaderait les passagers de voler, ont affirmé des représentants de la Climate Aviation Coalition lors d’une conférence de presse 40ème assemblée triennale de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), dont le siège est à Montréal.

Pour lire le reste de cet article dans sa version originale en anglais dans The Gazette, cliquez ici.

 
 
Monde social et de l'éducation
 
 
Universités : Le fédéral doit en faire plus

Le niveau des transferts fédéraux pour l’enseignement supérieur stagne depuis maintenant près de 20 ans. En 2018-2019, le gouvernement canadien y a consacré l’équivalent de 0,19 % du PIB. Il s’agit d’une contribution anémique, 60 % inférieure à ce qu’elle était au milieu des années 80.

Pendant ce temps, la fréquentation des établissements d’études postsecondaires a connu une forte croissance. L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) note d’ailleurs qu’en 2018, 62 % des Canadiennes et Canadiens de 25-34 ans avaient réussi un diplôme postsecondaire. Cette tendance n’est pas près de s’estomper alors que nous assistons à un renouvellement des qualifications requises dans plusieurs secteurs d’activité.

Cette augmentation des populations étudiantes, conjuguée à la stagnation des moyens consacrés au secteur éducatif postsecondaire, engendre une pression énorme qui est d’abord absorbée par les personnels des institutions d’enseignement. On ne s’étonnera pas dans ce contexte que de récents résultats d’enquêtes terrain ont révélé d’importants signaux de détresse en provenance de ces milieux. Quand on entend que plus d’une personne sur deux est sur le point de craquer, il est temps d’agir.

Au cours des 50 dernières années, la démocratisation de l’accès à l’enseignement supérieur est devenue une valeur phare au Québec. Cet accès accru a aussi engendré une diversification des profils étudiants et incidemment des besoins. Or, il est injustifiable que cette démocratisation s’opère en parallèle à une détérioration des conditions d’exercice et que les personnels des établissements soient soumis à une précarité devenue endémique. L’érosion des conditions de travail que l’on constate doit être dénoncée et combattue.

Pour lire le reste de cet texte de Vincent Beaucher, président de la FREUQ, paru dans Le Soleil, cliquez ici.

 
 
La qualité de l’enseignement préoccupe l’Institut du Québec

L’une des premières préoccupations en matière d’éducation devrait être de s’assurer que les élèves ont un enseignement de qualité. Or, le Québec choisit mal ses futurs enseignants, n’encadre pas ceux qui arrivent dans la profession et ne mesure pas l’effet de ses propres programmes sur la réussite des élèves, déplore l’Institut du Québec dans un rapport publié [mercredi] matin.

Survol d’un « portrait décourageant » que vous pouvez lire dans La Presse en cliquant ici.

 
 
Plaidoyer pour une «ortograf sinplifié» du français

Écriture inclusive, accord du participe passé : l’orthographe de la langue française ne cesse d’être remise en question depuis quelques années. De la France à la Belgique en passant par le Québec, des voix s’élèvent pour critiquer la complexité de ces mots couchés sur papier et appellent au changement.

« Non, “l’ortograf sinplifié” n’est pas la revanche des cancres », écrit l’auteur québécois Mario Périard dans son essai L’orthographe, un carcan ? Une déconstruction du mythe orthographique de A à Z, qui a fait son entrée dans les librairies la semaine dernière.

À travers quelque 140 pages, cet ancien employé d’Hydro-Québec passionné par les questions linguistiques s’attaque aux idées reçues sur les difficultés qu’engendrerait une simplification de l’écriture du français.

Pour lire le reste de cet article dans Le Devoir, cliquez ici.

 
 
Babillard des membres
 
 
Pour une éducation à la sexualité positive, inclusive et anti-oppressive : Texte d’Alhassane Balde

L’éducation à la sexualité est depuis longtemps l’un des maillons faibles de l’éducation des jeunes Québécois.es. Après la réforme Marois et le succès limité de l’approche de l’éducation à la sexualité par compétences, à la suite de plusieurs années de séances organisées ad hoc par certaines écoles, la rentrée scolaire 2018 a vu l’arrivée de nouveaux contenus obligatoires en éducation à la sexualité. Le gouvernement Legault propose ainsi d’accorder annuellement de 5 à 15 heures à ces apprentissages pour les élèves du primaire et du secondaire. Or, il n’offre pas pour autant les ressources conséquentes : on attribue moins de 5 $ par élève par année à l’éducation à la sexualité. Les formations au personnel à qui incombent ces responsabilités sont limitées. La libération du personnel pour le temps d’appropriation de ces nouvelles connaissances, la planification et la coordination des activités sont insuffisantes.

Pour lire le reste de ce texte d’opinion d’Alhassane Balde, chargé de cours au département d’Éducation et formation spécialisées, paru dans Le Devoir, cliquez ici.

 
 
Le concours identitaire : Chronique d’Isabelle Picard

Isabelle Picard, chroniqueuse à Radio-Canada et chargée de cours au département de psychologie, s’intéresse cette semaine à la question complexe de l’identité autochtone aujourd’hui. Les Autochtones, soutient celle-ci, font face à la contrainte de devoir à la fois répondre à des stéréotypes issus d’une fiction historique tout en construisant une identité bien ancrée dans le monde moderne.

Pour lire cette chronique sur le site de Radio-Canada, cliquez ici.

 
 
Une expérience contemplative : Installation éphémère au Judith-Jasmin des étudiant.e.s de Maxim Bonin

S’inspirant de la géomorphologie de la plage et de l’empreinte architecturale du pavillon Judith-Jasmin (J), l’installation éphémère Matière à discours propose une expérience contemplative. Réalisée par les finissantes du DESS en design d'événements Marie-Sophie Bergeron, Sacha Buliard et Clara Seguy, l’œuvre est présentée dans le cadre des activités entourant le 50e anniversaire de l’UQAM, avec le soutien du Partenariat du Quartier des spectacles. L’installation est située dans la cour nouvellement aménagée du transept sud du pavillon J, sur la rue Sainte-Catherine Est.

Le projet a été conçu dans le cadre d’un cours donné par la professeure de l’École de design Céline Poisson, avec la collaboration du professeur du Département de sociologie Jean-François Côté. Le concept a par la suite été développé lors d’un stage offert par le Service des communications, sous la supervision de son conseiller à la promotion institutionnelle Maxim Bonin, également chargé de cours à l’École de design.

Pour lire l’article d’Actualités UQAM sur le sujet, cliquez ici.

 
 
L'égalité des sexes : Essai de Bochra Manaï

De quelle manière l’égalité pourrait-elle s’articuler dans les milieux de travail et les villes, au sein des familles et du couple? Sous la direction de la recherchiste et traductrice Noémie Désilets-Courteau (B.A. animation et recherche culturelles, 2008), deux auteurs et huit autrices, parmi lesquelles on compte des professeures, des journalistes et des chroniqueuses, se sont prêtées au jeu consistant à imaginer un monde plus égalitaire.

La chargée de cours du Département de géographie Bochra Manaï démontre comment l’urbanisme peut résorber les inégalités et rendre les villes plus sécuritaires et navigables pour les personnes vulnérables.

11 brefs essais pour l'égalité des sexes. Horizons féministes émergents est publié aux éditions Somme toute.

 
 
Les troubles liés aux événements traumatiques : Ouvrage de Suzie Bond

Au Canada, la majorité (76 %) de la population vivra un événement traumatique au cours de sa vie. Même si la plupart des personnes arrivent à s’adapter à un tel événement, près de 10 % développeront un trouble de stress post-traumatique (TSPT). Ce nombre peut tripler, voire quadrupler dans les populations plus à risque, comme les militaires, les victimes d’agressions sexuelles et les individus gravement blessés. Outre le TSPT, plusieurs troubles peuvent apparaître à la suite d’un trauma, soit une humeur dépressive, de l’insomnie et des cauchemars, une consommation inappropriée d’alcool ou de drogue, pour ne nommer que ceux-ci. En somme, les cliniciens sont souvent démunis face à cette clientèle des plus complexes.

C’est le sujet dont traite l’ouvrage “Les troubles liés aux événements traumatiques - Guide des meilleures pratiques pour une clientèle complexe”, sous la direction notamment de Suzie Bond, chargée de cours au département de psychologie, paru aux Presses de l’Université Laval.

Il s’agit du premier ouvrage en français à présenter les meilleures pratiques dans l’évaluation et le traitement du TSPT et des troubles connexes, dans un langage accessible aux cliniciens. Ancré rigoureusement à la fois dans la recherche scientifique et dans la pratique clinique, il se veut un exercice de transfert de connaissances de la recherche vers la clinique. Ainsi, il aidera les cliniciens à choisir le traitement le plus approprié pour leur patient et leur apportera les outils et les ressources nécessaires pour mettre les recommandations en pratique. Il pourra aussi être utilisé auprès des futurs intervenants afin de parfaire leur formation concernant l’évaluation et l’intervention auprès des victimes de trauma.

Pour vous le procurer, cliquez ici.

 
 
La grande migration : Ouvrage d’Anne Deslauriers

Hauts dans le ciel, les voiliers de bernaches qui traversent le ciel m'ont inspirée. À l'écriture, j'ai réalisé que ma proposition de création allait devenir une expérience riche en humanité.

Au sein de ce projet, des questions délicates allaient être soulevées : la crise migratoire actuelle, la crise identitaire et culturelle de certains peuples, ainsi que d'autres réalités sociales et environnementales.

Quelques mois plus tard, un projet d'arts plastiques prenait vie dans plusieurs écoles à travers la province. Les bernaches se sont envolées, empruntant trois trajets différents pour effectuer leur parcours migratoire. S'arrêtant d'école en école, les bernaches étaient soignées par ceux qui les accueillaient et repartaient plus nombreuses vers d'autres lieux. Sur leur corps, des marques identitaires et culturelles réalisées par leurs créateurs.

Ainsi, les bernaches se sont multipliées. Animées par la couleur, la beauté de leurs différences et le désir de rencontrer l'autre, elles ont parcouru plus de 3 000 km. Leur voyage achevé, les bernaches retournaient à ceux qui les avaient mises au monde : enfants, adolescents, adultes et aînés.

Cet ouvrage “La grande migration - Les arts plastiques pour un monde meilleur” d’Anne Deslauriers, chargée de cours à la Faculté des arts, est paru aux Éditions JFD. Vous pouvez vous le procurer en cliquant ici.