Même s’il existe encore des défis pour recruter des étudiants noirs en médecine, on commence à voir des changements positifs, rapporte La Presse canadienne. Par exemple, l’Université de Montréal a mis en branle il y a quelques années un programme pour mettre de l’avant la diversité dans le milieu médical. En 2022, l’université lançait son Plan d’action pour favoriser l’accès des communautés noires aux professions de la santé. Cela comprenait des actions spécifiques déclinées en plusieurs axes, notamment : développer des contenus de cours intégrant des réalités vécues par les personnes noires ; intégrer des professionnels des communautés noires dans les comités d’admission et les entrevues d’entrée aux programmes ; et élaborer un programme d’accès visant à améliorer la représentativité des étudiants noirs. « On est parti du constat qu’effectivement, il y a une représentativité faible par rapport à ce qu’on a dans la population. Au Canada, il y a à peu près 4,7 % de la population qui est noire, et au Québec, c’est autour de 6 %. Mais quand on regarde historiquement les chiffres en médecine, on était à peu près à trois étudiants pour des cohortes de 300 ou 350, donc moins de 1 % », explique Prévost Jantchou, professeur agrégé de clinique à la faculté de médecine, dans le département de pédiatrie de l’Université de Montréal.
• Québec conclut une entente avec l’UQ pour un programme de médecine familiale en région.
• La musique que McGill laisse s’éteindre.