Infolettre du SCCUQ - 17 mai 2018 ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­
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L’infolettre du SCCUQ est publiée tous les jeudis. Vous y retrouvez des nouvelles du Syndicat, de ses membres ainsi que des milieux syndical, social et de l’éducation.

 
 
Entre vous et moi : Droit de vote aux comités de programme

La Commission des études a modifié mardi le Règlement des études de premier cycle afin d’accorder le droit de vote aux comités de programme aux personnes chargées de cours. Les professeures et professeurs ont accepté de nous céder un siège de façon à ne pas briser la parité étudiants-enseignants si chère aux associations étudiantes. Il faut aussi souligner le soutien et l’apport de la rectrice, Magda Fusaro, et de la vice-rectrice intérimaire à la vie académique, Danielle Laberge, qui nous ont permis de franchir cette étape importante dans le gain de cette revendication de longue date. Je suis souvent critique dans l’Entre vous et moi, mais il faut aussi savoir être magnanime et reconnaître les bons gestes. Maintenant, cap sur le Conseil d’administration qui doit entériner la décision… et ensuite sur le droit de vote aux assemblées départementales. Quant à moi, je mets le cap sur le congrès de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec. On s’en reparle jeudi prochain.

Richard Bousquet
Vice-président à l’information du SCCUQ

 
 
SCCUQ
 
 
À l'agenda du SCCUQ
 
 
En route vers le droit de vote aux comités de programme : la Commission des études crée une place pour les personnes chargées de cours

Gagné dans le cadre de la négociation de la dernière convention collective, le droit de vote des personnes chargées de cours aux comités de programme demandait une modification du Règlement des études de premier cycle. Le 15 mai, après un long débat, la Commission des études a adopté cette modification, réduisant la délégation des professeurs au profit d’un chargé de cours votant et préservant la parité enseignant-étudiant. Le Conseil d’administration de l’UQAM devrait entériner cette proposition le 25 mai prochain.

 
 
Conseil syndical du 31 mai : discussion sur la recherche et création

Le SCCUQ convoque les déléguées et délégués syndicaux à un conseil syndical qui se tiendra le jeudi 31 mai (nouvelle date) à 13h au local R-M130. Le comité de réflexion mis en place par le SCCUQ cet hiver sur la recherche et création fera rapport de ses travaux et une discussion avec les membres suivra. Nous vous rappelons que les comités de réflexion servent à alimenter notre futur comité de préparation à la négociation de la convention collective qui traduira le résultat de notre réflexion en positions concrètes.

 
 
Affichage des charges de cours de l’automne 2018 du 11 au 20 juin

Les charges de cours disponibles au trimestre d’automne 2018 seront affichées sur ACCENT à compter du 11 juin et les personnes chargées de cours auront jusqu’au 20 juin pour enregistrer leur candidature. La période de réponse à la proposition des cours attribués par ACCENT sera du 29 juin au 4 juillet. N’oubliez pas de procéder à cette dernière étape.

 
 
BBQ et assemblée générale du 14 juin : débat sur le changement de nom

Le BBQ annuel du SCCUQ se tiendra dans la cour intérieure du pavillon Hubert-Aquin et sera suivi d’une assemblée générale qui se tiendra le jeudi 14 juin à midi, au local A-M050. Nous reviendrons alors sur le débat portant sur le changement de nom de notre syndicat ou de notre titre d’emploi, débat qui devrait se finaliser à l’automne.

 
 
Amel Aloui est élue au CAART

Les chargées et chargés de cours ont élu Amel Aloui au Comité des agentes et agents de relations de travail lors de l’assemblée générale du 15 mai. Elle remplace ainsi Stéphane Daniau qui est en congé maladie. Michel Ratté représentera également ses collègues au Comité permanent de révision du règlement no 8 des études de cycles supérieurs. Les membres ont aussi discuté du projet de Politique no 16 contre le sexisme et les violences à caractère sexuel.

 
 
Dates et procédures pour une demande de perfectionnement court

La date limite pour déposer une demande de perfectionnement court est le 8 juin 2018. Les prochaines dates seront le 14 septembre pour l’automne 2018 et le 11 janvier pour l’hiver 2019. Le perfectionnement court comprend 2 volets, le volet A (perfectionnement court) et le volet B (Recherche et création). Vous devez remplir le formulaire à cet effet qui se trouve sur ACCENT et joindre les pièces justificatives nécessaires. Votre demande doit être adressée au Service des ressources humaines (SPE). Pour toute demande d’information complémentaire, veuillez prendre contact avec une conseillère ou un conseiller du CMI.

 
 
Babillard des membres
 
 
À l’agenda des membres du SCCUQ
 
 
La campagne 10 ensemble met de l’avant l’innovation imaginée par Marie-Pier Corbeil

Les 10 établissements universitaires du Grand Montréal – UQAM, École de technologie supérieure, École nationale d’administration publique, École Polytechnique de Montréal, HEC, Institut national de la recherche scientifique, Université Concordia, Université de Montréal, Université de Sherbrooke (Campus Longueuil), Université McGill – s’associent pour lancer la campagne 10 ensemble. Cette campagne vise à faire valoir l’importante contribution des universités dans le quotidien des Montréalais et à célébrer les cerveaux qui font de la métropole la première ville universitaire en Amérique, comme le confirme le récent classement de QS Best Student Cities. La campagne met de l’avant des innovations de chercheurs ou de diplômés des 10 établissements montréalais. Deux de ces innovations ont été réalisées par des diplômés de l’UQAM. La première innovation, imaginée par la chargée de cours Marie-Pier Corbeil et son frère David Corbeil, s’adresse aux personnes qui songent à se procurer une voiture électrique et qui habitent en condo. Les chercheurs ont mis au point un appareil qui se greffe sur les infrastructures électriques de chaque copropriétaire et qui effectue une lecture en temps réel de la consommation énergétique du condo, peut-on lire sur Actualités UQAM.

Les universités du Grand Montréal s'associent pour mieux rayonner.

 
 
Seule la Commission de l’immigration doit décider du sort des réfugiés nigérians, soutient Guillaume Cliche-Rivard

Dans un point de presse du 7 mai 2018, le ministre fédéral des Transports, Marc Garneau, lançait une déclaration-choc en estimant que plus de 90% des demandeurs d’asile récemment entrés irrégulièrement au pays voient ou verront leur demande d’asile rejetée au Canada. Or, cette grave estimation constitue soit une parfaite méconnaissance de notre système d’immigration et des graves violations des droits de la personne sévissant présentement au Nigeria, soit une tentative d’immixtion dans un processus administratif impartial et indépendant, remettant par le fait même profondément en cause le temple sacré de la séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le judiciaire dans notre système démocratique, soutient le chargé de cours Guillaume Cliche-Rivard dans un texte publié par Le Devoir.

 
 
Les deux versions de l'hymne national sont acceptées, selon les conventions locales, commente Michel Vigneault

Alors que les Jets de Winnipeg sont la seule équipe canadienne encore en lice pour remporter la Coupe Stanley, une question occupe les partisans francophones de hockey: pourquoi l'hymne national ne serait-il pas, aussi, chanté en français? Une idée qui séduit le public anglophone. En la matière, il n’y a pas vraiment de protocole formel, explique Michel Vigneault, chargé de cours, historien des sports et spécialiste de l’histoire du hockey. «Les deux versions sont acceptées, précise-t-il. C’est souvent par convention, en fonction de la population locale que l’on chantera une version plutôt qu’une autre. Ainsi à Montréal et à Ottawa, on chante les deux versions des hymnes. Ailleurs au Canada, on chante plutôt l’hymne en anglais, alors que dans le reste du Québec, il sera chanté en français», peut-on lire dans un texte de Radio-Canada.

 
 
Monde syndical
 
 
À l’agenda syndical et social
 
 
Nouvelles règles de financement et frais de scolarité : Québec accroît l’iniquité entre les universités

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) a pris connaissance des intentions de la ministre David, rapportées par La Presse mardi. La fédération s’oppose à la libéralisation des droits de scolarité et à ce que les étudiantes et les étudiants internationaux deviennent une source de financement permettant le désengagement de l’État dans le financement de l’enseignement supérieur. Pour la FNEEQ-CSN, ces nouvelles règles créeront des iniquités entre les universités et auront notamment des impacts sur l’avenir et le développement des établissements en région. À McGill et Bishop’s, par exemple, les étudiants canadiens non résidents du Québec et les étudiants étrangers représentent près de la moitié de l’effectif total. Or, c’est loin d’être le cas des universités du réseau de l’Université du Québec en région. La déréglementation des frais de scolarité va donc grandement favoriser les universités des grands centres urbains au détriment des établissements du réseau de l’Université du Québec qui en accueillent très peu. Cette orientation fait des diplômes un bien qui se négocie sur le marché national et international et participe à la marchandisation de l’éducation.

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Université du Québec en Outaouais : boycottage massif de la consultation sur les violences sexuelles

L’Association générale étudiante (AGE-UQO), le Comité femmes ainsi que trois syndicats de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) ont décidé de boycotter la consultation menée par la direction de l’université concernant l’élaboration d’une politique de lutte contre les violences sexuelles. Le Syndicat des chargées et chargés de cours (SCCC-UQO), le Syndicat des professeures et professeurs (SPUQO) et le Syndicat des étudiantes et étudiants salariés (SEES-UQO) ne participeront pas à la consultation. La loi 151 visant à prévenir et à combattre les violences à caractère sexuel dans les établissements d’enseignement supérieur obligeait l’UQO à consulter les associations étudiantes et les syndicats dans l’élaboration d’une politique. Or, les cinq organisations refusent de participer à cette consultation. Dans une lettre datée du 14 mai, les trois syndicats demandaient au recteur de l’UQO que l’énoncé méthodologique de la recherche soit connu tout comme les règles éthiques. De plus, ils demandaient que les résultats soient rendus publics une fois la consultation terminée. Ces demandes ont toutes été refusées par le rectorat.

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À la défense des chargées et chargés de cours

Le témoignage fait récemment dans les pages du Devoir par le professeur — en lockout — Étienne St-Jean de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), où il écorche au passage ses collègues chargés de cours, m’a totalement renversée. «Mais même si j’ai beaucoup d’estime pour ces personnes [chargés de cours], qui font un travail formidable, elles ne font qu’entrer donner leurs cours, et repartir par la suite. […] Ça coûte moins cher […]. Bref, on ne leur permet pas de changer le monde, on leur demande de le faire rouler.» Quel préjugé (ou ignorance crasse?)! Loin d’être absolument découragée, j’aime penser que la plupart de mes collègues professeurs permanents ne partagent pas cette opinion. Disons les choses comme elles sont… En tant que chargée de cours, je travaille plus de 40 heures par semaine depuis quinze ans pour gagner rarement plus de 20 000$ par année, cela avec un postdoctorat en poche, une situation que je partage avec bien d’autres chargés de cours.

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Fin du lockout à l’UQTR

La menace d’une loi spéciale pour mettre fin au conflit de travail à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) planait mercredi matin sur l’Assemblée nationale, mais le gouvernement Couillard a finalement exigé de l’université qu’elle lève le lockout afin de donner une dernière chance à la négociation. «Le lockout est levé, les étudiants vont avoir leur fin de session», a confirmé la ministre responsable de l’Enseignement supérieur, Hélène David, au Salon bleu. Dans une mêlée de presse organisée au même moment à Trois-Rivières, le recteur Daniel McMahon a déclaré avoir obtenu un «engagement ferme» de la part du premier ministre, Philippe Couillard, d’adopter une loi spéciale d’ici la fin de la législature, le 15 juin. «J’ai demandé une loi spéciale», a affirmé le recteur. Mais le premier ministre lui a plutôt proposé de «donner une dernière chance à la négociation».

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La ministre David retire sa confiance en la direction de l’UQTR.
La démission du recteur réclamée.

 
 
CPE à Montréal et à Laval : Vote à 91 % en faveur du recours à la grève générale illimitée

Environ 1350 travailleuses ont déclenché jeudi matin une quatrième journée de grève pour dénoncer la lenteur des négociations et les nombreux reculs souhaités par l’Association patronale des CPE de Montréal-Laval et les directions de 57 CPE. Elles profitent de cette journée pour se réunir en assemblée générale extraordinaire afin de prendre connaissance des derniers développements à la table des négociations et pour voter à 91 % un mandat de grève générale illimitée à être exercée au moment jugé opportun. «Malgré des débrayages les 30 octobre, 18 et 19 avril derniers, explique Nathalie Fontaine, vice-présidente à la négociation du Syndicat des travailleuses des CPE de Montréal et Laval–CSN, le recours à la grève d’aujourd’hui est devenu nécessaire pour se faire respecter par cette association patronale, qui ne veut surtout pas reconnaître notre savoir-faire. Dans les faits, les seuls retours de l’APCPE à la table de négociation sont souvent situés en dessous du statu quo. Il est plus que temps que les employeurs et les conseils d’administration des CPE concernés changent leur mandat afin que nous arrivions à un règlement satisfaisant très rapidement.»

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Lire le texte de Radio-Canada.

 
 
Transport scolaire : grève nationale et manifestation à Québec

Le Secteur transport scolaire (STS) de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) a déclenché une grève nationale marquée par une manifestation aux abords de l’Assemblée nationale à Québec mardi. «La grève nationale touchera près de 74 000 élèves d’une vingtaine de commissions scolaires, dans plusieurs régions au Québec. Tous les syndicats en grève se sont dotés d’un mandat, en assemblée générale, par voie de scrutin secret. Nous maintenons toujours la revendication formulée l’automne dernier, soit celle de l’obtention de la part du gouvernement du Québec, dans les plus brefs délais, d’une enveloppe budgétaire supplémentaire de 26,75 millions $, fermée et dédiée à l’amélioration de nos conditions de travail», de préciser Stephen P. Gauley, président du STS.

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Les brigadiers scolaires de Montréal rejettent à 92% une offre «finale».

 
 
Des coupes de services professionnels malgré les promesses de Québec

Certaines commissions scolaires font le choix de couper des services professionnels directs à l’élève, malgré que Québec ait promis d’en ajouter massivement en 2018-2019. C’est le constat que fait la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE-CSQ) au moment où les commissions scolaires d’un peu partout au Québec adoptent leurs orientations pour les plans d’effectifs de l’an prochain. Alors que beaucoup de commissions scolaires se prévalent des nombreuses règles budgétaires permettant l’embauche de professionnelles et professionnels en service direct, certaines autres font le choix déplorable de couper dans des services essentiels, comme la psychologie, la psychoéducation ou l’orthophonie.

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Injustice salariale pour le personnel professionnel des collèges : le SPGQ demande d’être entendu par les ministres David et Arcand.
Investissements en petite enfance : Une solution incomplète pour assurer la qualité, selon la CSQ.

 
 
Modifications à la Loi sur les normes du travail : des commentaires constructifs afin d’en arriver à une loi adaptée au travail d’aujourd’hui

Dans son ensemble, la CSN accueille favorablement les modifications proposées à la Loi sur les normes du travail (LNT). Cependant, lorsqu’il est question des normes du travail, il importe de regarder les problèmes sous plusieurs angles afin de trouver les solutions les plus appropriées. C’est pourquoi la CSN, de passage à la commission parlementaire sur les modifications à la LNT adopte une approche proactive et propose d’aller un peu plus loin sur certains enjeux précis. «D’entrée de jeu, on constate qu’un chantier sur la conciliation famille-travail-études a été lancé dans le cadre de cette réforme, explique Caroline Senneville, 1re vice-présidente de la CSN. Nous saluons le travail du gouvernement qui fait un pas dans la bonne direction en imposant la rémunération pour deux des dix jours de congé pour maladie ou obligations familiales prévus à la loi. La LNT constitue le contrat de travail des salarié-es les plus vulnérables de la société et nous sommes d’avis que toute perte de revenu constitue un obstacle majeur à la prise de congé pour plusieurs d’entre eux. Nous croyons que le gouvernement devrait même aller un peu plus loin et augmenter le nombre de journées rémunérées, afin de donner une réelle chance aux travailleuses et aux travailleurs qui se retrouvent sans traitement alors qu’ils doivent prendre soin de leur santé ou de celle de leur famille.»

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Modification de la Loi sur les normes du travail touchant aux pourboires : Opposition carrée aux restaurateurs.
Pourboires: Québec refuse la demande des restaurateurs.
Projet de loi no 176 : Bien qu’imparfait, la FTQ en souhaite l’adoption.
Il faut aller plus loin, selon la CSQ.
Mémoire de la CSD sur le projet de loi 176 : une œuvre loin d’être achevée.

 
 
Dossier d’équité salariale en Cour suprême : une grande victoire pour les femmes

La Cour suprême du Canada vient de confirmer l’importante victoire obtenue, en 2014, par les travailleuses du Québec dans le dossier de l’équité salariale. Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) se réjouit donc que le tribunal accueille favorablement les arguments des syndicats qui craignaient que la nouvelle loi tolère jusqu’à cinq ans de discrimination salariale, un net recul pour les femmes. Dans son jugement, la Cour suprême atteste notamment que l’absence de rétroactivité, pour les évaluations périodiques du maintien de l’équité salariale, apparaît comme une source de discrimination fondée sur le sexe.

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La CSN et la CSQ réagissent au jugement de la Cour suprême concernant la Loi sur l’équité salariale.
La FTQ se réjouit du jugement favorable au droit à l’équité salariale.
Victoire pour le SCFP et ses alliés à la Cour suprême du Canada.

 
 
Le gouvernement Couillard forcé de maintenir le poste de commissaire à la santé et au bien-être face à la pression populaire
Sante

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) se réjouit que le gouvernement Couillard soit forcé de revenir sur sa décision insensée d’abolir le poste de Commissaire à la santé et au bien-être (CSBE). L’opposition à cette décision gouvernementale est venue de toute part. Pour la CSN, il est nécessaire de donner les moyens au commissaire d’analyser les politiques gouvernementales en santé et services sociaux afin de mesurer leurs effets sur l’offre de services à la population, et ce, en toute indépendance. «Pendant tout son mandat, le gouvernement Couillard s’en est pris aux contre-pouvoirs qui sont en mesure d’analyser ses réformes. Cette façon de faire nuit à la démocratie», explique le vice-président de la CSN, Jean Lacharité. La CSN propose 15 solutions pour améliorer le réseau, au sein d’une alliance inédite, réunissant médecins, patients, cadres et salarié-es. Parmi ces solutions, certaines concernent la gouvernance du réseau, notamment la nécessité de maintenir le poste de CSBE.

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Meilleures pratiques en soutien à domicile et en CHSLD : la CSN salue le réinvestissement en soutien à domicile
MeilleuresPratiques

«Les 95 millions d’investissements supplémentaires en soutien à domicile, annoncés mardi matin par le ministre Barrette, devront impérativement servir à renforcer le rôle du secteur public et des équipes interdisciplinaires des CLSC si on souhaite améliorer durablement la situation. Nous saluons cette annonce qui va dans le bon sens et nous en appelons à toutes les directions des établissements pour qu’elles travaillent avec les syndicats afin de réunir les conditions nécessaires à rendre ces emplois plus attrayants afin qu’on puisse combler ces postes et véritablement agir sur les surcharges de travail.» C’est ainsi que le vice-président de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), Jean Lacharité l’annonce d’investissement faite en marge du Forum sur les meilleures pratiques: usagers, CHSLD et soutien à domicile, qui s’est tenu à Québec. La CSN y a plaidé pour une plus grande place du personnel du réseau public dans la recherche de solutions.

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La santé mentale chez les personnes aînées : brisons les tabous et l’isolement.

 
 
Projet de loi 141 sur l’encadrement du système financier : le consommateur n’en sort pas gagnant

Dans un article paru le 8 mai dernier dans le quotidien Le Devoir, le journaliste François Desjardins présente le point de vue du ministre des Finances du Québec, Carlos Leitão, concernant le projet de loi 141 (PL 141) sur l’encadrement du système financier. Rappelons qu’il s’agit d’un projet de loi monstre qui vient modifier plus d’une cinquantaine de lois qui touchent de près ou de loin différents aspects du système financier. Le PL 141 vient notamment permettre la vente en ligne d’assurance sans l’entremise d’un représentant certifié, que ce soit un courtier d’assurance, ou encore, un agent d’assurance lorsque l’on appelle directement chez l’assureur. Nous pouvons lire dans l’article de M. Desjardins que, selon le ministre, «ceux qui concluent à un affaiblissement de la protection des consommateurs font une mauvaise lecture du projet de loi», et que la position du gouvernement «ne fait aucun compromis sur la protection du consommateur». La Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération du commerce–CSN sont en désaccord avec le ministre. Les conséquences liées à une couverture d’assurance inadéquate peuvent s’avérer catastrophiques financièrement pour l’assuré, pouvant même parfois entraîner la faillite. Cette situation peut d’autant plus survenir s’il se croit couvert à tort.

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Devancement du contrat Azur : les syndicats d’Alstom et de Bombardier demandent au gouvernement d’agir rapidement

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN), le Syndicat des employés de Bombardier La Pocatière (CSN) et le Syndicat des travailleurs d’Alstom transport (CSN) ont assisté mardi à l’Assemblée nationale au dépôt du projet de loi devançant la deuxième vague de production des trains Azur pour le métro de Montréal. «Nous saluons ce geste du gouvernement qui marque définitivement la volonté annoncée de procéder plus vite que prévu à la production des trains Azur, explique André Miousse, vice-président à la vie syndicale de la FIM–CSN. Nous nous attendons tout de même à ce que le travail sur ce dossier progresse rapidement et que la loi puisse être adoptée avant la fin des travaux parlementaires en juin. Il en va de l’avenir de centaines d’emplois spécialisés chez Bombardier à La Pocatière et Alstom à Sorel-Tracy.»

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Échange d’aiguilles dans les établissements carcéraux : Un projet-pilote dangereux, selon les agents correctionnels.
La FTQ et le SEPB-Québec en faveur d’une abrogation de la Loi spéciale privée régissant la vente de La Presse Ltée sous certaines conditions.
Grève à l'usine SICO de Beauport : Offres acceptées à 54,2 %.
Nouvelle convention collective pour les cols bleus de Kirkland.
Les policières et les policiers de Wendake signent pour cinq ans.
La colère gronde à la Société de transport de Trois-Rivières.
L’atelier « ciel ouvert » de la FIOT pourrait ouvrir les portes de l’OACI à l’AIM.

 
 
Le personnel du SPGQ lance un message de solidarité aux professionnels du gouvernement

Le personnel employé par le SPGQ s’unit pour déclarer à l’ensemble des membres du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) leur appui indéfectible dans un moment difficile pour l’organisation. Le personnel du SPGQ publie une publicité pleine page dans Le Soleil ce vendredi afin d’exprimer publiquement leur solidarité. «Tous les jours, nous travaillons ensemble pour protéger vos droits, pour améliorer vos conditions de travail. Notre engagement est avant tout envers vous, les membres», peut-on lire dans la publicité. «Il y a une crise de gouvernance au sein du SPGQ qui fait en sorte que leurs membres ne reçoivent pas de services optimaux. Une firme privée a été retenue pour faire un diagnostic et a constaté que le SPGQ est un navire sans gouvernail ni capitaine. Cette absence de direction fait en sorte que le personnel se retrouve à bout de souffle et essaie tant bien que mal de pallier aux manques de l’organisation», d’expliquer Éric-Jan Zubrzycki, conseiller syndical du SCFP représentant les salariés de la SPGQ.

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Les syndicats de l’éducation d’Afrique de l’Ouest se mobilisent contre la commercialisation de l’éducation

La prolifération des écoles privées dans les pays d’Afrique de l’Ouest a pris des proportions inquiétantes. À tel point que l’accès à une éducation publique, gratuite et de qualité pour tous et toutes est aujourd’hui menacé. Tel était pourtant l’engagement pris par tous les État à l’ONU en 2015, lorsqu’ils ont adopté les Objectifs du Développement Durable, notamment le quatrième objectif qui vise à ce que d’ici à 2030, «toutes les filles et tous les garçons suivent, sur un pied d’égalité, un cycle complet d’enseignement primaire et secondaire gratuit et de qualité». Cet engagement a été réitéré par les chefs d’État et de gouvernement lors du Sommet de la Francophonie à Madagascar en novembre 2016. Toutefois, ces engagements ne se sont pas traduits dans la réalité. Au contraire, le faible financement des écoles publiques entrainent des carences majeures: manque d’écoles, classes pléthoriques. Ceci favorise le développement des écoles privées qui bien souvent sont subventionnées par les États.

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Les enseignant(e)s reprochent à Pearson de financer l'entreprise à but lucratif Bridge International Academies.
Belgique : les syndicats unis pour des pensions décentes permettant aux travailleurs et travailleuses de vieillir dignement.

 
 
Monde de l’éducation
 
 
Québec dévoile sa politique de financement des universités

Québec fait le «grand ménage» et annonce une entente «historique» avec les universités, qui verront leur financement réorganisé et bonifié au cours des prochaines années pour leur permettre entre autres d'accueillir plus d'étudiants étrangers. La ministre de l'Enseignement supérieur, Hélène David, a présenté jeudi la nouvelle politique québécoise du financement des universités, acceptée par chacun des 19 recteurs «avec le sourire», ce qui n'est rien de moins qu'un «exploit», a-t-elle dit. En vertu de la nouvelle politique, les universités verront leur financement global augmenter en moyenne de 11,3% par rapport à 2016-2017. Cela représente 1,5 milliard $ de plus à terme, en 2022-2023.

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Paralysie cérébrale : «J’ai un BAC et je veux gagner ma vie dignement»

À 33 ans, Isabelle Anne Desgroseilliers aimerait participer activement à la société, mais elle n’y parvient pas. Atteinte de paralysie cérébrale depuis sa naissance, la jeune femme souhaite entrer sur le marché du travail, malgré ses limitations. «Je n’ai pas fait autant d’études universitaires pour être sur l’aide sociale», raconte Mme Desgroseilliers, rencontrée par TVANouvelles.ca mardi, alors qu’elle faisait entendre sa cause devant nos bureaux pour sensibiliser un maximum de gens à sa situation.

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Trois projets immobiliers à l’Université de Sherbrooke

D’ici les deux prochaines années, trois importants projets immobiliers apparaîtront à l’Université de Sherbrooke. Un complexe de serre haute performance verra le jour, grâce à une subvention de 12 M$. En plus du complexe qui sera construit près de la Faculté des sciences, les sommes permettront l’acquisition d’équipements spécialisés qui serviront en biologie végétale, dont un laboratoire mobile. «Ce sont des serres haute performance dans lesquelles on peut ajuster le taux de CO2. On peut imaginer faire une expérience pour voir quel est l’effet des changements climatiques. On peut ajuster le CO2, travailler avec des organismes pathogènes...», illustre Carole Beaulieu, vice-doyenne à l’enseignement à la Faculté des sciences.

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Les étudiants étrangers incités à s’établir dans les provinces de l’Atlantique

Un projet pilote mené en Nouvelle-Écosse afin de surmonter les difficultés liées au recrutement et à la rétention d’étudiants étrangers sera étendu à l’ensemble des provinces de l’Atlantique. En plus d’inciter les étudiants à rester dans la région, il se veut une solution à un risque qui plane de plus en plus sur les provinces de l’Atlantique: le vieillissement et la faible croissance de la population. Le programme Étudier pour m’y établir devrait commencer en septembre au Nouveau-Brunswick, à Terre-Neuve-et-Labrador et à l’Île-du-Prince-Édouard. Selon Étienne Chiasson, porte-parole de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA), «l’initiative donnera lieu à deux activités principales : d’abord attirer et recruter des étudiants étrangers, puis les aider à s’intégrer au marché du travail et dans les collectivités pour y rester.»

Lire la suite du texte d’Affaires universitaires.

 
 
Monde social
 
 
Débat public : quelle vision politique pour le communautaire et le tissu social?
DebatPublic

En prévision des prochaines élections provinciales, le Réseau québécois de l’action communautaire autonome (RQ-ACA) organise un débat public le mardi 22 mai, de 17h à 19h, au café-bar du Monument-National, avec les représentantes et représentants du Parti libéral du Québec (PLQ), de Québec solidaire (QS), de la Coalition avenir Québec (CAQ) et du Parti québécois (PQ). Les quatre représentant.es nous livrerons leurs visions et engagements politiques concernant trois thématiques principales dont la participation citoyenne, les services publics et les programmes sociaux et enfin l’action communautaire autonome. Le débat sera animé par la chercheure et militante Émilie Nicolas et ponctué par plusieurs prises de paroles et performances artistiques notamment celles de Melissa Mollen Dupuis, militante et artiste innu, Marilou Craft, auteure et dramaturge et Fred Dubé, humoriste.

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Appel à participer et à soutenir les activités du Forum alternatif au Sommet du G7 le 9 juin
AppelAParticiper

Le Canada est l’hôte, en juin dans la région de Charlevoix, du Sommet du G7 qui réunit annuellement sept pays capitalistes parmi les plus riches de la planète. Officiellement, ce forum prétend vouloir concerter les responsables politiques de ces pays riches devant les défis auxquels font face les populations et la planète. Il est l’occasion pour eux de partager des orientations pour mieux servir les intérêts économiques des grandes entreprises qui dominent le monde. Des groupes de la société civile se sont coalisés pour définir un projet de Forum alternatif qui aura lieu à Québec, en parallèle à la rencontre du G7. Il s’agit du rendez-vous sur une journée, le samedi 9 juin. Le rassemblement se fera au parc de la Fontaine de Tourny devant l’Assemblée nationale. Ça se poursuivra dans les rues du vieux Québec, puis au centre communautaire Lucien Borne. Le programme comprendra des kiosques, des discussions, un panel en début d’après-midi, une manifestation unitaire et pacifique à 15h et un spectacle en début de soirée. Des autobus en partance de Montréal sont prévus.

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Questionnaire sur les visites de la police avant le G7

La Ligue des droits et libertés et Amnistie internationale mènent conjointement une mission d’observation à propos de l’exercice des libertés civiles durant le G7. Avant la tenue du G7, il se peut que des policier-ère-s ou agent-e-s du SCRS cherchent à prendre contact ou visitent des personnes impliquées dans l’organisation de manifestations ou de diverses autres activités. À cet effet, la LDL et AI ont élaboré ce questionnaire afin de documenter les possibles violations des droits liées à ce type d’action menée par les forces de l’ordre.

 
 
Politiques d’inclusion dans la fonction publique : État de la situation

Le Québec est une société de plus en plus diversifiée. Cependant, cette diversité est absente dans de nombreux secteurs d’activités de la société québécoise. Pour résoudre ce problème, le gouvernement du Québec a favorisé l’intégration à la fonction publique du Québec des personnes appartenant aux différentes communautés culturelles. Le Programme d’accès à l’égalité en emploi a montré une efficacité certaine, mais on doit poser la question suivante: peut-on faire mieux? Au moment où le Québec se dote d’un «Forum sur la valorisation de la diversité et la lutte contre la discrimination» et que le taux de chômage chez les personnes de minorités visibles est près du double de celui des personnes non racisées, il semble raisonnable de s’inspirer de ce programme si l’on souhaite créer une plus grande inclusion des personnes de différentes communautés culturelles dans l’ensemble des secteurs de l’État.

Lire la fiche socioéconomique de l’IRIS.

 
 
Négos 101 : comment convaincre les riches ?

La croissance insoutenable des inégalités est un phénomène qui caractérise notre époque. Les écarts de revenus et de patrimoine entre les plus riches et les moins nantis explosent depuis quarante ans et, avec la dernière crise économique et l’apparition d’une nouvelle conscience de classe – les fameux 99% – tout le monde sait que l’économie capitaliste ne parvient plus à servir l’intérêt. Les gains de productivité sont accaparés par le capital, les salaires stagnent et les actionnaires se gavent de dividendes même lorsque leurs entreprises font des pertes. The poor stay poor, the rich get rich. That’s how it goes. Everybody knows. Comment alors renverser la concentration de la richesse et du pouvoir dans notre système socioéconomique?

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Les femmes locataires victimes de violence sont mal protégées par la loi

Les femmes locataires victimes de violence qui souhaitent résilier un bail ne sont pas bien protégées par la loi. C’est ce qu’ont constaté deux professeures de droit de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) qui ont étudié l’impact de l’article 1974.1, introduit au Code civil en 2006. Cet article de la loi visait pourtant à permettre à une femme locataire agressée ou violentée par son conjoint ou ex-conjoint de rompre son bail si elle décidait de quitter son logement. Or, en étudiant les décisions de la Régie du logement, les deux chercheuses ont remarqué qu’il existe de nombreux obstacles empêchant les femmes locataires d’y avoir recours.

Lire la suite du texte du Devoir.

Une pauvreté chronique chez les immigrants venant rejoindre leur famille.
Inauguration d’une première toilette autonettoyante au métro Papineau.
Les boomers font face à une «crise sévère du logement», selon l'agence de crédit DBRS.
Le syndicat des policiers réclame des fusils d'assaut pour les patrouilleurs à Montréal.
Seattle taxera Amazon et Starbucks pour contrer l’itinérance.

 
 
Électrochocs en psychiatrie : des disparités inquiétantes entre les régions et les établissements

«Le royaume des électrochocs» se trouve toujours dans la région du Centre-du-Québec qui atteint un nouveau sommet avec un ratio de 5.8 électrochocs par 1000 de population, la moyenne nationale étant à 1.4. L'Hôpital Ste-Croix de Drummondville, avec 857 électrochocs donnés en 2017, se situe au centre de cette activité. Les données obtenues par le comité Pare-Chocs pour 2017 font ressortir aussi des disparités importantes entre les établissements. Ainsi, on constate que 52% des électrochocs sont donnés par six établissements seulement. Par ailleurs, on observe des écarts de pratiques importants entre les établissements. Alors qu'à l'hôpital de Shawinigan chaque personne reçoit en moyenne 24 traitements d'électrochocs sur une année, à l'Hôtel-Dieu d'Arthabaska, les personnes en reçoivent 10 en moyenne. Pourtant, toutes les sources officielles reconnaissent que les effets néfastes s'aggravent avec le nombre de séances d'électrochocs.

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En campagne pour contrer le démantèlement de notre filet social : nouveau dépliant de la coalition Main rouge
EnCampagne

Sous couvert de l’épouvantail de «crise» des finances publiques, nous avons eu droit à plusieurs rondes de coupes, de compressions et de hausses de tarifs ces dernières années. Les dommages sur le filet social sont considérables et ce ne sont pas les mesures à saveur pré-électorale annoncées dans le budget du 27 mars 2018 qui répareront les dégâts. Les principes de gratuité et d’universalité de nos services publics sont toujours en danger, les programmes sociaux sous-financés et l’action communautaire autonome menacée. Tout indique que les attaques pour les affaiblir se poursuivront dès l’an prochain. La Coalition Main rouge s’est dotée d’un plan d’action en vue de la campagne électorale québécoise de septembre et a produit un dépliant mis à jour de sa campagne Viser la justice sociale. Nous vous invitons à le distribuer largement.

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FRACA-Montréal : plan d’action et suite de la campagne engagez-vous

Le comité de coordination de la campagne Engagez-vous, en collaboration avec les différentes régions, a préparé un plan d’action pour les élections 2018. Ce plan comprend quatre axes: communication, représentation, éducation populaire et mobilisation. Il débute ces jours-ci et se poursuivra jusqu’aux élections du 1er octobre. Il inclut des actions au niveau national, régional et local. À Montréal, en termes de mobilisation régionale, le FRACA va participer au «flash mob» simultané qui aura lieu un peu partout au Québec autour du débat des chefs. Nous sommes aussi à concocter une action régionale pendant la campagne électorale. Plus de détails à venir bientôt. Le 18 avril, une sortie médiatique a rendu publique la déclaration «Épuisement et précarité chez les travailleuses et travailleurs communautaires». Une cinquantaine d’organismes de la grande région de Québec étaient signataires. Cette initiative régionale a été lancée par le Regroupement des organismes communautaires de la région 03 (la Capitale Nationale) et il invite l’ensemble des groupes du Québec à signer la déclaration.

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