Chronique du Comité de négo

Le Conseil syndical uni derrière son projet de convention collective

Un Conseil syndical particulièrement rassembleur a eu lieu le 10 novembre dernier. Les déléguées et délégués ont alors appuyé à l’unanimité des propositions phares du projet de convention collective portant sur la stabilisation de l’emploi et sur la formation à distance.

Le Comité de négociation a tout d’abord présenté une proposition innovatrice pour rendre possible la stabilisation de l’emploi, soit la garantie de l’offre du nombre de charges de cours moyen des cinq dernières années à chacune des personnes chargées de cours, telle que votée à l’Assemblée générale de mars 2018. Le comité a ensuite proposé des solutions originales qui permettront aux membres du Syndicat de se maintenir en poste en considérant la diversité de leur profil.

D’abord, en privilégiant les chargées et chargés de cours ayant du pointage avant de recourir à des embauches externes, par exemple par l’obligation de favoriser les personnes de cours des autres départements répondant aux exigences de qualification des enseignements (EQE). Le Conseil syndical s’est aussi entendu, toujours à l’unanimité, sur la création d’un fonds de recherche et recherche-création.

Les déléguées et délégués ont également pu se prononcer, encore une fois à l’unanimité, sur le type de formation à distance (FaD) qu’ils souhaitent voir inscrire à la future convention collective. Une FaD en complémentarité plutôt qu’en remplacement des cours réguliers a ainsi été privilégiée, avec une taille de groupe-cours adaptée pour un enseignement de qualité. Une série de droits a aussi été discutée, tant pour les enseignantes et enseignants qui créeront des cours en FaD que pour ceux et celles qui en effectueraient la prestation, notamment quant à la rémunération et au soutien que devra nous fournir l’UQAM.

Le Comité de négociation déposera d’autres propositions lors de l’Assemblée générale du 30 novembre sur, entre autres, la supervision de stage, les EQE et la reconnaissance institutionnelle.

Le Comité de négociation
Benoit Coutu, Marielle Lacombe, Jean-Baptiste Plouhinec et Nancy Turgeon