Infolettre du Syndicat des professeures et professeurs enseignants de l'UQAM - 19 septembre 2019 ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­
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La planète crie à l’urgence, l’écoutez-vous?

Les mandats de grève se multiplient partout dans la province pour permettre aux étudiantes, étudiants, travailleuses, travailleurs, enseignantes et enseignants d’aller manifester pour demander des actions urgentes, drastiques et nécessaires en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de protection de l’environnement, de décroissance, de préservation de la biodiversité et d’autres mesures permettant à peine de freiner l’inexorable crise climatique à laquelle nous faisons face.

Pourtant, plutôt que de prendre des engagements concrets en matière d’environnement, nos différents paliers gouvernementaux préfèrent adopter des mesures encourageant l’utilisation d’automobiles, menacer de représailles les personnes ayant choisi de ne pas aller au travail ou à l’école pour crier dans les rues qu’il y a urgence d’agir ou même piger dans les fonds publics pour faire vivre des industries polluantes et destructrices…

Si jamais les prochaines élections ne permettent pas d’envoyer un message clair aux classes politiques et dirigeantes comme quoi l’environnement est l’enjeu principal et prioritaire de notre société, il n’en sera pourtant pas toujours ainsi.

Les jeunes d’aujourd’hui qui sont les électrices et électeurs de demain, celles et ceux-là même qui devront vivre avec les conséquences des choix égoïstes des générations précédentes, ne l’oublieront pas.

Leur voix se fera entendre. Si ce n’est pas aujourd’hui, ce sera pour très bientôt.

 
 
À mettre à votre agenda

23 au 27 septembre 2019 – Semaine de l'environnement
23 octobre 2019 -
Disponibilité des affichages sur ACCENT
23 octobre au 1er novembre 2019 -
Période pour enregistrer les candidatures sur ACCENT
9 novembre au 14 novembre 2019 -
Période de réponse à la proposition des cours attribués par ACCENT

* Surveillez nos babillards, notre infolettre et nos pages médias sociaux pour ne rien manquer

Voici les offres de formations du Centre de formation en soutien à l’académique (CFSA) pour les prochaines semaines :
24 septembre 2019  – Moodle 103 : Évaluation de l'apprentissage et de l'enseignement
25 septembre 2019 – Enseigner par la méthode des cas
25 septembre 2019 – Évaluer les apprentissages : démarches et modalités - Formule en soirée
26 septembre 2019 Concevoir un PowerPoint inclusif et efficace : Atelier pratique
30 septembre 2019 Élaborer et préparer un examen

* Que votre carrière de chargé-e de cours soit toute récente ou déjà bien entamée, ces formations représentent une occasion privilégiée de perfectionner votre pratique, de vous développer professionnellement ou de mieux répondre aux besoins de vos étudiant-e-s. Hâtez-vous à vous inscrire puisque les places sont limitées!
 
 
SPPEUQAM
 
 
Semaine de l’environnement - Programmation officielle

Notre programmation officielle est maintenant sortie!

Nous vous proposons de superbes activités pour tous les goûts.

Il est à noter qu’en raison du conflit de nos collègues du SEUQAM, certaines des activités initialement prévues ont été déplacées à la semaine suivante (du 30 septembre 2019 au 4 octobre 2019), mais que les tables rondes ont été maintenues.

Vous êtes donc invité.e.s à consulter le site web (https://sppeuqamenvironnement.wordpress.com/) et la page Facebook de l’évènement pour en savoir plus.

Tables rondes à inscrire à votre agenda :

  • Table ronde sur l’agriculture et l’alimentation
    Lundi 23 septembre 2019, entre 17h et 19h
    • Invité.e.s :
      • Élise Desaulniers, directrice générale de la SPCA, chercheuse indépendante, conférencière  et autrice de plusieurs livres, dont Le défi végane 21 jours (2016).
      • Intervenant.e. du milieu de l’agriculture (agriculteur.trice.s et jardinier.ère.s maraicher.ère.s, membre d’une coopérative en agriculture) qui met de l’avant une agriculture écoresponsable (biologique, de proximité et/ou biodiversifiée)
      • Madeleine Chagnon, professeure associée au Département des sciences biologiques de l’UQAM et spécialiste de l’environnement agro-alimentaire, UQAM
      • Florence Scanvic, présidente et directrice des communications à l’Association végétarienne de Montréal
      • Pascal Genest-Richard, secrétaire du C.A. de la Coopérative pour l’agriculture de proximité écologique (CAPÉ), inspecteur pour la certification biologique et agriculteur ;
      • Charlie-Ann Arseneau, étudiante au Cégep Marie-Victorin et passionnée d’alimentation végétalienne

  • Table ronde sur l’aménagement du territoire
    Mardi 24 septembre 2019, entre 12h30 et 14h
    • Invité.e.s :
      • Luc Ferrandez - Maire d’arrondissement du Plateau-Mont-Royal de 2009 à 2019 et à la tête de Projet Montréal de 2014-2016, bientôt animateur à la radio 98,5 Montréal
      • Jonathan Théorêt - Directeur du GRAME et administrateur trésorier du Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-Montréal)
      • Laurence Lavigne Lalonde - Conseillère de Ville pour Maisonneuve-Longue-Pointe et responsable de la transition écologique et de la résilience au sein du comité exécutif de la ville de Montréal
      • Jérôme Lafitte (Centr’ERE Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement et à l’écocitoyenneté, UQAM)
      • Ron Rayside (Architecte et urbaniste engagé, notamment à l'Alliance Ariane)

  • Table ronde Pacte de la transition vers l’action directe?
    Mercredi 25 septembre 2019, entre 12h30 et 14h
    • Invités :
      • Dominic Champagne, Auteur, metteur et scène et militant écologiste, maître d’œuvre de la plus importante manifestation pour l'environnement de l'histoire du Québec, l'un des auteurs du manifeste Élan Global et instigateur du Pacte de la transition
      • Anthony Garoufalis-Auger, De l’organisation ‘rapiddecarbonizationgroup’ sur la question des statégies d’action quant à l’urgence relative au réchauffement climatique

  • Table ronde sur l’éco-citoyenneté, la croissance et l’effondrement civilisationnel
    Mercredi 25 septembre 2019, entre 17h et 19h
    • Invité.e.s :
      • Cédric Michaud, a suivi une formation d’ingénieur en analyse des systèmes, qu’il a complétée avec des études universitaires en biochimie à l’UQAM. Co-fondateur de LAZARE, l’Association Québécoise de Collapsologie, il se consacre à faire réfléchir la société québécoise à quel avenir elle peut prétendre au vu des très sérieuses contraintes en ressources et énergie qui vont s’appliquer à elle de façon de plus en plus pressantes.
      • Anne-Sophie Lessard-Gousse, professeure associée à l'ISE et chargée de cours à l'UQAM, docteure en psychologie sociale et environnementale. Spécialiste de la motivation humaine (motivation environnementale) qui s'intéresse aux freins sociaux-psychologiques à l'action écologique, au changement de comportement et à l'écocitoyenneté.

  • Table ronde Gaz à effet de serre et aviation
    Jeudi 26 septembre 2019, entre 12h30 et 14h
    • Invité :
      • André Noël, journaliste d'enquête ayant travaillé spécifiquement sur la problématique de l'industrie de l'aviation et de son rôle dans l'émission de gaz à effet de serre

Toutes nos tables rondes se dérouleront au Salon orange du Centre Pierre-Péladeau de l’UQAM (300, boulevard De Maisonneuve Est, Montréal (Québec) H2X 3X6)

Pour s’y rendre : Métro ligne orange, descendre à Berri UQAM. Prendre la sortie coin Maisonneuve et St-Denis, puis marcher (1 min) en direction ouest pour arriver à la Salle Pierre-Mercure. À l’intérieur, suivre les indications pour le Salon orange.

Le reste des activités est accessible sur notre site internet

 
 
INVITATION : Marche mondiale pour le climat

Description officielle de l’évènement :

Le 15 mars dernier, alors que nous étions plus de 150 000 étudiantes et étudiants officiellement en grève au Québec et plus encore dans les rues de Montréal, Québec, Alma, Baie-Comeau, Cap-aux-Meules, Carleton-sur-Mer, Gaspé, Gatineau, Joliette, La Pocatière, Magog, Mont-Laurier, Rimouski, Rivière-du-Loup, Rouyn-Noranda, Saguenay, Saint-André-Avellin, Saint-Félicien, Saint-Hyacinthe, Sept-Îles, Shawinigan, Sherbrooke, Trois-Rivières, Valcourt et Warwick, on s’était lancé une nouvelle invitation: le 27 septembre.

On s'était dit que même si ce que l’on venait d’accomplir était beau, cette date-là, elle, serait encore plus grandiose.

On s’était dit que ce serait encore plus gros, plus puissant.

C’était un rendez-vous.

Ce rendez-vous est aujourd’hui marqué à l’agenda.

Le 27 septembre, à midi, on se retrouvera au monument George-Étienne Cartier sur le Mont-Royal à Montréal. Promis, nous, nous y serons.

Entre le 15 mars et le 27 septembre, 196 jours se seront écoulés. Et tout nous pousse à croire que sans mobilisation de plus grande envergure, nos décideurs et décideuses ne prendront pas d’initiatives en vue d’éviter le pire, mais aussi en vue de nous proposer un monde plus respirable. Habitable. Un monde tout simplement plus désirable.

Le 27 septembre, la planète est en grève. Pas seulement les étudiantes et étudiants, mais aussi les travailleuses, travailleurs, citoyennes, citoyens. Parce que la crise climatique n’épargne personne, nous devons toutes et tous nous mobiliser. Faisons de cette date un moment historique. Celui du véritable changement.

Parce qu’il est grand temps que l’on prenne les choses en main.


Vous êtes toutes et tous convié.e.s à joindre cette grande marche mondiale pour le climat le 27 septembre 2019 pour la journée La Planète en grève.

La marche a comme point de départ le monument Sir George-Étienne-Cartier au pied du Mont-Royal à 12h, mais une délégation du Syndicat vous attendra dès 11h30 au coin des rues Duluth et de l’Esplanade avec bannières et ronds de feutrine verte pour pouvoir marcher toutes et tous ensemble.

C’est un rendez-vous!

 
 
Un rond vert pour l’environnement

Depuis maintenant quelques années, le port d’un cercle de feutrine verte symbolise la cause environnementale.

Dernièrement, les personnes ne pouvant pas être en grève lors de la journée du 27 septembre ont été encouragées à tout de même soutenir la cause en portant ce symbole sur leurs vêtements.

Vous voulez afficher votre engagement environnemental et sensibiliser les personnes autour de vous à cette cause en provoquant un dialogue sur la question? Venez chercher votre “rond vert” au secrétariat du Syndicat (A-R540)!

 
 
Monde social et de l'éducation
 
 
SEUQAM - Une entente de principe pour les employés de soutien en grève

Le syndicat représentant les 1800 employés de soutien de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et la direction de l’université sont arrivés à une entente de principe dans le renouvellement de la convention collective ce mardi 17 septembre.

Les détails de l’entente ont été dévoilés aux membres aujourd’hui (jeudi) en après-midi lors d’une assemblée générale.

Dossier à suivre.

 
 
Marche pour le climat: le Syndicat de la fonction publique s’est fait dire non

Le Syndicat de la fonction publique et parapublique, qui avait demandé à Québec que ses membres puissent obtenir un congé sans solde pour participer à la marche pour le climat, le 27 septembre, s’est fait dire non par le gouvernement Legault.

En entrevue mercredi, Christian Daigle, président du SFPQ, s’est montré déçu et choqué à la fois. Il y voit un manque de conscience environnementale du gouvernement Legault.

« Absence de réponse, pour nous, signifie absence de collaboration, puis ça signifie pour nous autres qu’ils ne veulent pas se préoccuper de la planète et de l’environnement », s’est exclamé M. Daigle.

En juin dernier, le SFPQ avait demandé au Conseil du trésor de faciliter les choses pour ses membres auprès des ministères, afin que ceux-ci puissent participer à la marche pour l’environnement du 27 septembre.

Pour lire le reste de cet article dans La Presse, cliquez ici.

 
 
Greta Thunberg sera à Montréal le 27 septembre

La jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg sera de passage à Montréal, à l’occasion de la grève mondiale pour le climat qui s’organise le 27 septembre, en pleine campagne électorale fédérale.

Pour lire le reste de l’article dans La Presse, cliquez ici.

 
 
Monde syndical
 
 
Statistique Canada: Le pourcentage de travailleurs canadiens gagnant le salaire minimum a doublé depuis 1998

De nouvelles données de Statistique Canada renversent les stéréotypes de la droite sur les travailleurs au salaire minimum

Bienvenue dans la nouvelle économie.

Une nouvelle étude publiée discrètement par Statistique Canada révèle qu'entre 1998 et 2018, le pourcentage de Canadiens au salaire minimum a doublé, un travailleur sur trois au salaire minimum détenant également un diplôme d'études postsecondaires.

Les données contrastent nettement avec les discours de groupes de réflexion de droite et d’autres groupes d’entreprises opposés à l’augmentation du salaire minimum, qui prétendent faussement que la majorité des travailleurs au salaire minimum sont des adolescents travaillant dans des “Mom and pop shops”.

Selon les données de Statistique Canada, en 1998, 5,2% de tous les travailleurs canadiens occupaient un emploi au salaire minimum. Vingt ans plus tard, en 2018, l'année la plus récente pour laquelle des données sont disponibles, ce pourcentage a doublé pour atteindre 10,4%.

Cette hausse n’a pas été régulière non plus: en 2017-2018, la part des travailleurs au salaire minimum est passée de 6,4% à 10,4%.

Selon Statistique Canada, cette hausse est imputable à l’augmentation rapide du salaire minimum en Ontario - la province la plus peuplée et la plus riche du Canada -, où près de 15% de la population active dépend du salaire minimum.

Les données prouvent également que les travailleurs au salaire minimum en 2018 ne sont pas des adolescents peu qualifiés.

Près de la moitié (47,7%) des travailleurs canadiens au salaire minimum ont plus de 25 ans. Un peu plus du tiers (34,9%) avaient un diplôme postsecondaire ou plus.

Les emplois au salaire minimum ont également explosé dans les grandes entreprises.

De 1998 à 2018, la proportion des employés de grandes entreprises canadiennes touchant le salaire minimum a plus que doublé, passant de 3,4% à 9,4%.

Au cours de la même période, la part des entreprises de taille moyenne est passée de 4,8% à 9,7% et de 9,7% à 14,2% dans les petites entreprises.

Statistique Canada a commenté: «Ces observations laissent présager une érosion potentielle de la prime salariale des grandes entreprises au fil du temps."

Cependant, pendant cette érosion, les plus grandes sociétés canadiennes ont continué à engloutir des actifs. Comme PressProgress l’a signalé, les plus puissantes 0,8% des sociétés canadiennes classées comme entreprises multinationales contrôlaient les deux tiers de l’ensemble des actifs en 2016, dernière année pour laquelle des données sont disponibles.

Pour lire cet article dans sa version originale anglaise sur PressProgress, cliquez ici.

 
 
Grève des juristes : la loi spéciale déclarée inconstitutionnelle

La Cour supérieure déclare inconstitutionnelle la loi spéciale adoptée par le gouvernement Couillard pour forcer le retour au travail des 1100 juristes de l’État qui étaient en grève depuis quatre mois.

Cette loi « porte atteinte à la liberté d’association garantie » par les chartes canadienne et québécoise des droits, tranche la juge Johanne Brodeur dans une décision rendue mercredi. Elle déclare également que « la loi est sans effet depuis la date de son adoption » et que « son invalidité est rétroactive ».

À la fin février 2017, la majorité parlementaire libérale avait permis de faire passer la loi présentée par le président du Conseil du trésor d’alors, Pierre Moreau (52 voix contre 38). Les députés des partis d’opposition – y compris de la Coalition avenir Québec aujourd’hui au pouvoir – avaient voté contre.

Les débats sur la loi s’étaient déroulés sous le bâillon, c’est-à-dire en vertu d’une procédure exceptionnelle qui écourte leur durée normale à l’Assemblée nationale.

Le syndicat Les avocats et notaires du gouvernement du Québec (LANEQ) avait alors annoncé son intention de contester cette « odieuse » loi spéciale devant les tribunaux. Leur grève est la plus longue à être survenue dans le secteur public de l’histoire du Canada.

En plus d’interdire l’exercice du droit de grève et d’ordonner le retour au travail, la loi spéciale prévoyait un mécanisme de poursuite des négociations, un processus de médiation et, à défaut d’entente, l’imposition des conditions de travail inférieures à la dernière offre qui leur avait été faite.

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Recruter sans discriminer : certaines questions ne doivent pas être posées

Les pratiques discriminatoires en embauche sont malheureusement encore très répandues au Québec, que ce soit dans les formulaires d’embauche, les entrevues ou les tests de préembauche. C’est pourquoi la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, appuyée par l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés, lance une campagne d’information et de sensibilisation à travers le Québec : Recruter sans discriminer. Cette campagne vise à mieux faire connaître les droits et les obligations tant des employeurs que des personnes qui se cherchent un emploi.

Lors du processus de recrutement et d’embauche, une multitude de questions sont posées par un employeur aux candidats potentiels. Il veut en savoir le plus possible sur le candidat ou la candidate pour s’assurer d’une adéquation avec l’équipe et le poste. Dans ce processus, le cadre légal est encore souvent occulté. 

Des questions que l’on aurait crues disparues depuis longtemps et qui sont proscrites légalement sont encore malheureusement présentes.

Pensez-vous avoir bientôt des enfants ? Prenez-vous des médicaments ? Lesquels ? Avez-vous déjà pris un congé de maladie ? Pour quel motif ? Avez-vous souffert d’un épuisement professionnel ? Ça nous intrigue : vous vous appelez Ben Saïd, mais vous n’avez pas d’accent, vous venez d’où ?

Les questions de ce type sont interdites, qu’elles soient posées pour s’informer de la disponibilité potentielle ou simplement pour briser la glace. En effet, elles font référence à l’un des 14 motifs de discrimination énoncés dans la Charte des droits et libertés de la personne, notre loi fondamentale au Québec.

Il est interdit de poser des questions sur la race, la couleur, le sexe, l’identité ou l’expression de genre, la grossesse, l’orientation sexuelle, l’état civil, l’âge (sauf dans la mesure prévue par la loi), la religion, les convictions politiques, la langue, l’origine ethnique ou nationale, la condition sociale, le handicap ou l’utilisation d’un moyen pour pallier ce handicap. Il existe des exceptions, mais l’employeur doit démontrer que les questions sont vraiment nécessaires pour évaluer les qualités ou aptitudes requises par l’emploi.

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Secteur public : affrontement en vue entre Legault et les syndicats

Les surplus seront grugés en bonne partie par des engagements électoraux « qui coûtent cher ». Alors « il n’y en a plus de marges de manoeuvre », dit le premier ministre François Legault aux syndicats des secteurs public et parapublic. Le demi-million de travailleurs de l’État devra se contenter de hausses salariales limitées à l’inflation selon lui.

Il y aurait quelques exceptions, comme les enseignants en début de carrière et les préposés aux bénéficiaires.

François Legault a voulu mettre la table pour les négociations à venir avec ses employés à la fin de la réunion de son caucus à Rivière-du-Loup, vendredi, en prévision de la rentrée parlementaire la semaine prochaine.

Les coffres bien garnis du gouvernement suscitent l’envie. Et M. Legault a voulu dégonfler les attentes des centrales syndicales comme des villes, avec qui il négocie un nouveau pacte fiscal.

Grâce à une croissance économique plus forte que prévu,  les surplus du gouvernement ont atteint 4,4 milliards de dollars l’an dernier. La tendance est similaire pour cette année : la croissance prévue dans le budget est de 1,8 % mais on se retrouve déjà à 2,2 %.

Or « une bonne partie » des surplus sera épuisée raison des engagements électoraux du gouvernement, a indiqué M. Legault. La baisse de la taxe scolaire a un coût plus élevé que prévu, près d’un milliard de dollars. Et la facture des nouvelles allocations familiales promises atteint entre 700 et 800 millions.

« Je veux être très clair avec les syndicats, je veux être très clair avec les municipalités : il n’y a pas actuellement de marges de manœuvre une fois qu’on respecte nos engagements », a affirmé François Legault. Et le gouvernement tient à respecter ses promesses visant à « remettre de l’argent dans le portefeuille des Québécois ». « Les surplus appartiennent aux Québécois, ils n’appartiennent pas aux groupes de pression, ils n’appartiennent pas aux syndicats », a-t-il insisté.

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