L’entreprise française de dirigeables Flying Whales, qui a obtenu plus de 85 millions $ de Québec, se posera finalement à l’aéroport de Sherbrooke. En novembre dernier, Hydro-Québec reconnaissait avoir besoin de temps encore pour valider plusieurs éléments avant de pouvoir utiliser ces ballons sur notre territoire. Promesses gonflées, obstacles techniques, risques environnementaux… une enquête de Radio France venait de lever le voile sur la société française Flying Whales. «Le gouvernement a fait erreur. L’expression appropriée en anglais serait to throw good money after bad», avait dit au Journal de Montréal Steven Ambler, chargé de cours en économie, qui enseigne l’investissement et le risque à la maîtrise et au doctorat à l’UQAM.