Cégeps et universités : L’IA bouscule la vie en classe


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

Des profs qui doivent revoir leurs méthodes d’évaluations. Des élèves qui se disent accusés à tort de tricherie. L’arrivée de l’intelligence artificielle générative chamboule le milieu des études supérieures, autant pour ceux qui enseignent que pour ceux qui apprennent. Un dossier de Léa Carrier dans La Presse. Dans les cégeps et les universités, l’avènement de l’intelligence artificielle est comparé à celui de l’internet ou de la calculatrice : il chamboule le milieu. Pour ne pas avoir à jouer à la police, des enseignants ont revu leurs méthodes d’évaluation : les étudiants font plus d’examens en classe et plus d’oraux. Même pour les productions écrites nécessitant plus d’une période de cours, Chantal Poirier ne permet pas aux élèves de repartir à la maison avec leur copie. Cette solution est loin d’être idéale, affirme-t-elle. Elle gruge du temps d’enseignement précieux : seulement pour cette session, elle estime avoir consacré le tiers de ses heures de cours à des évaluations. « C’est énorme », déplore-t-elle. Mais elle estime qu’elle n’a pas le choix. « Il y a toujours eu des étudiants qui trichent. Sauf que là, il y a une banalisation du plagiat », déplore Mme Poirier.