À Montréal, l’école de la deuxième chance


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Réussir là où l’école traditionnelle a échoué. C’est le défi que doivent relever chaque jour les enseignants du Centre d’intégration scolaire de Montréal (link is external), Canada, qui accueille des élèves aux parcours accidentés. Gagner leur confiance est un préalable à tout apprentissage.

Avec ses murs de briques, ses dessins accrochés aux murs et ses casiers fatigués, le Centre d’intégration scolaire (CIS) ressemble à n’importe quelle école. Les classes s’ouvrent sur une rangée de pupitres alignés qui font face à un tableau noir. Et dès huit heures du matin, des élèves envahissent bruyamment le grand escalier qui mène aux étages. Mais la comparaison s’arrête là. 

Car cet établissement situé dans le quartier de Rosemont accueille depuis une cinquantaine d’années des élèves fragiles, atteints de troubles de l’apprentissage ou souffrant de problèmes psychologiques. Certains ont derrière eux des parcours chaotiques, des histoires familiales compliquées, parfois des démêlés avec la justice. Âgés de 6 à 18 ans, ils ont aussi en général un lourd passif avec l’école. Ils ont connu l’échec scolaire, les renvois successifs ou la relégation au fond de la classe avec leur programme particulier pour élèves en difficulté. Le Centre d’intégration constitue pour eux un nouveau départ, sur d’autres bases. 

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