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L’UQAM, sans le SEUQAM, ce n’est pas l’UQAM
Depuis le début de ce qui devait être la rentrée scolaire, force est de constater que les membres du Syndicat des employées et employés de l’UQAM (SEUQAM) sont partout et que, sans eux, l’Université peine à fonctionner. On apprécie réellement leur apport incroyable à tous les aspects de notre institution lorsque l’on réalise à quel point ils sont indispensables à nos activités quotidiennes, que ce soit au niveau pédagogique, administratif, technique ou du point de vue des infrastructures. « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé », disait Lamartine. Imaginez alors combien on s’ennuie de nos 1088 collègues du SEUQAM depuis qu’ils et elles sont en grève! On leur souhaite (et on nous souhaite) une résolution rapide et satisfaisante de ce conflit, que l’on puisse à nouveau les côtoyer à l’UQAM et que l’université puisse à nouveau bénéficier de leur travail inestimable et irremplaçable. D’ici là, merci de tout ce que vous faites et bon courage dans cette lutte que vous menez! Solidarité!
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Semaine de l’environnement - Programmation - Report de certaines activités
En raison de la grève de nos collègues du SEUQAM, la majorité des activités de la Semaine de l’environnement qui devaient se tenir du 23 au 27 septembre sont pour l’instant suspendues et reportées à une date ultérieure, lorsque le conflit sera réglé. Vous êtes donc invité.e.s à surveiller le site web (https://sppeuqamenvironnement.wordpress.com/) et la page Facebook (https://www.facebook.com/events/1486453804830268/) de l’évènement pour en savoir plus sur le report de nos activités. Les seuls éléments de la programmation qui seront maintenus (et tenus en dehors de l’UQAM en cas de poursuite de la grève) sont les tables rondes pour lesquelles nos panélistes avaient déjà confirmé et réservé leur horaire puisqu’il nous est impossible de changer les dates de celles-ci. La programmation des tables ronde va donc comme suit (emplacement à confirmer) : - Table ronde sur l’agriculture et l’alimentation - Lundi 23 septembre 2019, entre 17h et 19h
- Invité.e.s ayant confirmé :
- Élise Desaulniers, directrice générale de la SPCA, chercheuse indépendante, conférencière et autrice de plusieurs livres, dont Le défi végane 21 jours (2016).
- Madeleine Chagnon, professeure associée au Département des sciences biologiques de l’UQAM et spécialiste de l’environnement agro-alimentaire, UQAM
- Florence Scanvic, présidente et directrice des communications à l’Association végétarienne de Montréal
- Charlie-Ann Arseneau, étudiante au Cégep Marie-Victorin et passionnée d’alimentation végétalienne
- Table ronde sur l’aménagement du territoire - Mardi 24 septembre 2019, entre 12h30 et 14h
- Invité.e.s ayant confirmé :
- Luc Ferrandez - maire d’arrondissement du Plateau-Mont-Royal de 2009 à 2019 et à la tête de Projet Montréal de 2014-2016, bientôt animateur à la radio 98,5 Montréal
- Jonathan Théorêt - directeur du GRAME et administrateur trésorier du Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-Montréal)
- Laurence Lavigne Lalonde - conseillère de Ville pour Maisonneuve-Longue-Pointe et responsable de la transition écologique et de la résilience au sein du comité exécutif de la ville de Montréal
- Table ronde Pacte de la transition? Vers l’action directe - Mercredi 25 septembre 2019, entre 12h30 et 14h
- Invité.e.s ayant confirmé :
- Dominique Champagne, Instigateur du Pacte sur la transition
- Anthony Garoufalis-Auger, de l’organisation ‘rapiddecarbonizationgroup’
- Table ronde sur le transport
- Invité.e.s ayant confirmé :
- André Noël, journaliste d’enquête ayant travaillé sur la question des émissions de GES et du milieu de l’aviation
- Table ronde sur l’éco-citoyenneté, la croissance et l’effondrement civilisationnel
- Invité.e.s ayant confirmé :
- Cédric Michaud, Formation d’ingénieur en analyse des systèmes et biochimie, Co-fondateur de LAZARE, l’Association Québécoise de Collapsologie
- Anne-Sophie Gousse-Lessard, Spécialiste de la psychologie sociale et environnementale, professeure associée à l’ISE, chargée de cours UQAM, Administratrice du Réseau des femmes en environnement
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Résultats de l’obtention des bourses de perfectionnement long 2019-2020
Les personnes suivantes ont été retenues par le comité de perfectionnement de longue durée pour l’année 2019-2020 : - ADÈS, Michel - Département de mathématiques, Faculté des sciences (6 charges de cours)
- AOUN, Rania - Département de communication sociale et publique, Faculté de communication (6 charges de cours)
- AUCLAIR, David - Département de sociologie, Faculté des sciences humaines (3 charges de cours)
- BÉLANGER-SABOURIN, Catherine - École de travail social, Faculté des sciences humaines (6 charges de cours)
- CAVALLI, Chiara - Département d’éducation et pédagogie, Faculté des sciences de l’éducation (6 charges de cours)
- DE COSTER, Louis - Département d’études urbaines et touristiques, Faculté des sciences de la gestion (3 charges de cours)
- ENRIQUEZ, Chacha - École de travail social, Faculté des sciences humaines (6 charges de cours)
- LACHANCE, Annie - Département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale, Faculté des sciences de la gestion (3 charges de cours)
- LEPIRE, Chantal - Département d’éducation et pédagogie, Faculté des sciences de l’éducation (6 charges de cours)
- SIROIS MOUMNI, Bachir - Département de communication sociale et publique, Faculté de communication (6 charges de cours)
- WELLS, Guy-Philippe - Faculté de science politique et de droit (3 charges de cours)
Une importante quantité de dossiers d’excellente qualité ont été présentés cette année pour l’obtention du perfectionnement long et le choix n’a pas été facile pour le comité. Merci à toutes les personnes ayant tenté leur chance et félicitations aux personnes sélectionnées.
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Monde social et de l'éducation
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Les moyens de pression employés par les membres du Syndicat des employées et employés de l’UQAM (SEUQAM) en appui à leurs revendications pour la négociation du renouvellement de leur convention collective évoluent au fil des jours, des avancées et des assemblées. Après cinq jours de grève, une séance de négociations s’étant terminée par une impasse, puis le vote de dix jours de grève supplémentaires et toutes sortes d’actions militantes entre temps, le SEUQAM a annoncé aujourd’hui qu’une séance de conciliation était prévue pour demain, vendredi 13 septembre 2019, à 9h30 au Tribunal administratif du travail, entre la partie patronale et le comité de négos du SEUQAM. Pour savoir ce qui en est et suivre l’évolution de la situation, consultez leur page Facebook (https://www.facebook.com/SEUQAM/) ou leur site web (http://www.seuqam.org/). Manifestation du 12 septembre 2019 Une magnifique manifestation du SEUQAM avait lieu aujourd’hui dans les rues de Montréal. Débutant à la Place-Pasteur, les manifestantes et manifestants se sont dirigé.e.s, au son des tambours, des sifflets et des flûtes, sous un magnifique soleil et des pancartes toutes plus créatives les unes que les autres, avec une motivation et un enthousiasme contagieux, jusqu’au coin des rues Fullum et Jean-Langlois, devant le Ministère de l’Éducation. Les membres du SPPEUQAM (tout comme ceux des autres syndicats de l’UQAM et d’autres organisations) étaient dans la rue pour supporter leurs collègues et leur démontrer leur solidarité.
Montrez votre appui, portez le rose! Vous souhaitez afficher votre appui à nos collègues du SEUQAM? Rendez-vous au secrétariat du Syndicat (A-R540) pour venir y chercher un carré rose, symbole de leur lutte actuelle.
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L’université, cette grande incomprise
La rentrée bat son plein et les institutions éducatives bourdonnent d’activité, après l’exode de l’été. Elles reviennent sur le radar du public, les universités en particulier, tellement ce qui se passe dans leurs murs peut participer du mystère pour le commun des mortels. Sans doute suscitent-elles parfois une déférence propre au sacré. Plus souvent, elles ont droit à des remontrances senties pour ce que leurs détracteurs croient savoir sur leur compte. Les témoignages défilent comme autant de pièces à conviction : la mauvaise expérience de l’un, le souvenir lointain de l’autre, l’ouï-dire prenant valeur de fait indubitable, etc. Tantôt des convives devisent à propos d’un quidam « pelleteur de nuages » générant des articles hermétiques sur des sujets abstrus. Tantôt des chroniqueurs se rabattent sur l’université, souffre-douleur avéré, pour caresser un certain lectorat dans le sens du poil. [...] L’éducation ouvre les esprits et les émancipe de la propagande, des carcans, des lieux communs, des sophismes, voire des préjugés benoîtement assénés. Et c’est notre société qui en bénéficie. Plus notre monde est submergé de « communication », de désinformation, d’intox, d’infox, d’enfumage, de post-vérité, de récits sélectifs, de fake news, de « faits alternatifs », de croyances farfelues et de simplismes de tout acabit, plus l’université est indispensable. Elle constitue notre rempart collectif contre l’envahissante manipulation parée des atours séduisants du marketing, et face à la marée montante des opinions toutes faites, préfabriquées et répercutées. Pour lire le reste de cet article de Samir Saul, professeur d’histoire à l’Université de Montréal, paru dans Le Devoir, cliquez ici.
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Violences sexuelles : L’Université Laval lance sa formation en ligne
Les étudiants et les professeurs de l’Université Laval devront suivre une formation obligatoire en prévention des violences à caractère sexuel dès cet automne. L’ensemble de la communauté universitaire devra suivre un cours qui sera bientôt accessible en ligne. L’Université mise sur la promotion plutôt que la coercition. 45 minutes seront prévues dans tous les cours obligatoires pour permettre aux étudiants et aux étudiantes de suivre la formation. Elle sera également inscrite en tâche à réaliser dans tous les plans de cours, précise la porte-parole de l’Université Laval, Andrée-Anne Stewart. La formation sera accessible à partir du 16 septembre pour le personnel et à partir du 7 octobre pour les étudiants. Pour lire le reste de cet article de Radio-Canada, cliquez ici.
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Il y a 50 ans, une université était fondée à Rimouski grâce à la ténacité de la communauté
Alors que l'Université du Québec à Rimouski occupe aujourd'hui une place considérable dans le paysage bas-laurentien, certains ont peut-être oublié les luttes qui ont dû se jouer en coulisses pour que sa fondation se concrétise, il y a 50 ans. L'UQAR, autrefois nommée Centre d'études universitaires de Rimouski (CEUR), fait ses premiers pas en 1969. Mais sa création aurait pu se faire bien plus tard, sans l'obstination et la mobilisation de plusieurs acteurs de la communauté. Pour lire le reste de cet article de Radio-Canada retraçant la fascinante histoire de la fondation de l’UQAR, cliquez ici.
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Est-ce que l’intelligence artificielle finira par remplacer les professeurs d’université?
De nombreuses universités britanniques ont des difficultés financières, mais il existe une option peu discutée: remplacer les professeurs par des machines à intelligence artificielle (IA). Cela peut sembler de la science-fiction - après tout, les listes de professions vulnérables à l'IA incluent rarement l'enseignement, ce qui est encore considéré comme trop créatif pour les ordinateurs. Cependant, une base de données croissante d'informations extraites des cours en ligne (flux de clics, suivi des yeux et même détection des émotions) pourrait faire des lecteurs d'intelligence artificielle une caractéristique commune dans un proche avenir. Oubliez les conférenciers robotiques devant des tableaux blancs: l'enseignement de l'IA se fera principalement en ligne, dans des classes virtuelles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Les machines d'IA vont apprendre à enseigner en découvrant des comportements complexes des élèves: le lien sur lequel vous cliquez, la durée de votre visionnement, les erreurs que vous faites, même à quelle heure de la journée vous travaillez le mieux. Cela sera ensuite lié au «succès» des étudiants, qui pourrait être mesuré par les notes aux examens, la satisfaction des étudiants ou leur employabilité. Le tuteur d’IA élaborera des plans d’apprentissage personnalisés qui optimisent les résultats de chaque élève. Un étudiant doit-il regarder sa conférence au petit-déjeuner ou le soir? Où leur premier test devrait-il apparaître dans un emploi du temps chargé? De combien de préparation auront-ils besoin pour comprendre un certain concept? Alors qu’il faudrait au départ un cerveau humain pour concevoir les curriculums (la partie créative) et donner les cours filmés (les effets spéciaux et personnages animés en 3D sont encore trop dispendieux), les tuteurs d’IA pourraient faire le reste. Cela peut sembler un peu tiré par les cheveux, et dans un sens, c'est le cas. nous n’en sommes pas encore là. Pour l’instant, l'IA ne peut que gérer l'assistance en classe aux enseignants. Mais les développeurs d’IA sont tout simplement ambitieux: ce mois-ci, la société britannique Century Tech collaborera avec le gouvernement régional flamand pour lancer des assistants d’IA dans les écoles de la moitié de la Belgique. Jusqu’à présent, l’achat en gros de machines à enseigner représentait un défi majeur: l’IA exige de vastes quantités de données sur lesquelles s’entraîner avant de pouvoir identifier des modèles. Mais il existe maintenant un grand ensemble de données sur le comportement des étudiants, grâce aux centaines de milliers d'étudiants qui ont suivi des MOOC (cours ouverts en ligne massifs) au cours des dix dernières années. Le gros point d'interrogation autour des MOOCs était de savoir comment ils pourraient survivre en distribuant gratuitement le contenu des cours. Compte tenu des échos inconfortables des récentes controverses sur les données, il se peut que la création de la base de données sur la formation à l'enseignement de l'IA soit depuis toujours le plan d'affaires du MOOC. Mais pourquoi remplacer les professeurs créatifs par des machines? Pour les universités britanniques aux prises avec des problèmes d'argent, confrontées à une réduction des revenus de scolarité et à des prêts hypothécaires époustouflants pour de nouveaux bâtiments d'enseignement, l’idée d’échanger des enseignants coûteux contre des machines polyvalentes et économiques qui ne se mettent pas en grève, ne nécessitent pas de sommeil et répondent aux étudiants dans les nanosecondes sera difficile à résister. Mais je suis du côté des humains. Je crois toujours, après 15 ans d’enseignement, que l’enseignement est une activité humaine créative, perspicace, collaborative et enrichissante pour l’âme. C'est pourquoi je crains que beaucoup d'universités et d'universitaires, y compris moi-même, ne soient involontairement en en train de contribuer à leur propre perte. Enseigner à plusieurs centaines d’étudiants dans des classes tout en dirigeant une équipe de recherche et en cherchant des fonds signifie que j’ai dû rendre mon enseignement très bien organisé et efficace. Une fois que j’ai filmé quelques conférences vidéo, je pourrais probablement confier la prestation du cours à un robot raisonnablement compétent. Pendant ce temps, trop d’universitaires voient déjà à peine un humain. Il y a probablement un enseignant quelque part là-bas au bout de l’énorme auditorium, mais il est probable qu’il soit presque inaudible et qu’il passe le cours à pointer vaguement des diapositives PowerPoint. Les universités, les professeurs et les étudiants ont un besoin urgent d’identifier et de partager ce qui doit impérativement être enseigné par un humain. Lors des récentes récompenses d’enseignement de mon université, les étudiants-électeurs ont créé des vidéos YouTube expliquant en quoi leurs enseignants préférés les avaient vraiment aidés. Ce n’est pas un mauvais endroit pour commencer. Le remplacement de tous les enseignants par l'IA est probablement encore dans quelques années. Les défis éthiques et éducatifs, qui incluent les préjugés inhérents à AI, l’importance du rôle pastoral des enseignants face aux préoccupations croissantes en matière de santé mentale, et l’idée que «consommer du contenu» équivaut à apprendre, sont tellement troublants que je voudrais bien penser que nous ne laisserions pas cela arriver. Mais je crains que les pressions combinées de la technologie et de l’économie ne soient souvent irrésistibles. Si les machines peuvent remplacer les médecins, pourquoi pas les universitaires? Texte de Mark Haw, maître de conférences en génie chimique et en procédés à l'Université de Strathclyde, paru en version originale en anglais dans The Guardian.
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Sépaq : des avis de grève pendant la période de chasse au gros gibier pour de meilleurs salaires
Une menace grève plane sur la Sépaq pour pour la période du 21 au 26 septembre. La Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) rapporte avoir reçu de nouveaux avis de grève, une semaine après que ses employés syndiqués eurent rejeté l'entente de principe proposée en juillet pour le renouvellement de leur convention collective. La question salariale est au coeur du litige. Le syndicat a fait parvenir 2 avis de grève qui toucherait notamment ses 13 réserves fauniques, de même que Sépaq Anticosti, l'Auberge Port-Menier et le service de ventes et de réservations du siège social. Environ 510 travailleurs sont visés par ces avis, précise-t-on dans un communiqué acheminé mercredi. La Sépaq emploie plus de 2 000 travailleurs dans les parcs nationaux et plusieurs sites touristiques. Plus tôt ce mois-ci, ses syndiqués ont rejeté dans une proportion de 60 % l'entente de principe qui leur avait été présentée juste avant le début des vacances de la construction. Leur grève devait se généraliser à l'ensemble de la province. Après le rejet de l'entente, le président général du SFPQ, Christian Daigle, avait souligné que même si le plus fort de la saison touristique est passé, leurs moyens de pression pourraient toujours avoir un certain poids durant l'automne.
Daigle admet que la question salariale est à l'origine du rejet de l'entente de principe. « Lors qu'on a rencontré nos gens, ils nous ont dit que le volet monétaire était insuffisant pour eux, commente Christian Daigle. 5 % pour 5 ans, hormis la structure salariale, pour eux, c'était trop peu ». Pour lire le reste de cet article de Radio-Canada, cliquez ici.
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Surveillance anti-syndicale chez A&W
Les géants de la restauration rapide au Canada semblent craindre que les travailleurs à faible salaire exercent leur droit de négociation collective. Des représentants d’A&W et de McDonald’s se sont réunis avec d’autres grandes entreprises et associations industrielles au Toronto Airport Hilton plus tôt cet été pour une conférence organisée par le groupe antisyndical LabourWatch. LabourWatch compte Restaurants Canada, qui s’appelle «la voix» de l’industrie de la restauration rapide au Canada, comme l’une de des associations membres et l’un des dirigeants de Restaurant Canada siége au conseil d’administration de LabourWatch. Dans un enregistrement obtenu exclusivement par PressProgress, les dirigeants d’A&W Canada ont expliqué à la conférence quelques-uns des trucs qu’ils utilisent pour garder leur entreprise «sans syndicat». Nancy Wuttunee, vice-présidente du département «People Potential» d’A&W Canada, et Mike Atkinson, vice-président régional d’A&W pour l’Est du Canada, ont expliqué que leur société garde une «liste de surveillance» des franchises «à haut risque» de syndicalisation. Une chose qui pourrait mettre une franchise A&W sur sa «liste de surveillance», a déclaré Atkinson, est si le «voisin d'à côté» est un lieu de travail où «la plupart des gens sont syndiqués"». «Peut-être êtes-vous sur la liste de surveillance parce que vous vous trouvez dans une zone à très haut risque», a expliqué Wuttnnee. «Ce n'est pas toujours à propos de ce que vous faites, c'est peut-être où vous êtes.» «Par exemple, nous opérons dans des food courts où tous les autres sont syndiqués», a déclaré Wuttunnee. Pour lire le reste de cet article de Press Progress (version originale en anglais), cliquez ici.
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Les stratégies employées contre les cliniques d’avortement, maintenant appliquées aux syndicats en Alaska
Les répercussions du coup que la Cour suprême a porté aux syndicats continuent de se faire sentir. Janus c. AFSCME, décision du tribunal 2018 5-4, accordait aux employés du secteur public, dans chaque État, le droit de profiter des avantages de la représentation syndicale sans les payer. Les commanditaires du litige avaient pour objectif d’affaiblir le pouvoir de négociation des syndicats et de les conduire à la ruine financière. De nombreux travailleurs ont saisi cette opportunité : Après la décision, au moins 210 000 travailleurs, qui payaient auparavant des frais de participation équitables (également appelés frais d'agence) pour couvrir le coût de la négociation collective, ont cessé de verser un sous à leurs syndicats. AFSCME, le syndicat en cause dans Janus, a perdu 98% de ses cotisants. Mais qu'en est-il des employés du secteur public qui souhaitent conserver leur affiliation syndicale et payer leurs cotisations? Mardi, le procureur général de l’Alaska, Kevin Clarkson, a annoncé un plan visant à rendre plus difficile pour les employés de l’État de payer pour l’affiliation à un syndicat, même s’ils le souhaitent. Le régime de Clarkson imposerait une charge nouvelle à l’appartenance à un syndicat au nom de la liberté de parole, en utilisant le pouvoir de l’État pour dissuader efficacement les travailleurs de négocier collectivement. Cela va tellement au-delà de Janus que cela crée des problèmes en lien avec le premier amendement. Pour lire le reste de cet article de Slate (version originale en anglais), cliquez ici.
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Ne pas se faire payer ou assister à un rally de Trump : un choix inacceptable pour des syndiqués de Shell en Pennsylvanie
La voix retentissante de Trump a envahi ce mardi-là le nouveau complexe pétrochimique Shell de Pennsylvanie, dans l'ouest de la Pennsylvanie, alors que la foule, composée en majorité de travailleurs de la construction portant des gilets de chantier orange et jaunes, écoutait attentivement. Le discours de président du président, décrit par un haut responsable de l'administration comme "un événement non pas politique mais officiel", comprenait des critiques adressées à la sénatrice Elizabeth Warren et à l'ancien vice-président Joe Biden, appelant les dirigeants syndicaux à le soutenir en 2020, avertissant que les démocrates prendraient leurs emplois et s’attribuant le crédit du complexe, qui est toujours en construction et qui a été annoncé pour la première fois en 2012, alors que l'ancien président Barack Obama était toujours au pouvoir. Outre les préoccupations éthiques du discours, qui devait se concentrer sur l'énergie mais s’est transformé en un rassemblement de campagne complet (bien que financé par l'argent des contribuables, qui n’est pas censé aller à des campagnes politiques), le Pittsburgh Post Gazette du vendredi a révélé un autre drapeau rouge : les travailleurs de la foule n’ont pas assisté à l’événement de Trump par choix; ils devaient plutôt y assister pour obtenir leur salaire. Bien que la présence ne soit pas obligatoire, les travailleurs syndiqués qui ne se sont pas présentés ont dû perdre leur salaire, comme ce fut le cas s'ils avaient choisi de ne pas travailler pour la journée, selon le Post-Gazette. Un contractant, faisant référence à une note envoyée par Shell aux dirigeants syndicaux, a indiqué aux employés qu’ils ne seraient payés que s’ils se présentaient à 7 heures du matin, scannaient leurs cartes d’identité et se préparaient à rester debout pendant des heures. "Pas de scan, pas de salaire", leur ont-ils dit. Pour lire le reste de cet article du Business Insider (version originale en anglais), cliquez ici.
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