Le sous-financement des maisons d’hébergement pour femmes : facteur aggravant de la marginalisation des femmes immigrantes au Québec


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Le présent rapport de recherche de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) analyse les facteurs structurels liés aux institutions, à l’histoire coloniale, aux politiques d’immigration et au traitement médiatique de la violence qui tendent à minimiser ou à rendre invisibles les discriminations multiples et simultanées que vivent les femmes immigrantes et les femmes autochtones violentées. Ces facteurs structurels ont une incidence importante sur l’intervention des maisons d’hébergement auprès des femmes et sur le suivi de celles-ci. Une analyse détaillée des types de services dispensés et des heures de travail effectuées selon les ressources dont disposent actuellement les maisons d’hébergement au Québec a permis de mettre en lumière l’existence d’un sous-financement affectant la qualité des interventions destinées aux femmes immigrantes et aux femmes autochtones.

Pour Ramani, Kadiatou, Margarita, Dina et Nadège.