La Commission spéciale sur les impacts des écrans a émis une première recommandation, dans son rapport intérimaire déposé le 22 avril: l’interdiction du cellulaire, des écouteurs et autres appareils mobiles personnels dans l’ensemble des établissements scolaires du Québec, du premier son de cloche jusqu’à la fin des cours et le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, va de l’avant avec l’interdiction des cellulaires dans les écoles primaires et secondaires dès la rentrée scolaire de l’automne. Voilà une excellente nouvelle dont on devrait se réjouir, selon Pascale Bourgeois, chargée de cours au Département d’éducation et pédagogie, dans un texte publié par Le Journal de Montréal. «Rien ne justifie la présence du cellulaire dans nos écoles, alors que les raisons sont nombreuses de l’interdire. Le cellulaire est une source de distraction pour les élèves, en plus d’être une source de conflits. Les différentes applications qu’on y trouve créent des dépendances nocives, et un lien de corrélation clair existe entre son usage et différents problèmes de santé mentale chez nos jeunes.»