Aînés vs réfugiés : faux dilemme


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Il fallait s’y attendre, l’arrivée de quelques centaines de réfugié·e·s d’origine haïtienne ces derniers jours soulève les passions. Notre frontière serait un panier percé, les réfugié·e·s, des tricheurs qui passent devant tout le monde, et les Québécois·es, de sympathiques paillassons incapables d’imposer leurs limites. Bref, on s’en fait beaucoup pour bien peu. Ce trop-plein d’émotivité s’exprime sur les médias sociaux par la création d’une fausse opposition entre le coût que représente l’arrivée de réfugié·e·s et le sous-financement des soins consentis aux aîné·e·s. L’idée est simple: avant de prendre soin des autres, il faudrait d’abord prendre soin des nôtres! Une telle affirmation résiste-t-elle à l’analyse?

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