Stations de métro squattées par des sans-abri, multiplication des campements, urgences des hôpitaux qui servent de refuges, haltes-chaleur qui débordent… L’explosion de l’itinérance cause des problèmes partout à Montréal, mais le gouvernement du Québec n’a pas prévu de financement d’urgence d’ici la fin de l’hiver. Un dossier d’Isabelle Ducas dans La Presse. Après l’entente sur la lutte contre l’itinérance conclue entre Québec et Ottawa en décembre, les organismes communautaires montréalais plongés dans la crise se sont rués sur les fonds et ont fait des demandes pour 126 projets d’une valeur totale de 92 millions. Or, le financement disponible pour Montréal n’est que 24 millions sur deux ans.
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