Arrêtons de payer pour la F1


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On apprenait récemment que les trois paliers de gouvernement allaient investir 98,5 millions de dollars afin d’assurer la tenue du Grand Prix de Montréal entre 2025 et 2029. Il s’agit d’une moyenne de 19,7 M$ annuellement pendant 5 ans, soit une hausse de 5% par rapport au 18,7 M$ que le public donne actuellement à la F1 afin de retenir le Grand Prix. Ce qui veut dire qu’entre 2009 et 2029 les contribuables auront payé près de 400 M$ en subventions pour soutenir un sport en perte de vitesse. Pour soutenir cette position, nos élu·e·s s’appuient sur deux grandes affirmations, la première est que le Grand Prix de Montréal génère d’importantes retombées économiques et la seconde, que l’événement fait rayonner la métropole à l’international. Qu’en est-il? Du point de vue environnemental, le Grand Prix est certainement une horreur, l’image que Montréal projette à travers le Grand Prix est loin d’être aussi intéressante qu’on le prétend et la rentabilité pour les contribuables n’est pas au rendez-vous. Dans ces conditions, il me semble naturel de questionner la validité de tenir ce type d’événement au Québec, surtout si le privé semble incapable d’en assumer seul le financement.

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