Les contre-pouvoirs sont cruciaux dans une démocratie face à des dérives autoritaires. Observer ce qui se fait ailleurs, par exemple en Inde, peut nous aider à protéger nos propres institutions démocratiques qui ne sont point à l’abri, affirme Catherine Viens, chargée de cours et professeure associée à l’Institut d’études internationales de Montréal, dans un. texte publié par La Presse. Le 17 octobre, à l’UQAM, se tenait une conférence organisée par l’Institut d’études internationales de Montréal, intitulée « Le Canada à l’heure des choix ». On y a discuté de la stratégie de l’administration Trump visant à réduire tous les espaces de résistance – qu’ils soient au sein des appareils judiciaire, exécutif ou législatif ou même dans les rues – par la peur. Cette approche n’est pas nouvelle ni propre à cette administration. Les gouvernements de Modi, en Inde, de Bolsonaro, au Brésil, et de Milei, en Argentine – pour n’en nommer que quelques-uns – constituent des exemples concrets d’États démocratiques dirigés par des régimes aux tendances autoritaires, dont les formes de résistance mériteraient qu’on s’y intéresse, explique Catherine Viens.