États-Unis : Le ressac antiscience menace la recherche sur l’ARNm


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Les thérapies à base d’ARN messager ont un grand potentiel pour traiter plusieurs maladies, mais certains élus américains veulent les interdire et le gouvernement fédéral réduit le financement de ce domaine de recherche, rapporte La Presse. Pour les scientifiques, l’ARN messager (ARNm) est une molécule miracle. On estime que les vaccins à ARNm contre la COVID-19, une percée récompensée par un prix Nobel, ont sauvé 20 millions de vies. Les essais cliniques montrent que les vaccins à ARNm augmentent le taux de survie des patients atteints d’un cancer du pancréas et d’autres cancers meurtriers. Les entreprises du secteur biotechnologique investissent dans la recherche sur les thérapies à base d’ARNm pour traiter, voire guérir de nombreuses maladies génétiques et chroniques, notamment le diabète de type 1 et la sclérose en plaques. Mais dans certains États, des élus dénoncent les vaccins à ARNm, décrits comme des « armes de destruction massive » et une « menace à la santé publique » : ils n’ont pas été testés, ils ne sont pas sûrs et seront injectés dans la chaîne alimentaire pour « médicamenter en masse » les Américains contre leur gré, prétendent-ils. Robert F. Kennedy fils, premier responsable en santé aux États-Unis, a à tort décrit les vaccins à ARNm contre la COVID-19 comme les « vaccins les plus meurtriers jamais créés.

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