Des investissements «massifs» réclamés pour réduire la maladie


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Québec doit investir « massivement » pour réduire les maladies, estime une coalition de 57 associations. Elle suggère notamment à l’État, pour y parvenir, d’imposer une taxe sur les boissons sucrées, selon un rapport obtenu par Le Devoir. Celui-ci sera présenté lors de consultations sur la création d’un plan national de prévention en santé. Le directeur national de santé publique, le Dr Luc Boileau, a lancé les invitations aux différents groupes qui s’exprimeront dans quelques semaines dans le cadre de l’élaboration d’une stratégie en prévention au Québec. La Coalition québécoise pour la réduction de la maladie rassemble entre autres l’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ), Diabète Québec et la Société canadienne du cancer. Lors des consultations, elle présentera un plan d’une quinzaine de recommandations. Celles-ci s’articulent autour de quatre axes : réinvestir massivement, miser sur les données, gouverner la santé et non la maladie, et innover en prévention et en promotion de la santé. À l’heure actuelle, environ 1,5 % de l’enveloppe budgétaire de la santé, soit 1 milliard de dollars, est réservé à la santé publique. Ce taux devrait être rehaussé à 5 % afin de permettre à la prévention de déployer son « plein potentiel », affirme en entrevue Thomas Bastien, directeur général de l’ASPQ.

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