Argentine : répression des enseignants et montée de la tension sociale


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Organisée devant le Congrès de la Nation à Buenos Aires, la manifestation pacifique des enseignantes et enseignants qui consistait à installer un chapiteau en vue d’y organiser une école itinérante, a été violemment réprimée par la police qui a fait usage de gaz lacrymogène et a procédé à plusieurs arrestations dans la nuit du 9 au 10 avril. Lors de la dispersion, les forces de l’ordre ont chargé les personnes qui manifestaient, se livrant à des combats au corps à corps avec les personnes enseignantes, dont la plupart était des femmes. Pour briser le cordon formé autour du chapiteau en construction, la police a usé de violence et de gaz lacrymogène. Plusieurs enseignantes ont dû être aidées par leurs collègues pour s’éloigner de la zone de tension. «Nous avons épuisé tous les recours. La Loi sur le financement de l’éducation stipule que le gouvernement doit convoquer la Commission paritaire. Qui plus est, un tribunal a rendu une décision similaire que le gouvernement continue néanmoins d’ignorer», a déclaré Sonia Alesso, secrétaire générale de la Confederación de Trabajadores de la Educación de la República Argentina.

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