Écoles publiques : Trop intense, l’anglais intensif ?


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Des élèves de cinquième et sixième année sont obligés de faire la moitié de leur année scolaire en anglais intensif dans des écoles publiques du Québec, rapporte La Presse. Ce parcours devrait être un choix et non une obligation, plaident des parents. L’anglais intensif a été implanté dans certaines écoles en 2011 par le gouvernement libéral de Jean Charest, qui souhaitait qu’à terme, tous les élèves de sixième année soient dans ce programme. L’idée a finalement été abandonnée, et il revient maintenant à chaque école de déterminer si elle propose ce parcours à ses élèves. Selon les plus récentes données du ministère de l’Éducation, 17 331 élèves du primaire suivaient un tel parcours en 2023-2024. La plupart d’entre eux étaient en sixième année. Nathalie Bouthillier a trois enfants à l’école primaire Hébert. La mère rappelle que ces jeunes ont été touchés par la pandémie, mais aussi par la grève des enseignants l’an dernier. Elle aimerait que son école de quartier lui offre le choix d’envoyer ou non ses deux autres enfants à l’école en anglais intensif, et comprend que certains parents dont les enfants sont en deuxième, troisième ou même quatrième année aient pu se demander, au moment de répondre au sondage de l’école, comment on pouvait être contre l’apprentissage d’une autre langue.