Étudiants et citoyens ont exigé que les universités québécoises rompent leurs liens avec l’État hébreu, rapporte Le Devoir. Des milliers d’étudiants en grève ont foulé les rues du centre-ville de Montréal mardi pour dénoncer les ravages de l’armée israélienne dans la bande de Gaza et la souffrance du peuple palestinien, deux ans jour pour jour après l’attaque du Hamas contre l’État hébreu en octobre 2023. Au cœur de leurs revendications : exiger que les établissements québécois d’enseignement retirent leurs investissements dans les compagnies israéliennes impliquées dans le siège militaire de l’enclave palestinienne. La manifestation s’inscrivait dans le cadre d’une semaine d’action en soutien au peuple palestinien, alors que 64 associations étudiantes collégiales et universitaires représentant plus de 81 000 étudiants ont voté pour une grève de deux jours, les 6 et 7 octobre. Des mobilisations étudiantes étaient aussi prévues dans d’autres établissements, notamment à l’Université de Montréal et à l’Université du Québec à Montréal, ainsi qu’à l’Université Laval à Québec. « C’est notre demande centrale pour les grèves étudiantes […] : que les universités désinvestissent dans les compagnies complices du génocide et de l’occupation de la Palestine », a résumé sur place au Devoir Iman Nour, représentante de l’organisation étudiante Students for Palestine’s Honour and Resistance à l’Université McGill. Cette dernière déplore que son Université priorise ses intérêts financiers au détriment de la crise humanitaire qui sévit à Gaza et des préoccupations de la communauté étudiante.
• Des campus montréalais sous tension lors de manifestations pro-palestiniennes.
• Les voix des artistes s’unissent pour réclamer la fin de la guerre à Gaza.