De plus en plus de classes modulaires dans les cégeps


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Après les écoles primaires et secondaires, c’est au tour des établissements collégiaux d’installer des salles de classe préfabriquées sur leur terrain, et leur nombre ne cesse d’augmenter, rapporte Radio-Canada. Une solution temporaire qui a déjà coûté des dizaines de millions de dollars au gouvernement du Québec. Depuis quatre ans, les salles de classe préfabriquées sont de plus en plus nombreuses dans le réseau collégial québécois. C’est la solution pour laquelle plusieurs directions ont dû opter pour faire face à la hausse du nombre d’étudiants. Selon les plus récentes données du ministère de l’Enseignement supérieur, on compte 157 classes modulaires dans les cégeps, alors qu’il y en avait 44 en 2020. Il y en a donc maintenant près de quatre fois plus qu’il y a quatre ans. Ces classes préfabriquées se retrouvent surtout en Montérégie, dans les Laurentides, à Laval et à Montréal. «C’est une solution qui est très coûteuse, qui n’est pas permanente et qui n’est pas durable. C’est une solution temporaire qui est mise en place dans plusieurs cégeps pour ne pas refuser des admissions», déplore Marie Montpetit, PDG de la Fédération des cégeps. L’ensemble des cégeps font face à une hausse sans précédent du nombre d’inscriptions. Cette année, il y a un peu plus de 193 000 étudiants dans le réseau collégial, c’est 5 % de plus que l’an dernier. Et ce n’est pas terminé, puisqu’on prévoit que le nombre d’étudiants va augmenter de 20 % dans les cégeps d’ici 2033. «Avec le taux de chômage qui augmente chez les jeunes, on voit que ça contribue aussi à l’augmentation du nombre d’étudiants», souligne Marie Montpetit.

Le nombre de classes modulaires dépasse 2000 au Québec.