Un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 10 octobre à midi, heure locale, à Gaza. L’espoir est grand pour les Gazaouis après deux ans de bombardements incessants, près de 70 000 hommes, femmes et enfants tué-es par les attaques violentes de l’était israélien, une famine qui aurait pu être évitée, un nombre incroyable de déplacements forcés et la destruction presque totale des infrastructures dans la bande de Gaza. Il semble que de premiers camions d’aide humanitaire devraient arriver rapidement. Après avoir vécu deux ans et trois jours dans la crainte constante, cet accord est une lueur d’espoir pour beaucoup. Il faudra attendre pour voir comment le cessez-le-feu s’articule et comment la reconstruction de Gaza s’organise pour en tirer de réelles conclusions. L’État israélien n’a pas fait figure de bon élève depuis sa création en 1948. En 1949, l’état israélien contrôlait déjà 78 % du territoire historique de la Palestine. En 1967, le plateau du Golan, la Cisjordanie et la bande de Gaza sont envahis par l’état israélien, mais selon des principes colonialistes : on souhaite annexer la terre, mais pas le peuple. Les Palestiniens vivant en Cisjordanie et dans la bande de Gaza n’ont pas obtenu la citoyenneté israélienne. Des colonies de peuplement sont établies un peu partout et on refuse des permis de construire à toute personne qui n’est pas juive. Pour lire la suite de l’éditorial du CCMM-CSN.