Plusieurs parents, à l’échelle du Québec, remettent en question leur participation au sein du conseil d’établissement de leur école, ne sentant pas que leurs préoccupations face à l’effritement de certains services offerts aux élèves sont prises en considération par la direction. Une situation qui préoccupe la Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ), qui presse Québec et les centres de services scolaires (CSS) de s’attaquer à cet enjeu, rapporte Le Devoir. Dans les dernières semaines, la FCPQ a recueilli, par le biais d’un questionnaire en ligne toujours ouvert, les témoignages de parents siégeant au sein du conseil d’établissement de 19 écoles situées dans plusieurs régions de la province. Les résultats préliminaires de ce coup de sonde fournis au Devoirmontrent que dans 12 de ces écoles, les parents consultés notent que des services aux élèves seront affectés par des restrictions budgétaires cette année. Celles-ci prennent notamment la forme d’une réduction du nombre de techniciens en éducation spécialisée, de membres du personnel professionnel, d’aides à la classe et de sorties éducatives à l’agenda. Des écoles ont par ailleurs décidé d’augmenter les frais demandés aux parents pour la tenue d’activités parascolaires, de même que ceux liés au transport scolaire et aux services de garde. Une situation qui a un effet principalement sur les familles à faible revenu, relève en entrevue la présidente de la FCPQ, Mélanie Laviolette. Or, pendant ce temps, une majorité de parents parmi cet échantillon déplorent que le conseil d’établissement auquel ils siègent n’ait été ni consulté ni informé, en amont, des effets concrets qu’ont les restrictions budgétaires à l’origine d’une baisse des services offerts cette année dans l’école de leurs enfants.